Orange Mécanique - de Stanley Kubrick - Critique

           Ravi d'avoir pu découvrir Orange Mécanique au cinéma, c'est une sacrée expérience de voir ce chef d'oeuvre de Kubrick sur grand écran. Mais que signifie "chef d'oeuvre" pour Kubrick ? Avec 2001 l'Odyssée de l'Espace, Les Sentiers de la Gloire, Shining, Eyes Wide Shut, Full Metal Jacket, Barry Lyndon, ce type n'a fait que pondre des films d'anthologie (ou presque), des piliers majeurs du septième art. Orange Mécanique aborde de nombreux thèmes passionnants, traités avec finesse, sans clichés, et surtout avec une virtuosité de réalisation impressionnante.

 

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           Ce film est, pour l'instant, mon deuxième Kubrick préféré (juste après Shining qui est pour moi indétrônable). Je n'ai ressenti absolument aucune longueur, ce qui est génial pour un film de 2h20. Tous les films de plus de 2h ne peuvent pas se permettre d'en dire autant, loin de là. Les étapes qui constituent l'évolution psychologique du personnage principal s'enchaînent avec facilité et j'ai eu beau voir ce film pour la 3e fois, j'ai toujours autant pris mon pied. Il y a principalement deux parties dans ce film : une première de 45 minutes, et le reste. Ces deux parties symbolisent deux facettes du personnage principal. Premièrement, on nous présente le Alex "méchant", tel qu'il est au naturel. Le film débute par un plan absolument génial, nous montrant le personnage principal assis dans son bar favori, un verre de lait à la main, fixant le spectateur de ses yeux diaboliques. Malcolm McDowell est juste immense dans ce film du début à la fin, parfois touchant, effrayant, poignant. Cette scène d'introduction met immédiatemment dans l'ambiance du film, avec une musique franchement géniale signée Henri Purcell. Je mets l'extrait ici car selon moi ce plan est une pure tuerie.




            C'est un film futuriste (en tout cas il l'était en 1971) qui nous montre le monde du XXIe siècle vu par Stanley Kubrick. Un monde de violence gratuite, de haine et de vices, symbolisés par le "pouvoir" pris par la jeunesse sur la vieillesse. Alex et sa bande sont de jeunes gens évoluant au coeur de ce futur très noir, ils se permettent tout et n'importe quoi, perpétuant les délits les plus abominables. Fous et insouciants, les jeunes sont devenus irrespectueux envers les gens, n'hésitant pas à saccager tout ce qu'ils voient, à frapper des SDF, à entrer par effraction chez les gens pour les violer, les piller et les torturer. C'est ce monde qui nous est ainsi présenté pendant les 45 premières minutes, et il semblerait que cette première partie ait suffit à faire fuir un bon nombre de spectateurs. Parmi les nombreuses critiques négatives que j'ai pu lire sur le net, beaucoup d'entre elles ont des arguments du type "je ne suis pas allé au bout, à la première demie-heure je n'ai plus supporté cette violence gratuite". Alors déjà, au niveau violence on repassera, car même si le film peut choquer par moments et qu'on comprend certaines réactions en 1971, aujourd'hui Orange Mécanique n'est pas insupportable à regarder, loin de là. A ceux qui affirment n'avoir jamais rien vu d'aussi insoutenable, j'ai envie de vous orienter vers un Irréversible (par exemple). Irréversible n'est pas non plus insoutenable, mais en comparaison Orange Mécanique est un conte pour enfants. Ceci dit, je ne tiens pas vraiment à minimiser la violence montrée dans Orange Mécanique. Certains passages horrifiants peuvent quand même nous mettre mal à l'aise l'espace de quelques secondes (comme, bien sûr, l'intrusion dans la maison et le viol (suggéré seulement) sur fond de "I'm Singing in the rain"), mais il n'empêche que les scènes restent paradoxalement assez amusantes. Evidemment, elles ne font pas rire à proprement parler, c'est plutôt un rire jaune, un rire agacé qui nous parcourt. Car même si les scènes sont horribles en soi, le personnage principal (bien qu'il soit une ordure) est franchement agréable et drôle. Et par ce procédé, Kubrick nous identifie au personnage principal car, plus tard, on se sentira bien mal d'avoir pu rire face à ces horreurs.



