Quelques films en vrac #16

Quelques films en vrac #16

      Aujourd'hui, parlons rapidement d'un vieux film français où Catherine Deneuve rayonne, d'une comédie "Sundance" qui a su me saisir au dernier moment, et enfin d'une autre comédie complètement stupide.

 

      Belle de jour (Luis Buñuel - 1967)

Quelques films en vrac #16

      J'ai envie de voir ce film depuis que j'aime le cinéma, mais je n'en avais jamais eu le courage. Maintenant que je l'ai vu, je réalise qu'il présente à la fois les qualités que j'espérais, et les défauts que je craignais. Catherine Deneuve, comme toujours, est splendide et son visage me fascine réellement. A chaque nouveau rôle, je lui découvre une facette que je ne connaissais pas et ça ne cesse de me surprendre. Je l'avais découverte avec Répulsion et ce film avait été pour moi une révélation à une époque où j'avais de profonds préjugés sur Deneuve. Bref, Belle de jour est plutôt agréable à suivre principalement grâce à l'actrice, plus mystérieuse que jamais avec un personnage qui ne dévoilera finalement pas tous ses secrets. J'ai beaucoup aimé l'alternance de scènes rêvées et réelles qui apporte un sacré plus au film, un côté décalé et parfois assez drôle. Malheureusement, je ne peux pas dire que le film m'ait transcendé ou passionné. Peut-être l'absence de musique m'a-t-elle déstabilisé...

 

      Me and Earl and the dying girl (Alfonso Gomez-Rejon - 2015)

Quelques films en vrac #16

      Je suis malheureusement ressorti de ce film avec la désagréable impression d'avoir été manipulé. Ce film (stupidement traduit This is not a love story en français) a l'avantage de tenir sa promesse : il ne sera pas question d'amour. Le problème, c'est que j'ai détesté toute la première partie de ce film, la faute notamment à un Thomas Mann inintéressant, avec peu de variations de jeu. Le film a tout de la comédie dramatique vue et revue pour ados, avec notamment cette voix-off agaçante et insupportable que je ne peux plus encadrer depuis longtemps. L'intro du film m'a fait pousser un long soupir. Vous savez, c'est du genre "Ca : c'est moi. Et lui, le gars que vous voyez faire la grimace, c'est Earl, mon ami. Je vais vous raconter mon histoire blablabla...". Rien que pour ça, j'ai failli arrêter mon visionnage mais, étant donné que je m'étais imposé de voir ce film en 2022, je n'ai pas lâché.

      En un sens, j'ai bien fait, car la présence d'Olivia Cooke est un vrai vent de fraîcheur et de douceur. Cette actrice est fabuleuse et m'a fait penser en son temps à Natalie Portman dans Garden State. Face au néant total du scénario, lourdement affublé de références cinématographiques sans saveur (on préférera largement Soyez sympa, rembobinez de Michel Gondry dont le film s'inspire probablement), c'est bien grâce à Olivia Cooke que j'ai pu tenir jusqu'à la fin. Et là, je dois admettre que la fin m'a pris par les sentiments. Les deux scènes finales m'ont ému, mais j'ai quand même eu le sentiment de m'être fait arnaquer. Cette histoire en elle-même ne m'aurait pas autant touché sans l'utilisation de la musique Big Ship de Brian Eno. Mon histoire avec cette musique remonte à très loin, j'en parlerai peut-être dans un prochain article. Du coup oui, j'ai été ému, mais pas grâce au film.

 

      Endiablé (Harold Ramis - 2000)

Quelques films en vrac #16

     Je ne sais pas ce qu'il m'a pris de regarder ça. J'ai vu Brendan Fraser + comédie + 1h30. J'étais trop fatigué pour voir un film "réfléchi", c'était donc parfait. J'aime Brendan Fraser depuis La Momie, il a un réel don comique que j'apprécie. Alors quand j'ai vu qu'en plus, le film avait été réalisé par Harold Ramis (à l'origine du délirant Un jour sans fin), je me suis décidé à lancer le film. Malheureusement, il est terriblement stupide... et pas suffisamment drôle pour justifier sa stupidité. Une fois que Fraser nous a fait rire 2 ou 3 fois avec ses mimiques, et qu'on comprend qu'Elizabeth Hurley n'est là que pour son atout charme (indéniable), on finit par se faire chier devant cette répétition de sketches souvent mal écrits, très inégaux et pas très drôles. Les maquillages sont affreux et limitent le jeu de Brendan Fraser. Liz Hurley surjoue le cliché de la diablesse sexy et franchement, le film ne présente aucun intérêt. J'ai eu trois éclats de rire parce que Brendan Fraser sait bien faire le con, mais ça s'arrête là.

 

 

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