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| Personnages |
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| I - La Communauté de l'anneau |
Ce premier film sorti en décembre 2001 fut un succès immédiat. Mais la beauté du film et sa quasi-perfection ne se sont pas faites sans mal. Le tournage de la trilogie, qui a nécessité plus de sept ans de travail, a été épuisant et certains acteurs ont même dû apprendre à parler l’elfique, une langue belle et pure, totalement inventée par
Tolkien. Il est arrivé aux comédiens de tourner jusqu’à 16 heures par jour, mais ils ne semblent en garder que de bons souvenirs, qualifiant respectivement de “familiale et unique” l’ambiance et l’expérience de ce tournage. On peut voir quelques chiffres à propos du film (notamment en ce qui concerne le matériel utilisé) sur
Allociné, à cette page. C’est très impressionnant.
Mais parlons du film en lui-même. Quand
Peter Jackson fait quelque chose, on voit qu’il s’y met à fond ! Nonobstant quelques omissions par rapport au livre, qui sont minimes, le travail fourni est absolument énorme, presque inimaginable. D’une durée de 2h45 en version courte (ajoutez une demie-heure pour la version longue, oui rien que ça !),
la Communauté de l’Anneau est à mon goût l’un des meilleurs films de toute l’histoire du cinéma, car il mêle le fantastique, l’action, l’aventure, l’humour, les paysages magnifiques de la
Nouvelle-Zélande, un scénario simple (mais seulement à première vue) et des musiques éblouissantes.
L’histoire est simple.
Sauron, le
Seigneur des Ténèbres, a besoin d’un objet pour régner sur le monde et retrouver sa force d’antan : l’
Anneau Unique qu’il a lui-même forgé. Il ne doit absolument pas être retrouvé par son maître et c’est
Frodon Saquet, un timide hobbit, qui en hérite par un pur hasard. Il est alors chargé d’une mission périlleuse : détruire l’anneau en le jetant dans la lave de la
Montagne du Destin, l’endroit où il a été créé. Il sera aidé par une Compagnie de 8 personnes de toutes origines, qui formeront ensemble
la Communauté de l’Anneau. Ce premier volet situe l’histoire, nous fait découvrir les personnages principaux et retrace le début de l’aventure de la communauté, jusqu’à sa dislocation.
Sous ses allures un peu banales, le scénario est truffé de plein de détails qui en font un voyage exceptionnel et surtout captivant. L’univers du
Seigneur des Anneaux est complexe, très grand. C’est un monde à part, plein de surprises et de situations inattendues qui ne peuvent pas nous laisser indifférent. Dans
la Communauté de l’Anneau, même si l’histoire est centrée principalement sur les héros
Frodon, Gandalf et le dénommé
Grand-Pas, on nous présente un nombre affolant de personnages tous plus intéressants et importants les uns que les autres. Les personnages sont de toutes races, profonds et attachants.
Le film nous fait ressentir toutes sortes d’émotions. Des nombreux passages font rire, notamment grace aux hobbits
Merry et Pippin. L’humour est assez peu au rendez-vous mais suffisamment pour qu’on ne s’ennuie pas. Ensuite, le film comprend beaucoup de suspense dans les passages mettant en scène les cavaliers noirs, dits
Nazguls, qui constituent des moments non seulement haletants et terrifiants, mais également d’une beauté absolue. Cette beauté qui nous fait frissonner est dûe aux couleurs sublimes du film, aux ralentis judicieux qui offrent un rendu magnifique, mais surtout grâce à la bande sonore, composée de musiques magistralement orchestrées. On ressent également de la magie et de la compassion pour les personnages lors de leur arrivée à la
Lothlorien, une sublime demeure d’Elfes au milieu de la forêt. Enfin, on éprouvera une tristesse immense lors d’une certaine scène dans les
mines de la Moria, un des repaires des Nains, encore dûe à une musique incroyable et à une justesse dans le jeu des interprètes.
Les acteurs, quant à eux, sont d’un talent époustouflant, sans exception. A commencer par
Viggo Mortensen, qui joue le mystérieux et courageux
Grand-Pas.
Sir Ian McKellen est parfait dans le rôle de
Gandalf, tandis qu’
Elijah Wood nous offre sa meilleure performance d’acteur dans la peau d’un
Frodon naïf mais attachant.