orange mécanique            La seconde partie est pour moi la plus passionnante. Alex bénéficie d'un traitement "tout nouveau", remède révolutionnaire qui va le forcer à devenir gentil et sain d'esprit. C'est ici précisément que réside tout le génie de cette histoire, car Kubrick imagine ici un remède-miracle affreux. Enfin, c'est plutôt à Anthony Burgess que revient ce mérite (il ne faut pas oublier que le film est une adaptation d'un roman), mais bref. L'idée est terrifiante et permet au film de se classer dans la catégorie des films d'anticipation : un traitement qui obligerait toute personne à se tenir tranquille, à rester docile. Les scènes de lavage de cerveau sont abominables (et c'est d'ailleurs pour moi ces passages qui sont les plus insoutenables car il s'agit de violence morale). Grâce à un lavage de cerveau (association de la nausée à des images choc), les scientifiques parviennent à rendre Alex bon. Mais bien évidemment, ceci pose le problème du libre-arbitre, du choix. Peut-on dire qu'Alex est devenu bon, alors que la bonté est une question de choix ? De même, peut-on dire qu'Alex est devenu bon alors qu'il est juste contraint à ne pas être mauvais ? Autre question terrible que pose le film : et si ce lavage de cerveau était utilisé à des fins plus maléfiques (on pourrait imaginer rendre un homme dangereux avec cette méthode). Ceci est mis en valeur par la musique de Beethoven, merveille du monde que le personnage principal ne peut plus supporter, et pose immédiatemment les limites d'un tel traitement. Qui plus est, alors qu'on a assisté pendant près d'une heure à toute l'horreur et la cruauté dont le personnage principal était capable, on ne peut s'empêcher d'éprouver pitié et compassion à l'égard d'Alex. Effectivement, son passage en prison lui a fait comprendre qu'il ne voulait plus être mauvais. Il se confie d'ailleurs à un prêtre pour lui dire qu'il veut absolument "devenir bon". Sauf qu'en le forçant à devenir bon, son changement de comportement n'aura pas été un choix mais un supplice. Et c'est alors que, sous nos yeux, Alex tombe nez à nez avec toutes les personnes à qui il a fait du mal au début du film : le clochard, ses anciens amis devenus flics (à propos, les flics ne sont pas mis à l'honneur dans ce film...), le petit vieux devenu veuf. Sauf qu'à présent, il ne peut plus se défendre et n'a d'autre choix que de subir les différentes vengeances de tout le monde. Cette partie du film est vraiment très dramatique, impression accentuée par l'ambiance et la voix off, ainsi que les musiques toujours aussi sublimes. Il s'agit d'une descente aux enfers terrible pour le jeune homme qui récolte les retours de la violence qu'il avait semée. La fin de ce film est à la fois pessimiste et optimiste (il "guérit", réellement cette fois), j'avoue ne pas encore savoir qu'en penser, et j'aimerais connaître vos avis là-dessus.



           Bref, ce film est un chef d'oeuvre d'anticipation, qui s'incrit dans un univers futuriste malsain et troublant. Pour moi une oeuvre majeure du 7e art, sans hésitation l'un des meilleurs films qu'il m'aient été donnés de voir.


        



