Ce film
raconte l’histoire d’un jeune homme,
Alex, qui assiste à la chute du
mur de Berlin alors que sa mère est dans le coma. A
bout de 8 mois, alors que la ville a totalement changé, que les affiches surplombent les murs de la capitale, elle ouvre enfin les yeux. Pour ne pas que sa mère subisse un trop gros choc
émotionnel, son coeur étant fragile,
Alex va tout faire pour lui laisser croire que rien n’a changé. Et
Daniel
Brühl, qui interprète le rôle principal et qu'on a vu plus récemment dans
Inglourious Basterds, est plein de talent. Un
acteur - à mon avis - très prometteur.
Il suffit
de citer
Yann Tiersen pour comprendre à quel point il était engagé dans ce projet : ”
J’ai
toujours recherché dans les films le même genre d’impact social et de vérité crue au cinéma. L’histoire que raconte ” Goodbye Lenin ” m’a profondément touché et cela se passe
d’explication !”. Et le film n’a pas touché que son compositeur, qui a su choisir les notes justes pour nous faire frissonner pour un plaisir garanti.
Les
musiques sont d’une beauté renversante, jouées au piano d’une façon douce qui correspond à l’ambiance du film. La musique la plus connue du film est
Summer 78, une musique humaine et belle qui nous transporte dans un autre monde. Vous pouvez l’écouter ici :
Cette
musique d’une tendresse inouïe n’est pas sans rappeler le courage et la détermination fantastiques du héros qui fait tout son possible pour préserver la santé de sa mère, allant jusqu’à mentir et
créer de faux reportages télévisés. D’une immense légèreté, cette piste est culte et vibrante, la musique est redondante sans lasser, c’est ce qui en fait sa force.
Le morceau
Childhood est également magnifique, il est du même acabit.
Pour
changer de registre, on ne peut qu’être ému en écoutant des musiques comme
Mother’s Journey ou
From Prison. Des musiques calmes, belles et reposantes, qui nous replongent directement dans le film si on ferme les yeux.
Mais la
palme revient à deux des pistes de cet album. Premièrement,
Letters, qui est basée sur les mêmes notes que
From Prison, mais de façon bien plus belle à mon goût.
Deuxièmement, et pour finir, je veux parler de la musique
Good Bye Lenin (
oui, c'est son nom), la quatrième piste du CD, qui nous rappelle tout l’amour que porte
Alex à sa
mère de façon émouvante. Cette musique qui démarre doucement sans vraiment se démarquer des autres devient magnifique à partir de
1:26, avec un accord de
piano récurrent jusqu’à la fin, qui ne peut que faire frissonner. Un passage musical qui ne cesse de s’accentuer en volume et en puissance (à
2:17 et 3:01 où
un deuxième instrument fait sa majestueuse apparition), pour nous emmener à un niveau d’émotion très intense à partir de
3:46… Une mélodie composée de notes
de piano extrêmement poignantes sur fond de violon (si je ne m’abuse) absolument saisissant et dramatique qui peut même faire poindre des larmes. Mais attention, la musique ne fait effet que si
elle est écoutée en entier. Et elle agit d’autant mieux lorsqu’elle apparaît dans le film.
Cette
mélodie est l’une de mes musiques de film favorites, tant par sa beauté que par les sensations qu’elle nous procure. A écouter ici :