1. La Belle et la Bête (1991)
J'ai longtemps hésité avant d'attribuer cette première place. Mais ça reste LE dessin animé à ne pas manquer. Pourquoi ? Tout d'abord, même s'il est destiné à un jeune public,
Disney réussit à nous émouvoir dans ce film. Les personnages sont profonds, surtout celui de
la Bête, que j'adore. Ce pauvre homme condamné à vivre une vie éternelle sous la peau d'un monstre horrible s'il ne parvient pas à séduire le coeur d'une femme. Il nous fait presque pitié, exclu de la société, seul dans son immense château, monotone, macabre. Il est triste et exprime cette tritesse par la violence et un mauvais caractère. Jusqu'à ce qu'un jour, un vieil homme passe par là pour faire de ce château un refuge, car il est poursuivi par les loups. La bête l'enferme alors, mais la fille du vieil homme vient le chercher et fait preuve d'un amour immense en promettant de rester prisonnière à vie de la bête si le "monstre" laisse partir son père malade... Ce "monstre" se révèle, à l'aide de ses domestiques (chandeliers et compagnie, surtout
Lumière et
Big Ben très drôles), être un être plein d'amour et de coeur. On exprime une émotion forte lorsque, même s'il est amoureux de
Belle, il la laisse partir pour qu'elle sauve son père, abandonnant ainsi l'espoir qu'il avait regagné de rompre la malédiction. On a aussi beaucoup d'émotion lorsque la bête dit à ses domestiques "
Comment puis-je y croire... Elle est si belle... Mais regardez-moi !!" d'un ton de rage. Ensuite, il faut voir ce film pour les musiques sublimes et merveilleuses ("
C'est la fête"), ainsi que l'humour qui est au rendez-vous. Le personnage de
Gaston est assez amusant (la musique "
Leee plus beau c'est Gaston" est vraiment drôle (
à revoir ici)), et c'est certainement l'un des méchants les moins méchants des films
Disney. Mais je retiendrai vraiment ce dessin animé pour toutes les preuves d'amour qu'il nous apporte, toute l'émotion qui en dégage, et aussi pour la magnifique morale sur la beauté intérieure et la méchanceté gratuite des humains face à la différence. Sublime, on en sort assez bouleversé ! Ce dessin animé ne vieillira jamais et restera toujours un grand classique, je le ferai voir à mes enfants si j'en ai un jour. C'est très beau et la nostalgie est immense.
2. Le Livre de La Jungle (1967)
Un des multiples chefs-d'oeuvres de
Walt Disney lui-même, certainement le plus triste et nostalgique d'entre tous. J'ai toujours la VHS et je prends encore un énorme plaisir à le revoir. J'ai 23 ans et c'est pour moi un réel bonheur de retrouver les dessins animés de mon enfance.
Le livre de la jungle, que je trouve très beau, est absolument pas ennuyeux. C'est vraiment un gros chef-d'oeuvre. Il date de très longtemps et personne n'a jamais oublié les musiques de ce dessin animé (en particulier celle de
Baloo, personnage sympathique et plein de coeur, mais aussi la chanson du
Roi Louis "
Je voudrais être un homme"). Même si c'est un dessin animé pour enfants, il dégage une très grande morale qui est un peu implicite dans le dessin animé par rapport aux autres
Disney. En effet
Mowgli apprend ce qu'est l'amitié, un des plus beaux sentiments de la vie. Ce qui le pousse à verser des larmes à la "mort" de
Baloo. A noter le grand moment d'émotion quand
Baloo se retrouve allongé sous la pluie (mort ?) et que
Bagghera parle de la bonté de cet ours qui aura été noble et courageux, d'avoir donné sa vie pour
Mowgli. "
C'est dans le tels moments que l'on reconnaît ses amis". J'aime beaucoup aussi le moment ou
Baloo doit partir avec
Mowgli pour le village, mais que
Baloo ne veut pas le faire. Il dit à
Bagghera "
Je peux attendre l'aube pour lui dire ?" et celui-ci de répondre "
C'est le matin déjà...". Un grand moment de magie et de tristesse que les dessins animés actuels n'arrivent plus à atteindre (essayent-ils seulement ?). Le grand méchant de ce film n'est pas vraiment l'humain, contrairement à d'habitude, mais le tigre
Sher Khan, ainsi qu'un serpent hypnotiseur,
Kaa. L'humain est vu comme mauvais par
Baloo mais le film se termine de façon optimiste avec une ouverture vers une civilisation accueillante. Contrairement aux autres films de
Disney,
Le Livre de la jungle ne laisse pas énormément de place à l'humour (même si les petites querelles entre l'ours et la panthère sont très amusantes et que
Baloo fait rire). Même les trois vautours sympathiques qui s'emmerdent ("
Que fait-on ? - Je ne sais pas, que veux-tu faire ?") évoluent ici dans un décor sombre et pluvieux. Bref, ce film est une merveille au niveau de l'émotion et de la nostalgie.