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E
<br /> 2001 de Kubrick est un de mes films préférés mais je suis passée à côté d'orange mécanique, n'ayant pas compris le but de ce film au final<br />
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N
Là je ne suis pas d'accord.<br /> C'est la justement qu'on voit tout le génie de Kubrick, même aujourd'hui ce film est toujours futuriste ! C'est du moins mon ressenti.
S
<br /> <br /> Le léger problème d'Orange Mécanique c'est que c'est un film futuriste mais qu'aujourd'hui ça ne fait plus très futuriste... Mais ça reste dans l'air de temps avec la décadence de la jeunesse et<br /> cette idée effroyable du conditionnement des hommes par le lavage de cerveau. Sur la forme ce n'est plus très "futuriste" mais sur le fond c'est assez avant-gardisme, j'aime bien. Et puis y'a<br /> vraiment des scènes à la Kubrick géniales, comme toute l'intro surpuissante (je trouve).<br /> <br /> <br /> <br />
K
<br /> Pour le coup, c'est la 1ere fois que je préfère la fin d'un film à celle du livre (Kubrick
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S
<br /> <br /> Ouais faudra que je lise le livre un jour, enfin tous les livres dont s'est inspiré Kubrick en fait (j'ai lu que Shining dans le lot) !<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Bon film malgré le côté pompeux inhérent à Kubrick. Une ambiance et un visuel vraiment unique mais pour ce qui est du message, on repassera. Le film fait l'impasse sur quelques éléments<br /> importants (notamment la guérison d'Alex qui doit être plus ou moins expliquée si je me souviens bien) mais la plus grosse erreur de Kubrick fut surtout de ne pas tenir compte du dernier chapitre<br /> de Burgess. L'histoire ne se termine pas dans la chambre d'hôpital mais plusieurs années après, et ça change vraiment tout. Notamment en ce qui concerne le titre d'Orange Mécanique.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> J'ai pas lu le livre, personnellement j'aime cette fin et je trouve que le message passe bien, mais j'essaierai de lire ce dernier chapitre.<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Je me suis également longtemps posé la question. L'explication la plus plausible que j'ai trouvé est que c'est un nouvel élément (en plus du test psychologique et de la toute dernière image) qui<br /> nous prouve qu'Alex est redevenu aussi mauvais qu'au début. Moralement parlant, le "bon" choix aurait sans doute était de dénoncer publiquement la méthode Ludovico ; mais ce choix ne lui aurait<br /> rien apporté en comparaison de ce qu'il obtient avec le soutien du gouvernement (moralement parlant, le "mauvais" choix) : le job qu'il veut, avec le salaire qu'il veut et surtout, ne plus avoir<br /> à se soucier de l'écrivain dont il a violé la femme.<br /> <br /> <br /> Ce choix qu'il a fait nous prouve qu'il n'est intéressé que par sa propre personne et non pas par ce qui est considéré comme étant le "bien" (dénoncer une méthode inhumaine).<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Ouais effectivement c'est pas mal comme vision des choses ;) Merci !<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Merci pour ta réponse :)<br /> <br /> <br /> Dans mon interprétation, je n'exclus pas l'hypothèse de l'intervention médicale, au contraire. Je pense comme toi, j'ajouterais même le passage où Alex nous dit avoir rever d'hommes trifouillant<br /> dans son cerveau.<br /> <br /> <br /> En fait, je ne voulais pas dire que le traitement n'avais servis à rien sur un plan médical mais qu'il était inutile parce qu'il a conduit Alex à se suicider, à la mort. Il est donc aussi malsain<br /> que la personnalité d'Alex au début, qui lui-même donne la mort.<br /> <br /> <br /> Je voulais aussi en profiter pour te dire que je trouve ton blog bien sympa et super intéressant !<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Merci Sinon et bien je pense que cette interprétation de la fin d'Orange Mécanique est convaincante. Là où je suis le<br /> plus dubitatif, par contre c'est à propos des dernières répliques et de la dernière image du film. Alex veut bien collaborer avec le ministre ?? J'ai du tout compris ce choix. Mais est-ce un<br /> choix ?<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Bien qu'Orange Mécanique n'étant pas mon Kubrick préféré, je dois dire qu'il se situe en haut de liste. Je te rejoins sur tout ce que tu as dis, c'est une merveille de torture psychologique. La<br /> scène de viol, par exemple, est terrible. N'étant que suggérée, notre imagination fait le reste et le résultat est tout de même choquant. Après on aime ou on aime pas, mais c'est un trait (le<br /> côté choquant, malsain) qu'on retrouve souvent chez Kubrick.<br /> <br /> <br /> Je dois aussi te dire que je trouve l'analyse que tu fais de l'usage possible du traitement (rendre les gens mauvais), particulièrement intéressante. Je n'y avais jamais pensé en regardant le<br /> film.<br /> <br /> <br /> Enfin, concernant la fin, j'aurais tendance à penser que c'est une sorte de clin d'oeil du réalisateur qui vient appuyer la critique. Du genre : "vous voyez bien que ça servait à rien, il est<br /> redevenu le même ; on ne soigne pas le mal par le mal". Parce qu'avant tout, je pense que le film est une critique de ce que risque de devenir la société (dirigée par la violence et la haine) et<br /> de ce qu'est prêt à faire le gouvernement (quel qu'il soit) pour résoudre les problèmes.