Sean Astin, Dominic Monaghan, Sir Ian Holm et
Billy Boyd nous font rire dans leurs rôles de hobbits têtus et boute-en-train. Même
Orlando Bloom se surpasse et joue de façon crédible (il faut dire que jouer un elfe implique un surjeu...), accompagné de
John Rhys-Davies et
Sean Bean. Christopher Lee est terrifiant dans la peau de
Saroumane. On notera la présence de
Hugo Weaving, l’
agent Smith connu dans
Matrix, et des deux magnifiques actrices
Liv Tyler et
Cate Blanchett, toutes deux éclatantes de beauté et de talent en elfes pures et sensibles.
Ensuite, on constate que les effets spéciaux spectaculaires sont parfaitement maîtrisés, les mouvements de caméra grandioses donnent de très belles scènes, qui nous laissent bouche bée. Il faut noter aussi un effort incroyable du côté des accessoires et des costumes, qui donnent au film une ambiance unique et très classe.
Pour finir, les musiques du film posent l’ambiance et sont extraordinaires. A commencer par
May It Be, chantée par la talentueuse
Enya, et qu’on entend à la fin du film lors du générique. L’ambiance imposée par cette mélodie est frissonnante quand on repense au film qu’on vient de voir. Le reste des musiques est composé par
Howard Shore et ce sont des musiques majestueuses et poignantes, comme
The Breaking of the Fellowship. Une musique calme et caractéristique du film qui ne manque pas de nous faire vibrer. On retiendra aussi les musiques comme
A Knife in the Dark ou
A Journey in the Dark, deux musiques très stressantes qui rythment le film. Je finirai par les trois plus belles musiques de l’album. Il y a tout d’abord
Flight to the Ford, qui débute sur une mélodie triste et nostalgique, pleine de douceur. Ensuite, la musique dans laquelle on entend le thème de l’anneau,
The Great River, qui est magnifique de 1:52 à la fin, frissonnante à souhaits. Pour finir, j’aborderai ce qui reste à mes yeux la meilleure musique de ce premier volet, à savoir un passage de
The Bridge of Khazad-Dûm. La musique est abolument ahurissante de beauté et de tristesse de 4:37 à la fin. Cette voix sur fond de musique déprimante est touchante et retransmet parfaitement l’émotion qu’on a pu ressentir au moment du film où elle passe. Ajoutée au talent d’
Elijah Wood et de
Viggo Mortensen, elle peut même en faire pleurer certains.
Voilà tout pour ce premier opus du
Seigneur des Anneaux.
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| Citations cultes de La Communauté de l'Anneau |
∎ " Un magicien n'est jamais en retard, Frodon Sacquet, ni en avance d'ailleurs. Il arrive précisément à l'heure prévue."
∎ "Quoi qu'il en soit vous avez besoin de gens intelligents pour ce genre de mission... quête... chose."
∎ "Je suis un serviteur du feu secret, détenteur de la flamme d'Anor. Le feu sombre ne vous servira à rien, flamme d'Udun. Repartez dans l'ombre. VOUS NE PASSEREZ PAS !"
∎ "J'ai d'la cendre sur mes tomates !"
∎ "Hé bien voici un Nain qu'elle n'envoûtera pas si aisément. J'ai l'œil du faucon et les oreilles du renard."
∎ "Le Nain respire si fort que nous aurions pu le tuer dans le noir."
∎ " Même la plus petite personne peut changer le cours de l'avenir."
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| II - Les Deux Tours |
Même si le niveau de ce deuxième volet est légèrement en deçà de ceux des deux autres, il n’en reste pas moins un des meilleurs films produits au cinéma.
Les Deux Tours, sorti en décembre 2002, est la suite inévitable de
la Communauté de l’Anneau, un peu plus sombre mais aussi plus grandiose. Après la disparition de deux de ses membres, la communauté se sépare en trois groupes.
Frodon et
Sam, maintenant investis de leur mission, à savoir se rendre sur le territoire de l’ennemi pour détruire l’
Anneau Unique, remarquent qu’ils sont suivis par
Gollum, une étrange créature corrompue par l’
Anneau. Merry et Pippin se font capturer par des
Uruk-hai, des êtres malfaisants. Ils vont réussir à s’échapper pour trouver un allié inattendu : l’
Ent Sylvebarbe. Quant à
Aragorn, Gimli et Legolas, ils partent à leur recherche et font route vers le
Rohan. On découvre des lieux inouis, majestueux, comme
Minas Tirith ou le Gouffre de Helm, qui ont été portés à l’écran de façon incroyable.