3. Le Roi Lion (1994)
Incontournable,
Le Roi Lion est certainement le dessin animé de
Disney le plus apprécié du public. La plupart du temps, dans les tops que j'ai pu voir, il arrive même en première position. Cependant, il est peut-être trop récent pour me donner toute la nostalgie et l'ambiance des deux précédents. Il est clair que c'est l'un des plus beaux dessins animés jamais faits et que les studios
Disney ont encore créé un film mythique bourré d'émotion. C'est un film qui reste gravé dans la mémoire de tout le monde à cause de la mort ultra-triste de
Mufasa, le père de
Simba. Une mort horrible qui a dû traumatiser et faire pleurer plus d'un gosse. Même en grandissant, on ne peut pas s'empêcher d'être ému par cette scène effroyable. En dehors de ça,
Le Roi Lion est l'un des rares (voire le seul) dessins animés de
Disney à ne pas mettre en scène l'être humain. On a ici une histoire basée uniquement sur la savane et le règne des lions, auxquels s'ajoutent de multiples animaux. Du côté des lions, on a donc
Simba,
Nala et
Mufasa, mais également
Scar qui constitue le gros méchant de l'histoire, constamment entourés de hyènes sanguinaires. Les personnages sont encore un point fort du film, avec les musiques géniales et mémorables ("
Je voudrais déjà être roi", "
Hakuna Matata"). Les acolytes
Timon et
Pumba sont absolument hilarants. Le phacochère et la mangouste ne manquent pas de faire rire et sont deux des personnages les plus attachants des contes de
Disney. Enfin,
Le Roi Lion est l'un des seuls films de
Disney à s'étaler aussi longtemps dans le temps, nous montrant la vie de
Simba, qui passe de l'enfance à l'âge adulte assez rapidement. Bref, un très beau film inoubliable.
4. Blanche-Neige et les 7 nains (1937)
L'un des plus vieux
Walt Disney mais également l'un des meilleurs. La qualité de
Blanche-Neige et les 7 nains passe avant tout par ces sept petits personnages, tous très attachants et purs. Semblables à des enfants, chacun d'entre eux est défini par un trait de caractère bien particulier et ainsi, les petits hommes sont immédiatemment reconnaissables (
Joyeux, Grincheux, Simplet, Prof, Timide, Dormeur, et BORDEL pourquoi il m'en manque toujours un ?). Tous vont tomber amoureux de
Blanche-Neige et ce sont
Simplet et
Grincheux qui sont de loin les plus attachants et les plus amusants.
Atchoum est également marrant (oui, ça m'est revenu d'un coup). La scène culte de ce dessin animé est pour moi la chanson des nains dans les mines. Toutes ces pierres précieuses qui brillent et scintillent ont émerveillé mes yeux d'enfants et ça me fait toujours un petit frisson de nostalgie. Tout ça accompagné du célèbre "
Hé ho, hé ho, on rentre du boulot" en sifflant. Vraiment magique. J'ai vu ce dessin animé depuis trop longtemps pour me souvenir exactement de sa morale, mais le thème de la beauté est récurrent, la reine (sa belle-mère, notons que ce statut familial est souvent mal vu dans les Disney) étant jalouse de
Blanche-Neige parce qu'elle est la plus belle du royaume ("
Miroir, miroir !"). Ce qui nous donne notre grande méchante de l'histoire, matérialisée par une sorcière abominable qui tente d'empoisonner l'héroïne avec la fameuse pomme. Un final assez effrayant pour des enfants, d'ailleurs.
