Cela faisait très (très) longtemps que je n'avais pas été aussi hermétique à un film. La montagne sacrée, c'est 2 heures de délires érotico-scato-gores à n'en plus finir, avec tout ce qu'il faut en matière d'ésotérisme, de symboles, de Christ sous acide. Ce film représente tout ce que j'exècre au cinéma : un gloubi-boulga de scènes pompeuses, incompréhensibles, insupportables que ce soit visuellement comme sur le travail sonore (la musique, horrible, le son dégueulasse). Une sorte d'expérimentation qui, visiblement, a su trouver son public lorsqu'on voit l'incroyable popularité de ce truc abscons qui frise le spectacle d'art contemporain sur Arte à 3 heures du matin (ça va, calmez-vous, j'adore Arte, mais vous avez saisi l'idée).
Je vais vous dire, j'ai su que La montagne sacrée serait un supplice interminable dès la deuxième minute, et j'ai rarement eu autant raison. J'ai détesté chaque partie de ce film, que je ne cache pas avoir parfois (souvent, beaucoup) accéléré pour ne pas me farcir deux heures entières de cet objet inutile qui ne me parle absolument pas. C'était ça, ou couper net. Désolé à tous les fans de cette œuvre, car vous êtes nombreux, mais ce n'est pas sur ce blog que vous verrez vantés les mérites de ce charabia prétentieux qui cherche plus à choquer ou à être subversif, qu'à raconter quelque chose. J'aime l'expérimental, mais là c'est un rejet total. Grotesque, masturbatoire, étouffant et creux. En tout cas, absolument pas pour moi.