Diana - d'Olivier Hirschbiegel - Critique

Diana - d'Olivier Hirschbiegel - Critique

      Diana a beaucoup de défauts, mais suite à mon énorme coup de cœur sur Spencer (je ne cesse de penser à ce film), je suis en ce moment dans une envie de découvrir Lady Di. Je ne sais presque rien sur cette femme car je ne me suis jamais intéressé à la famille royale britannique. Leur histoire, leurs protocoles, leurs mariages, je me fous de tout ça et j'essaie un maximum d'éviter d'en entendre parler. Cependant, je dois admettre que Lady Di m'a toujours fasciné (probablement à cause de sa triste disparition), car elle incarnait à mon goût la spontanéité et la générosité.

 

      Depuis que j'ai découvert Spencer (que, je pense, je vais revoir de très nombreuses fois tant il m'a bouleversé), je m'intéresse donc à la vie de Diana Spencer. Je sais que tout ceci est romancé, mais j'aime lorsque le cinéma me permet d'éveiller ma curiosité à ce point. Marie-Antoinette, de Sofia Coppola, avait eu le même effet sur moi : je me souviens avoir passé des jours à faire des recherches sur la reine, fasciné par son histoire. Spencer a eu le même effet sur moi, et donc, Diana m'a passionné.

Tags Critique analyse explication du film

Diana - d'Olivier Hirschbiegel - Critique
Diana - d'Olivier Hirschbiegel - Critique

      J'ai passé mon temps, en visionnant ce film, à le mettre en pause pour chercher des infos sur Wikipédia, à me demander sans cesse "attend, c'est un fait réel ou inventé, ça ?", à regarder des vidéos d'archive pour comparer. Je me répète, mais j'adore quand le cinéma me place dans cet état de curiosité intense. J'ai appris énormément de choses sur Lady Diana et ce film n'a fait qu'intensifier ma fascination pour cette femme extraordinaire. Pour quelqu'un comme moi, qui éprouve un désintérêt total pour la famille royale, Diana Spencer représente cette effronterie, ce naturel, cette spontanéité dont ils manquent cruellement. Diana m'a permis de découvrir dans le détail les actes de générosité, les actions humanitaires de cette femme et je trouve qu'en ce sens, le film est un bel hommage à la princesse.

 

      Je trouve dommage, cependant, qu'il ne fasse qu'effleurer ses thèmes. Diana aborde la popularité / starification de Lady Di, mais également la pression des paparazzi, l'état d'esprit de la princesse, ou encore, bien sûr, ses relations amoureuses. Cependant, le plupart de ces thèmes ne sont pas approfondis et j'aurais aimé davantage d'émotion ou de nervosité dans la construction du film. Spencer, pour sa part, se concentre uniquement sur un thème : l'état d'esprit de Diana (avec, en trame de fond, la pression médiatique et les contraintes du rang social), et il le fait merveilleusement bien. Diana, malheureusement, ne va pas assez loin et ne fait que présenter des faits. Il n'y a pas vraiment de place à l'émotion, ou alors elle est forcée et conventionnelle.

Diana - d'Olivier Hirschbiegel - Critique

       Naomi Watts est excellente dans son rôle, elle adopte les bonnes postures et les bonnes mimiques, mais je la trouve à mille lieues de Kristen Stewart, qui a su donner une grande profondeur et une émotion radicale à son personnage. J'ai été également ravi de revoir Naveen Andrews, que je n'avais pas revu depuis Lost, je crois. Cependant, malgré toute sa douceur et son talent, l'acteur ne sert qu'à présenter une relation amoureuse finalement assez convenue. J'admets avoir quand même eu un frisson à la fin du film lorsqu'on nous fait comprendre qu'Hasnat était bel et bien, pour Diana, l'amour de sa vie. Mais ça n'ira pas plus loin.

 

      En bref, Diana m'a permis de combler des lacunes en m'obligeant à me renseigner sur Lady Di, mais ce n'est pas un film que je retiendrai. Je dois me rendre à l'évidence : il faut que je fasse le "deuil" de mon visionnage de Spencer, qui me hante depuis que je l'ai vu.

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