5. Aladdin (1992)
Les studios
Disney nous plongent dans le monde arabe et c'est une réussite, car ça change un peu. Cependant, le principe du "méchant roi/méchante reine" est encore présent, comme souvent, puisque le mauvais personnage est un vizir,
Jafar, riche et puissant. Cet amalgame richesse/méchanceté est renforcé par le personnage d'
Aladdin, un homme pauvre au bon coeur. Heureusement, le film ne joue pas trop sur ce manichéisme puisque le sultan et la princesse s'avèrent être de gentils personnages. Le film insiste sur les différences sociales et le problème de mariage forcé et bien sûr, la morale finale sera que l'amour peut passer outre n'importe quelle barrière et qu'il ne dépend pas de la société dans laquelle on vit. L'un des personnages les plus intéressants reste
Le Génie, à la fois très drôle et très touchant. Un être sans aucune liberté, destiné à exaucer les voeux de tout le monde sans jamais pouvoir en profiter. La relation entre
Le Génie et
Aladdin est magique et merveilleuse, et on se prend d'affection pour les deux personnages tout en suivant leur parcours hilarant. D'autres sortent du lot, comme
Jasmine, le tapis volant mais également
Abu avec sa voix à croquer. Encore un vrai chef d'oeuvre de
Disney, donc, mais c'est quasiment un pléonasme.
6. Pinocchio (1940)
Un film d'animation qui tient du génie, encore.
Pinocchio est techniquement une perfection du dessin animé et d'après de nombreuses personnes, n'a jamais été surpassé de ce côté. De plus, le film s'impose grandiose par tous les thèmes traités et surtout son côté très sombre. Jamais un
Walt Disney n'aura été aussi noir, aussi effrayant.
Pinocchio évolue dans un monde terrifiant, et ne laisse presque pas la place à l'humour. Le film se distingue par sa tension constante, de nombreux passages pouvant traumatiser certains gosses beaucoup plus qu'avec
Blanche-Neige, comme la cruauté de
Stromboli, la transformation de
Pinocchio en âne sur l'île aux Plaisirs, les enfants étant vendus comme bêtes de traits pendant que le cri de
Pinocchio à sa mère se transforme en braiment. Brrr, j'en ai des frissons. Ou encore le moment où il se retrouve dans le ventre de la baleine
Monstro avec son père. Bref, le film est terrifiant et on atteint vraiment des sommets d'horreur pour un truc destiné aux enfants. A côté de ça, le personnage de
Geppetto est plutôt comique, tout comme
Gédéon et bien sûr
Jiminy Cricket, la conscience. Le principal sujet du film est la solitude, cette recherche de soi que
Pinocchio s'efforce de trouver. La volonté de
Geppetto d'avoir un fils s'associe au désir de
Pinocchio de devenir un vrai petit garçon. Et ce processus passe par l'apprentissage de la vie, puisque le pantin de bois va devoir apprendre que l'honnêteté est le meilleur mode de vie possible, par l'intermédiaire de son nez qui s'allonge (cet événement n'arrive qu'une seule fois mais il restera longtemps dans les mémoires). Pour finir, on a ici l'un des rares dessins animés de
Disney dans lequel les méchants ne meurent pas. Que ce soit
Grand Coquin comme
Stromboli ou
Monstro, ils sont simplement écartés et ne disparaissent pas. Bref, on a affaire à un énorme chef d'oeuvre de terreur qui prend également le soin de traiter plusieurs sujets profonds, souvent incompréhensibles pour les enfants.
