Si ça continue je vais devenir accroc aux films de Sergio Leone. J'essaie de ne pas les regarder trop vite pour garder le plaisir (je finirai
certainement par Il était une fois dans l'Ouest haha), mais ça va être dur.
J'adore le style, l'ambiance, les personnages, la musique d'
Ennio Morricone, bref, tout est excellent dans
Pour une poignée de dollars (film qui a presque la 50aine, ça fait bizarre). Même si je connaissais un bout de la fin puisque j'ai dû voir
Retour vers le futur II une dizaine de fois (Biff Tannen regarde le film dans sa piscine), j'ai pris mon pied pendant 1h40. D'ailleurs je
pense qu'à présent, je vais pouvoir savourer
Retour vers le futur III encore plus. Rien que le générique de départ, bien stylé, nous met dans
le bain, et ensuite ça commence direct. J'ai beaucoup aimé le postulat de base : un mec arrive dans la bourgade de San Miguel à la frontière mexicaine et se retrouve entre deux bandes rivales :
les Baxter et les Rojo. Bien sûr ce mec c'est
Clint Eastwood, l'Homme sans Nom qui fait l'objet de cette trilogie du Dollar. C'est dingue la
classe qu'il peut avoir. Dès le début, quand il arrive au village et se sert à boire dans le puits, c'est génial.
Ce que j'aime avec ces westerns, c'est que la musique arrive vraiment juste quand il faut. La BO est absolument sublime, mais elle n'est pas
omniprésente, et c'est parfois cette absence de musique qui fait le point fort du film. Les passages sans son nous font profiter du silence du paysage et c'est carrément classe. L'entrée en
matière de
Clint Eastwood est jubilatoire, lorsqu'il demande à des mecs de s'excuser auprès de sa mule avec son regard de tueur. Y'a pas à
dire, cet acteur est colossal et nous montre là tout son charisme, avec son Stetson, ses yeux plissés, son cigare au coin de la bouche et ses répliques de taré. Bref, j'ai adoré d'un bout à
l'autre, avec ces cadrages et ces gros plans sur les yeux et les mains, et bien sûr le duel final ultra-mythique et bien pensé. La grande classe quoi.