La fin de
Fight Club a immédiatement hissé ce film très haut. On y découvre que le personnage interprété par
Edward Norton (qui n'a pas de nom, ce qui aurait dû interpeller... Je l'appelerai donc
Edward Norton par abus de
langage) et le personnage de
Tyler Durden ne forment qu'un seul et même individu, le second étant le subconscient du premier, où sont tapies ses envies
refoulées.
Le film est vraiment bien fait, notamment lors des scènes entre
Edward Norton,
Tyler Durden et
Marla Singer, la femme qui intéresse beaucoup le personnage principal (qui est aussi le narrateur de l'histoire). Lorsqu'on prend conscience que tous les
actes effectués par
Tyler Durden sont en fait les agissements d'
Edward Norton, on ne peut que trouver ça génial. C'est
donc lui qu'il s'est infligé cette plaie sur la main, lui qui se frappait tout seul, qui a osé faire des choses dont il ne se serait jamais cru capable, poussé par sa deuxième personnalité. Lui
également qui a couché avec
Marla, chose dont il se croyait incapable et qui l'a rendu si jaloux de
Tyler Durden... La
fin de ce film est vraiment belle, lorsque notre personnage principal ne refait qu'un avec
Tyler Durden et qu'il regarde l'explosion de tous les bâtiments
comme s'il était au cinéma avec sa copine, sur fond de la magnifique chanson "
Where is my Mind" des
Pixies.
Je ne vois pas vraiment quoi dire d'autre pour ce final qu'il faut juste regarder et savourer, grâce au talent des trois acteurs,
Edward
Norton super crédible, qui n'en fait jamais trop,
Brad Pitt en personnage légèrement agaçant mais très intéressant et drôle,
ainsi que
Helena Bonham Carter, abonnée aux rôles excentriques et déjantés qui lui vont si bien (certainement la meilleure actrice des volets
d'
Harry Potter en
Bellatrix Lestrange).
Voir aussi : Les meilleurs films de 1990 à 1999, Les 20 fins de films les plus surprenantes, Seven (fin du film), American History X,
La 25e heure.