7. Alice au pays des Merveilles (1951)
Tiré d'un roman de
Lewis Caroll,
Alice au pays des Merveilles est encore une oeuvre majeure de
Walt Disney, il est impossible de ne pas le citer dans ce top. Largement supérieur au
remake de Tim Burton , ce dessin animé est époustouflant de magie. Il nous transporte dans un monde totalement imaginaire où il n'y a pas de petit ou de grand, où chaque personnage est important et amusant. Les idées sont vraiment nombreuses et la multitude de personnages fait qu'on ne s'ennuie jamais.
Alice, Le Lapin Blanc, Le Lièvre de Mars, Le Loir, La Poignée de Porte, le Chat du Cheshire, les jumeaux Tweedle, La Chenille, Le Dodo, Le Charpentier et j'en passe : autant de personnages que de scènes humoristiques. J'ai un gros faible pour le
chat du Cheshire et son sourire immense, qui peut se rendre invisible à sa guise, ainsi que
Le Lapin Blanc toujours en retard, vraiment loufoque. Les méchants sont symbolisés par un jeu de cartes, avec la
Reine de Coeur et les soldats en forme de cartes. Même si le film manque peut-être d'émotions, il nous plonge dans un univers tellement improbable, surréaliste et insensé qu'il en est merveilleux et bourré d'idées. Certains n'accrochent pas, moi j'adore.
8. Dumbo (1941)
Encore un magnifique film sur la différence physique et le rejet des autres (comme la plupart des contes
Disney, sinon tous, il est inspiré de la littérature, ici d'une histoire de
Helen Aberson). Une femelle éléphant,
Madame Jumbo qui travaille dans un cirque, se voit livrer par une cigogne un nouveau-né. L'éléphanteau est mignon mais voilà : il a d'énormes oreilles, ce qui a bon goût de lui attirer les moqueries. Il gagne ainsi le surnom de
Dumbo (rappelons qu'en anglais, "dumb" n'est pas un terme très sympathique) et va se lier d'amitié avec une souris,
Timothée, qui va l'aider à tirer parti de son handicap. Ainsi, grâce à cette différence,
Dumbo va se démarquer des autres et finalement gagner le respect et la célébrité. Une morale toujours aussi bonne pour les enfants, bien qu'assez implicite pour eux (car ils ne voient ici qu'un éléphant qui vole), à savoir qu'il ne faut pas toujours allier différence physique et stupidité.
Dumbo étant un bébé (les animaux sont humanisés), il ne prononce pas une seule syllabe pendant tout le film ce qui fait de lui le seul personnage "phare" de
Disney qui est muet (le plus important qui suit étant certainement
Simplet). Le film a eu également pour conséquence un concept en psychologie appelé "effet Dumbo", qui stipule que "
l'accomplissement d'une chose d'abord considérée comme infaisable est toujours possible, suite à une auto-persuasion sous-tendue par un artefact qui disparait par la suite (ici une plume magique)". C'est en effet l'une des autres morales du fabuleux dessin animé.
9. Peter Pan (1953)
Après
Alice au Pays des Merveilles,
Walt Disney nous plonge encore dans un univers imaginaire par l'intermédiaire de
Peter Pan, un éternel enfant qui refuse de grandir. Là aussi, le personnage principal a donné son nom à un terme psychologique, le
Syndrôme de Peter Pan dont
Michael Jackson (entre autres) était touché. On a quelques personnages mémorables comme
La Fée Clochette, M. Mouche ou le
Capitaine Crochet (dont sont issues des blagues marrantes). Toute l'histoire du
Capitaine Crochet avec le crocodile
Tic Tac est intéressante et même amusante. Le crocodile est un personnage assez étrange car c'est l'un des gros méchants du film, mais qui ne semble s'attaquer à personne d'autre qu'au
Capitaine Crochet lui-même. Quant à
Peter Pan, il n'est pas des plus attachants (il faut avouer qu'il a une sale tête, non ? franchement il est moche) mais reste culte avec son costume moulant vert et sa capacité à voler. L'un des personnages principaux du film est
Wendy et restera également dans la mémoire du public, plus que les autres enfants de la famille
Darling. Le film a été sujet à pas mal de controverses, notamment le côté trop séduisant de la
Fée Clochette et les références à l'homosexualité, mais personnellement ça ne me fait ni chaud ni froid.
