La piscine - de Jacques Deray (1969) - Critique

    L'un des films figurant dans mes "Objectifs 2021" passant ce soir à la télévision, je ne pouvais pas rater une telle occasion. Comme souvent, je me suis lancé dans La piscine les yeux fermés, sans savoir si elle contiendrait une eau douce et agréable ou une eau chlorée irritante, et j'en suis ressorti plutôt très satisfait.

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La piscine - de Jacques Deray (1969) - Critique

   Ce sera juste une courte réaction car j'ai finalement peu de choses à dire sur ce film. Premièrement, ce qui m'a poussé à regarder La Piscine est la présence d'Alain Delon, que je ne connais pas suffisamment en tant qu'acteur mais que j'aimerais découvrir progressivement. Romy Schneider m'a toujours laissé indifférent ; je ne suis pas un grand fan de son jeu mais je me suis dit qu'elle pouvait peut-être me surprendre. Lorsque j'ai vu débarquer Jane Birkin, je n'ai pu cacher ma déception en lâchant un petit "eh merde". Je suis navré pour toutes les personnes qui lui vouent un culte, mais j'ai toujours eu des a priori négatifs sur elle et ce n'est pas La piscine qui me les a ôtés. Cependant, son personnage n'est pas très présent dans l'histoire et qu'elle n'est là que pour nourrir le coeur de l'intrigue. Ainsi, sa présence ne m'a finalement pas dérangé tant que ça. D'ailleurs, malgré son jeu fade et parfois exagéré, elle apporte ponctuellement un charme à certaines scènes.

 

    Le duo Delon-Schneider, lui, fonctionne à merveille même si les deux personnages auraient mérité d'être plus profonds. On sort du film avec l'impression qu'aucun protagoniste n'a été réellement développé. Lorsque le générique final apparaît, on quitte les personnages sans réellement connaître les sentiments et projets de chacun d'entre eux et j'ai perturbé par cet aspect. A aucun moment le désir de Jean-Claude pour Pénélope n'est clairement assumé, même s'il est parfois palpable au travers des regards, et on ne sait non plus que penser du personnage de Romy Schneider qui navigue entre la jalousie et le je-m'en-foutisme. Malgré tout, certains passages sont réussis et j'ai beaucoup aimé la tournure qu'a pris le scénario à un moment où je commençais à sentir poindre l'ennui. Je ne m'attendais absolument pas à ce revirement de situation et la fin du film, bien qu'un peu expéditive peut-être, a le mérite de nous laisser avec divers questionnements quant à l'avenir des personnages.

 

    En bref, j'ai passé un très bon moment devant un film dont je n'attendais rien de spécifique et, même s'il est probable que je l'aurai complètement oublié d'ici quelques mois, je ne regrette pas d'y avoir jeté un oeil.

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D
Bonsoir Seb, tu ne dis rien de Maurice Ronet? Toujours bien et tué pour la deuxième fois par Alain Delon après Plein Soleil. Concernant Jane Birkin, je ne suis pas fan non plus et son personnage est parfaitement antipathique. Bonne soirée.
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S
Bonsoir, effectivement je n'ai pas parlé de Maurice Ronet. Était-ce Pace que j'ai oublié de le mentionner ou parce que je n'avais rien à en dire ? Je dois avouer que je ne me souviens déjà plus du films dans les détails, en particulier concernant ce personnage !