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> J'iame bien ta version, même si ce "test" avec les bandes dessinées me donne l'impression qu'il n'est pas redevenu le même sans une aide médicale. Pourtant l'idée qu'on ne soigne pas le mal par<br /> le mal est géniale, donc je ne sais pas trop qu'en penser ^^ En tout cas merci d'avoir pris le temps de commenter ce film !<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> Ben moi je le dis ^^ Mon film préféré de Kubrick avec The Shining, le plus grand rôle de Nicholson au cinéma avec Vol au Dessus d'un Nid de Coucou.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Je suis totalement d'accord avec ce commentaire :D<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> Pour ma part, le plus grand film qu'il m'est été donné de voir. J'avais lu le roman de Burgess avant et je suis resté sur le cul à la fin de la projection au ciné. Pour moi, il y a un avant et un<br /> après Orange Mécanique en tant que cinéphile.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Ouais, j'irai pas jusqu'à dire ça, mais c'est clairement l'un des plus grands films que j'ai pu voir !<br /> <br /> <br /> <br />
H
<br /> <br /> Ah Shining au ciné ça doit donner... J'irai bien avec toi sur le coup... :)<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Ouais ça doit être pas mal !<br /> <br /> <br /> <br />
Z
<br /> <br /> Alors t'es dans une période Kubrick ces temps-ci?<br /> Comme tu le sais je ne suis pas fan du bonhomme même si je reconnais sans peine son génie, qu'on retrouve autant dans ses visuels (tous ses films sont magnifiques) que dans ses props, mais dans<br /> la même catégorie de cinéma dit "réaliste" et "intellectuel" je préfère largement des types comme Martin Scorsese (et oui, le cinéma de Scorsese est intellectuel ET visceral, même si tout le<br /> monde est prêt à dire le contraire, mais je m'égare....)<br /> Orange Mécanique, je l'aime beaucoup... Je trouve la première heure jouissive à mort, par contre je suis légèrement refroidi par la fin chez l'infirme qui me fait chier à mort... Le propos, aussi<br /> subversif soit-il, ne rattrape pas ça...<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Ouais je peux comprendre, même si sur 2h10 ce passage ne dure que 15 minutes Sinon je préfère très largement le<br /> cinéma de Kubrick à celui de Scorsese, notamment dans le visuel c'est clair mais surtout dans les propos. Les idées de Kubrick (ou plutôt celles dont il s'est inspiré dans les livres qu'il<br /> adapte) me parlent beaucoup plus.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Sinon oui c'est la période Kubrick, puisque le cinéma près de chez moi passe tous les Kubrick (ou presque) depuis début juillet. Je finirai le marathon avec Shining lundi soir ;)<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Il se dit que c'est le film de Kubrick qui a le moins bien vieilli car le plus tape à l'oeil en définitif !<br /> <br /> <br /> Moi je le trouve décalé, et pour ceux qui ont du le voir en 1971 et pour notre époque aussi. Un genre d'ovni inégal traversé d'idées de génie, à peu près ça oui !<br /> <br /> <br /> Ou alors j'ai mal compris la fin, mais il me semble qu'au tout dernier plan Alex semble retrouver ses vieux démons ; ce qui reviendrait justement à critiquer de plein<br /> fouet les méthodes employées pour conditionner l'esprit : l'esprit est libre de toutes pensées, la vraie liberté se trouve là (attention !, sans cautionner pour autant la violence<br /> gratuite dont il est question dans le film). J'ai perçu ça comme message ... mais c'est perso.<br /> <br /> <br /> Il semblerait aussi que Kubrick affectionnait la construction en 2 temps dans ses films : Full Metal Jacket est foutu pareil .... et à chaque fois la musique est en parfaite adéquation avec<br /> les images.   <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Ouais c'est vrai qu'il y a souvent deux périodes dans les films de Kubrick (avec parfois un entracte, même), c'est plutôt pas mal. La fin du film, je pense qu'il est redevenu comme avant oui, à<br /> savoir qu'il retrouve ses anciens démons comme tu dis. Il peut à nouveau écouter du Beethoven, il peut dire toutes sortes de conneries lorsqu'il imagine des dialogues sur les images qu'on lui<br /> présente. Par contre je ne pense pas que c'est son esprit qui ait repris le dessus, je crois juste que les médecins sont parvenus à lui supprimer les nausées en trifouillant son cerveau (si j'ai<br /> bonne mémoire, c'est dit clairement).<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> LE meilleur film de Kubrick ! Et j'ai envie de dire à ceux qui pensent que la violence est gratuite qu'il regarde n'importe quel film d'horreur pour voir ce que c'est vraiment que de la violence<br /> gratuite. Pour parler plus précisemment du film, il faudrait que je le revois, car il n'est plus très frais dans ma mémoire, mais Kubrick et Burgess (que tu fais bien de citer) livrent une<br /> réflexion complexe sur la violence (inhérente à l'Homme), sur la volonté de l'Homme de vouloir contrôler cette violence. Un thème toujours (voir plus) d'actualité. Une chose m'a toujours frappé<br /> dans Orange mécanique, c'est ce retournement de situation finale, où les victimes du passé deviennent les bourreaux, et inversement. J'aime bien ce côté ironique.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Oui j'ai adoré aussi ce retournement de situation, c'est dramatique et la musique met bien en valeur les scènes et le pathétique du personnage.<br /> <br /> <br /> <br />