Le film dure 3 heures (3h30 en version longue) et démarre sur une musique frissonnante qui nous replonge immédiatemment dans l’univers de la trilogie, à savoir
Foundations of Stone, qui constitue ce que j’appelle la
musique de l’Anneau. Le début de ce deuxième volet nous offre une scène sublime, qui est également surprenante. Ce film diffère du précédent car il nous montre de nombreuses batailles. Elles sont très présentes mais belles et brillamment filmées. Elles sont même parfois sujettes à des moments d’humour bienvenus entre l’elfe
Legolas et le nain
Gimli. Le seul inconvénient que je reprocherais au film est de ne pas mettre assez en valeur les personnages de
Frodon, Sam et Gollum, qui sont les trois personnages les plus cruciaux de cette trilogie. Surtout qu’
Andy Serkis est incroyable dans le rôle de
Sméagol/Gollum, vile créature qui n’en demeure pas moins touchante.
On assiste dans le film à la découverte de nouveaux personnages, plus secondaires mais tout aussi fascinants. On en apprend plus sur le territoire du
Rohan, avec
Eowyn, Théoden, Grima Langue-de-Serpent, ainsi que sur
Faramir, le frère de
Boromir.
Les Deux Tours est également plus impressionnant en termes d’effets spéciaux. On peut le dire : on en prend plein la vue. A commencer par la
bataille des Ents, la révolte de cette forêt et de ces personnages étranges contre une menace imminente. De plus, ces scènes sont tournées de telle façon qu’on en reste ébobi. Les mouvements de caméra sont maîtrisés, parfaits et entraînants. Mais ces effets spéciaux sont mineurs comparés au travail collossal qui a été fourni pour faire le film. Des centaines de figurants ont été nécessaires pour certains passages, pour créer des scènes de combat incroyablement réalistes. Aussi, des kilomètres de moquette ont été utilisés pour préserver les lieux de tournage et éviter de détériorer la nature.
Ensuite, le scénario est intéressant, l’histoire évolue rapidement et de manière passionnante. On ne s’ennuie pas et l’émotion est toujours au rendez-vous. On sort de ce film avec un sentiment de nostalgie et de tristesse étrange.
Les acteurs sont quant à eux égaux à eux-mêmes. Aussi convaincants et touchants que dans
la Communauté de l’Anneau, ils crèvent l’écran dans certaines scènes, notamment entre
Elijah Wood (
Frodon) et
Sean Astin (
Sam), où on sent une réelle alchimie.
Miranda Otto est magnifique dans le rôle d’
Eowyn, ainsi que
Karl Urban (
Eomer) et
Brad Dourif (
Grima). Mais la palme est reservée à
Andy Serkis, qui a fait un boulot considérable dans le rôle de
Gollum. Car derrière cette petite créature ne se cachent pas que des images de synthèse. Si le personnage est si réaliste et réussi, c’est principalement grâce à l’acteur, qu’on ne voit jamais à l’écran mais qui a produit un travail impressionnant. Il a d’abord tourné avec les autres acteurs dans un costume bleu/vert qui fut effacé au montage, puis dans un studio, couvert de capteurs de mouvement pour donner du réalisme aux déplacements et à la gestuelle. Ensuite, il a énormément travaillé pour numériser les expressions faciales de
Gollum. Enfin, il est passé derrière le micro pour donner à son personnage la voix caractéristique qu’on lui connaît, mystérieuse et menaçante.
Pour finir, les musiques de cet opus sont à la hauteur des précédentes. Magnifiques, douces, stressantes ou tristes, ce sont grâce à elles qu’on apprécie le film et elles nous procurent de nombreuses sensations. Elles sont elles aussi signées
Howard Shore pour notre plus grand bonheur. La plus belle mélodie de cet album reste à mon goût
Evenstar.
D’une beauté renversante, cette musique retrace parfaitement l’esprit et l’ambiance du film. Vient ensuite une piste également incroyable et sublime, à savoir
Gollum’s song.
On retient enfin deux musiques incroyables. Premièrement,
Isengard Unleashed, qui est frissonnante à souhaits à partir de 2:20 et qui rappelle la sublime
marche des Ents, une des scènes les plus magnifiques et vibrantes du film. A écouter et ré-écouter. Pour finir, voici une puissante et merveilleuse musique,
Samwise the Brave. Elle nous transmet une émotion très intense à partir de 38 secondes, et je ne vois pas comment on peut y être insensible. Mais tout le score de ce film est à écouter, car il est sublimement orchestré.
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| Citations cultes des Deux Tours |
∎ "Et les arbres de quoi est-ce que ça parle, hein ? À part de la consistance des crottes d'écureuil."
∎ "Qu'est-ce qu'il fait ? Stupide Hobbit joufflu, ça les abime [...] Oh si, nous y résisterions. Gâcher ainsi du bon poisson. Nous, nous le préférons cru et frétillant. Gardez vos vilaines frites."
