Max Richter - Springs 1

Max Richter - Springs 1

      Max Richter est sans doute, avec Hans Zimmer et Philip Glass, l'un des compositeurs qui me fascine et m'émeut le plus. Je ne compte même plus le nombre d'œuvres dans lesquelles sa musique transcende le support de départ. Je parle régulièrement de lui et, lorsque j'ai besoin de me détendre, je mets mes écouteurs, lance Youtube et m'imprègne de ses titres et de toute l'émotion qu'il parvient toujours à capter si justement.

 

     Si j'évoque la scène du rêve de Valse avec Bachir ou de celle de Shutter Island, si je vous demande de me parler de The Leftovers ou de Perfect Sense (voir les vidéos en fin d'article), un point commun vient naturellement à l'esprit : la beauté et la grâce de ces musiques entêtantes, qui sont capables de nous hanter des jours durant. Max Richter a un style propre, il est capable de faire avec la musique ce que Terrence Malick peut faire avec des images : nous emporter ailleurs avec une incroyable poésie, une force indescriptible.

 

     Alors pourquoi est-ce que je mentionne à nouveau Max Richter sur le blog ? C'est vrai, après tout, je l'ai déjà fait il y a un an et demi à peine. Et bien, tout simplement parce que je viens d'apprendre il y a quelques jours que le compositeur sortait une nouvelle revisite des Quatre Saisons de Vivaldi et, évidemment, c'est merveilleux. Je ne vais même pas prendre la peine de décrire ça, ça ne pourrait jamais rendre honneur à ces cordes magnifiques soulignées par quelques notes aux tons mélancoliques. Je suis dingue de ça, bon dieu. Je pourrais me le passer en boucle une journée entière. D'ailleurs, c'est peut-être bien ce que je vais faire... Imaginez un peu ce morceau dans une conclusion de film. Il contient à la fois la vie, l'espoir, le drame. Bref, je vous laisse vous en emparer.

 

       Pour faire encore honneur au travail incroyable de Richter depuis toutes ces années, voici quelques morceaux qui me déchirent et me saisissent dès qu'ils me viennent aux oreilles.

 

      La musique "The Haunted Ocean 1" m'a, comme son nom l'indique, hanté pendant plusieurs mois en 2008 à la sortie de Valse avec Bachir.

 

      Cette scène de Shutter Island ne serait pas ma préférée du film si ce n'avait été pour "On the Nature of Daylight".

 

      The Leftovers n'aurait pas une telle atmosphère sans des musiques telles que "The Departure", qui fait à elle seule quasiment toute l'identité de la série.

 

       Je ne peux pas citer toutes les musiques de The Leftovers, mais on oublie trop souvent cette merveille qu'est "Dona Nobis Pacem 2", incroyable montée dramatique terrassante qui n'est pas sans rappeler la magnifique BO de The Village de James Newton Howard.

 

      Et puis, bien évidemment, Perfect Sense. Rien que pour Max Richter, le film vaut le détour. Ne me lancez pas là-dessus.

 

 

       Tout ça, bien sûr, c'est si on se limite à sa filmographie. Mais si on prend la peine de s'aventurer plus loin, Max Richter est un immense compositeur et il n'est pas difficile d'aller puiser l'émotion dans d'autres titres comme Sarajevo, plus lyrique, Dream 2, plus sombre, ou encore l'hallucinant Return 2, carrément déprimant à souhaits, comme fantomatique.

 

        Du coup voilà, quand ce mec sort de nouveaux titres, je suis excité et ému d'avance. Vous avez donc droit à un énième article, j'en suis désolé. Je vous laisse avec Meeting Again, qui m'a accompagné pendant une très grande partie de mon 2020-2021 et m'a permis de m'évader pendant des périodes plus sombres de ma vie.

 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article