Peter Pan reste pour moi un dessin animé de mon enfance, bien que ce ne soit pas le meilleur.
10. Bambi (1942)
Il mérite certainement d'arriver plus tôt dans le classement mais le problème est que je ne m'en souviens absolument pas. A part
Panpan le lapin,
Fleur le putois, la glissade sur le lac gelé et la mort de la mère de
Bambi, qui a fait pleurer des générations entières de gosses et d'adultes, je n'ai aucun souvenir de ce dessin animé. Pourtant le sujet traité est assez intéressant, l'être humain étant encore vu comme un mal (ce sont des chasseurs qui tuent la mère de
Bambi). Le jeune faon, à présent seul, doit se débrouiller dans la forêt et s'émerveille devant les beautés que lui offre la nature, affrontant les diverses saisons mais découvrant aussi l'amour. Le personnage de
Bambi, maladroit et pataud, est assez amusant et touchant. Il découvre l'amour et l'amitié qui figurent parmi les thèmes principaux des films
Disney.
11. Les Aristochats (1970)
Les Aristochats se démarque principalement par ses musiques jazz comme "Tout le monde veut devenir un cat". C'est également le dernier long-métrage de Walt Disney avant sa mort en 1966. On suit trois chatons, Berlioz, Toulouse et Marie, les noms étant donnés ainsi en référence à trois artistes bien connus (Maria Callas, Henri de Toulouse-Lautrec et Hector Berlioz) ainsi que leur mère Duchesse. La petite famille est en effet abandonnée dans la ville, au coeur du danger. Heureusement, ils vont faire la rencontre de Thomas O'Malley, un chat de gouttière qui va les aider. Un dessin animé agréable.
12. Les 101 dalmatiens (1961)
Voilà un film vraiment mignon sur toute une clique de dalmatiens menacés par une méchante et riche femme,
Cruella. Celle-ci veut capturer les bébés chiens afin de se confectionner des manteaux de fourrure et n'a aucune sensibilité à l'égard des animaux. C'est un sujet intéressant et l'enlèvement des animaux est un thème qui sera repris dans
Les Aristochats. La vilaine
Cruella d'Enfer constitue sûrement l'un des plus gros méchants de toute l'histoire de
Disney, elle a marqué les esprits par sa folie et son statut de monstre. Le film a demandé énormément de boulot (trois ans et 750 dessinateurs) et nous présente un couple de chiens,
Pongo et
Perdita, incroyablement humanisés face à la perte de leur progéniture. Un film qui a grandement popularisé les dalmatiens aux yeux du public.
13. La Belle et le Clochard (1955)
Encore une scène culte pour
Disney, bien sûr, avec le fameux diner amoureux yeux dans les yeux et truffes dans les spaghettis. Un passage romantique que tout le monde connait et qu'on garde toujours à l'esprit quand il s'agit de parler de la Saint Valentin ou de choses comme ça. Le film traite encore de la différence et de l'acceptation sociale avec une chienne
Lady et un batard,
Clochard (les noms sont assez explicites !). Leur idylle va être perturbée par une tante,
Sarah, et, notamment, deux chats siamois (
Si et
Am, là encore on ne fait pas vraiment dans la subtilité mais c'est amusant). Pas le meilleur de
Disney, mais incontestablement un grand classique du genre avec de bonnes musiques.
14. Cendrillon (1950)

Souvent considéré comme l'un des meilleurs films de Walt Disney, j'avoue que ce n'est pas celui qui m'a le plus marqué, loin de là. On a encore l'idée de la méchante belle-mère et je n'ai pas accroché plus que ça au sujet traité (l'univers de conte de fées avec Prince Charmant, c'est sympa mais là j'ai du mal). Mais il faut bien avouer que ce dessin animé à été culte car c'est le stéréotype des formules et codes véhiculés dans les dessins animés. Cependant les musiques ne m'ont ni marqué ni vraiment touché, et toute cette histoire de pantoufle de verre/vair (il y a gros débat là-dessus attention !) a beau être cultissime, elle ne m'intéresse pas plus que ça. Même le sujet de l'évélation sociale (Cendrillon passant de bonniche à princesse, en gros) n'est pas des plus passionnants. Le dessin animé fait beaucoup intervenir la magie par l'intermédiaire d'une magicienne, justement, qui transforme les objets à sa guise. Par contre, les animaux sont attachants et plus particulièrement Jac et Gus, deux souris assez mignonnes. Un film culte mais loin d'être mon préféré.