∎ "Décider ? Non. Nous venons juste de finir de nous dire bonjour [...] Ne soyez pas si hâtif."
∎ "Il bougeait encore parce que ma hache était enfoncée dans son système nerveux."
∎ "Partager ? Non. Des plantes mortes. Il ne comprendrait pas. Ça pourrait être de la famille. "
∎ "Tu as oublié l'un des personnages principaux : Sam Gamegie le brave. Je veux en entendre plus sur Sam. Frodon ne serait pas allé bien loin sans Sam. "
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| III - Le Retour du Roi |
Pour finir, voici le dernier volet de cette saga désormais culte,
le Retour du Roi. Sorti en décembre 2003, ce film est incontestablement le meilleur des trois. Il vous fera rire, sursauter, pleurer et frissonner. L’histoire est toujours de plus en plus sombre, où tout repose sur les épaules de
Frodon et Sam, qui s’approchent de la
Montagne du Destin. Gandalf, Aragorn et leurs alliés vont tout faire pour livrer bataille contre les innombrables armées de l’ennemi afin de détourner l’attention de
Sauron, laissant une minime chance à
Frodon d’accomplir sa quête.
Voici le film le plus spectaculaire de tous. Il est saisissant, impressionnant, grandiose et mythique. Sa durée hallucinante (3h20 au cinéma, et 4 heures en version longue), était tout simplement nécessaire pour nous montrer la dernière partie de cette incroyable épopée. Apparaît alors le personnage de
Dénéthor, l’Intendant du
Gondor, joué par
John Noble. Un personnage exécrable, qui refuse de se battre et d’aider le
Rohan contre l’ennemi, s’avouant vaincu par les forces sombres. Il ne se rendra compte de l’amour qu’il porte pour son fils
Faramir qu’à la toute fin.
Ce film contient un nombre impressionnant de scènes émouvantes, notamment grâce à
Viggo Mortensen (
Aragorn), en meneur des troupes à la fin du film, où il court au ralenti seul face à l’armée gigantesque du
Mordor. Cette scène est l’une des scènes les plus belles qu’il m’ait été donné de voir. Après 8 heures de film, ce passage est d’une intensité et d’une émotion très riches. Enfin, toutes les scènes avec
Frodon et Sam, principalement pendant toute la dernière demie-heure du film, sont exceptionnelles et j’ai du mal à imaginer comment ces séquences auraient pu être mieux réalisées. L’ascension de la
Montagne du Destin est tout simplement un moment d’anthologie.
Les effets spéciaux sont toujours au rendez-vous, on retiendra l’armée des morts-vivants ainsi que la bataille où les
Spectres Ailés et les aigles se joignent à la guerre.
Le dénouement est sublime, simple, triste mais inévitable. Lorsqu’on ressort de ce film, on y repense pendant quelques jours, encore immergés dans l’ambiance et l’émotion qu’il nous a procuré. Imaginer tout ce qu’ont vécu les personnages et la façon dont ils doivent se sentir à la fin de cette épopée donne un effet incroyablement nostalgique.
Pour finir, les musiques surpassent celles des deux premiers épisodes. A commencer par
The Return of the King. Cette incroyable piste de 10 minutes est un pur bonheur. Elle apparaît à la toute fin du film, et retrace toutes les musiques cultes de la trilogie, la musique des hobbits, du
Gondor, mais surtout le chant magnifique du roi qu’on peut entendre à 3:35 et qui est d’une beauté saisissante.
"Et Eärello Endorenna utúlien. Sinomë maruvan ar Hildinyar tenn’Ambar-metta". Ensuite, la musique qui est la plus magnifique à mon goût est
Twilight and Shadow. Ce que ressentent les admirateurs de la trilogie en entendant cette musique n’est tout simplement pas qualifiable. Il en va de même pour
Grey Havens et
The End of All Things (notamment à 5:05).
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| Citations cultes du Retour du Roi |
∎ Sam : "Vous m'avez réveillé en sursut. Qu'est-ce que vous faisiez ?"
Gollum : "Le sournois."
∎ "Je suis heureux que tu sois ici avec moi, Sam Gamegie. Ici, à la fin de toutes choses. "
∎ "Une mort certaine ? De faibles chances de survie ? Et bien, qu’attendons-nous ?"
∎ "Ça ne compte quand même que pour un !"
∎ "Vilain petit moucheron pourquoi est-tu grognon ? Dans la toile emprisonné bientôt tu seras... mangé."