15. La Petite Sirène (1989)
Celui-ci mériterait peut-être une meilleure place, mais les souvenirs que j'en ai sont assez faibles. Les aventures d'
Ariel la Petite Sirène et du poisson
Polochon ne m'ont jamais passionné mais je loupe sûrement quelque chose.
16. Pocahontas (1995)
Cette histoire indienne est sympa et le petit raton-laveur
Meeko franchement adorable, mais le scénario manque un peu d'originalité et on est loin des précédents films de
Disney. Ca ne m'a pas empêché de voir le film 5 ou 6 fois étant jeune. L'histoire d'amour entre
John Smith (dont la voix est celle de
Mel Gibson, ce qui en fait le premier film où on entend l'acteur chanter !) et la belle indienne
Pocahontas ne bouleverse pas les codes des studios
Disney et c'est logique. Cependant, on a un réalisme assez incroyable, notamment du personnage de
Pocahontas et de ses expressions, en témoigne la complexité du travail qui a été fait pour réaliser ce film. La vision des Amérindiens peut déplaire mais je n'y ai personnellement pas vraiment vu d'offense à ce peuple.
17. Robin des Bois (1974)
Le film s'inspire de la célèbre légende du justicier anglais mais également du
Roman de Renart. Ici, les héros de la fameuse histoire du temps de
Richard Coeur de Lion sont interprétés par des animaux et
Robin des Bois se retrouve donc dans la peau d'un renard.
Frère Tuck devait à l'origine être campé par un cochon mais ayant eu peur des protestations de l'Eglise, il a été mis sous les traits d'un blaireau (est-ce tellement mieux ?). Un dessin animé d'aventures et d'humour assez sympa au coeur de la forêt de Sherwood.
18. Rox et Rouky (1981)
Une touchante histoire d'amitié entre un chien,
Rouky et un renard,
Rox. Etant jeunes, les deux animaux jouent ensemble et s'amusent bien, ce sont les meilleurs amis du monde. Mais en vieillissant, l'un devient chien de chasse tandis que l'autre, plus sauvage, laisse la Nature reprendre ses droits. Leur amitié est donc rudement mise à l'épreuve par ce changement de contexte. On a ici deux personnages attachants, un renard jeune et naïf et un chien qui va être forcé à chasser, sous le contrôle de son maître. Touchant et beau, mais mes souvenirs sont limités.
19. Bernard et Bianca au pays des kangourous (1990)
J'ai vu ce film un grand nombre de fois étant gamin mais après réflexion, il n'est pas si exceptionnel que ça. Un banal film d'aventures qui est loin du niveau des précédents
Walt Disney. Les deux rats évoluent en Australie et même s'ils sont attachants et drôles, leur parcours sur le dos de
Wilbur l'albatros n'est pas des plus passionnants ni des plus originaux.
20. La Belle au Bois Dormant (1959)
Honte à moi, je ne l'ai jamais vu mais je sens que si ce film est absent du top, tout le monde va gueuler !
Voilà tout pour ce petit top qui m'a pris quand même pas mal de temps mais qui m'a replongé dans l'enfance. Ca fait du bien ! En petit bonus, une vidéo marrante sur toutes les ressemblances qu'on peut retrouver dans les différents films de
Disney. Certains trouvent ça révoltant, personnellement je trouve ça amusant (il est d'ailleurs probable que ces similitudes constituent une forme d'hommage au travail de
Walt Disney himself). Et puis entre nous, pourquoi changer une formule qui marche ?