2001 : l'Odyssée de l'espace - de Stanley Kubrick

           Qu'est-ce que j'ai pu être bête ! J'ai vu ce film pour la première fois il y a quelques années, et je ne l'avais vraiment pas aimé. J'avais trouvé ça infiniment chiant, sans intérêt, incompréhensible. Et dire que je lui avais même attribué le nom de "navet", j'ai honte... Alors peut-être étais-je extrêmement fatigué ce fameux soir, peut-être n'étais-je ni assez mûr, ni assez ouvert cinématographiquement (à l'époque : "c'est lent = c'est chiant", aujourd'hui c'est presque le contraire), et peut-être que le grand écran change carrément la donne. Certainement ces trois choses à la fois, en fait, parce que je viens de le revoir au cinéma et j'ai pris une grosse claque et je qualifierai dès à présent 2001, L'Odyssée de l'Espace de chef d'oeuvre culte, et Stanley Kubrick de génie quasiment visionnaire.

 

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           Autant le dire tout de suite : si mon cinéma du coin n'avait pas programmé ce film, je ne l'aurais peut-être jamais revu. Dans ma tête, j'avais terriblement lutté pour le finir, j'avais tenu jusqu'au bout de façon presque miraculeuse. Et pourtant, aujourd'hui je n'ai absolument pas souffert, c'est même plutôt le contraire. Je suis d'ailleurs ravi d'avoir radicalement changé d'avis sur ce film. J'étais à fond dedans, du début à la fin, si bien que je n'ai pas vu passer les 2h20. Même le gros trip final, qui m'avait tant rebuté la première fois, m'a subjugué. Faut dire que depuis quelques temps, j'ai appris à apprécier ce genre d'images un peu psychédéliques. Des images qu'on ne comprend pas nécessairement, mais qui nous clouent sur notre fauteuil. Bon, par où commencer pour parler de ce film ? Eh bien par le début : on a tout d'abord droit à quelques minutes de son sans image, une musique assez bizarre qui dure un certain moment. On ne sait pas bien pourquoi, mais on s'en fout : ça fout dans l'ambiance direct. Ensuite, le film s'ouvre avec un sublime plan, la Terre vue de l'espace avec la musique culte (Ainsi parlait Zarathoustra de Strauss) qui monte en intensité jusqu'à l'apparition du titre. Magnifique, frissonnant. Puis vient cette première partie concentrée sur une bande de singes il y a 4 millions d'années. Première chose qui me frappe : la photographie du film hallucinante. Les paysages sont sublimes, les images m'en ont mis plein la vue, et je raffole vraiment de ça, surtout au cinéma. Les plans sont longs, lents, certes, mais aujourd'hui je les ai savourés. Le mystère du film apparaît après quelques minutes : un énorme monolithe noir, posé ici au milieu de l'immensité désertique et qui affole d'abord les singes. Ceux-ci, attirés par leur curiosité, touchent l'objet lisse et pas naturel, avec méfiance. A partir de là, il semblerait qu'ils aient acquis une intelligence plus importante. L'un d'entre eux réalise que les ossements situés sous ses pieds peuvent lui servir d'outil, et c'est ainsi qu'a lieu le premier meurtre de toute l'histoire de l'humanité. Alors évidemment, l'idée d'un monolithe qui transmet la connaissance est excellente, je trouve, mais ce n'est pas la seule chose à retenir de ce prologue. J'ai éprouvé beaucoup de compassion et de tristesse pour la malheureuse victime de ce premier meurtre, allez savoir pourquoi. C'est finalement le premier acte de violence extrême commis au sein d'une communauté et ça fait frissonner.


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           Bref, à cette magnifique entrée en matière se succède un bond en avant dans le temps puisqu'on se retrouve alors en 2001, au coeur de l'espace. Deuxième chose qui m'a frappé : la qualité des images et des effets spéciaux. Le film date de 1968 et on pourrait croire qu'il a été fait aujourd'hui. Et encore, je suis sûr qu'aujourd'hui ça serait moins bien réalisé. J'ai trouvé l'incroyable réalisme des images impressionnant, elles paraissent plus vraies que nature (effet renforcé par la lenteur du film qui retranscirt le calme et le vide de l'espace). Les effets spéciaux sont loin d'être ridicules, ils sont au contraire sublimes et égalent largement ceux de maintenant. Comment est-ce possible ? Encore une fois, le génie de Kubrick fait ses preuves, car une grande virtuosité de réalisation se superpose ici à l'intelligence du propos du film. Les plans sont lents, mais ils sont beaux et le film est clairement un film contemplatif. Visiblement, je n'aimais pas ce style il y a quelques années, alors qu'aujourd'hui je raffole de ça. Qui plus est, je me suis efforcé de me remettre dans le contexte de la sortie du film en 1968 (un an avant le petit pas de Neil Armstrong). Effectivement, 2001 : l'odyssée de l'espace est probablement le premier film de science fiction nous offrant un voyage spatial aussi réaliste. A l'époque, c'était clairement du jamais vu et j'imagine dans quel état d'émerveillement devaient se trouver les spectateurs il y a 43 ans. On est vraiment plongés dans l'immensité et la profondeur de l'espace, et Kubrick fait tout pour qu'on s'y sente réellement. Et là encore, il fait preuve d'une intelligence plutôt rare de nos jours : à aucun moment le cinéaste ne va introduire de son au coeur du cosmos. Comme chacun sait (sauf peut-être un certain George Lucas), le son ne se propage pas dans l'espace et Stanley Kubrick respecte cette règle d'un bout à l'autre, ce qui donne une grosse crédibilité au film. On a alors droit à deux choix de sa part. La plupart du temps, le réalisateur a choisi de combler cette absence de son par de sublimes musiques (comme toujours chez Kubrick, de la superbe musique classique qui sublime les images avec brio). Et de temps en temps, il laisse les images totalement dénuées de son, nous permettant de pénétrer à 100% dans ce vide spatial. Peu de réalisateurs osent tourner des plans sans aucun son, cependant c'est osé mais magnifique. C'est de l'art, tout simplement. Le film est donc purement contemplaif (belles images, longs plans), tellement que la première parole ne fait son apparition qu'au bout de 30 minutes de film.


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         On suit alors deux intrigues centrées sur des astronautes. La première nous indique que le monolithe noir est de retour, puisqu'il est découvert par l'Homme sous la surface de la Lune. Toute cette partie du film est, je trouve, parfois un peu longue. Bien que ça passe très vite, certains passages ne m'ont pas emballé plus que ça (en fait je l'avoue ; je ne suis pas fan de la musique du Beau Danube Bleu). Ceci dit, à partir de la découverte du monolithe, le film est une merveille. Encore une fois (même réflexe que les singes), les astronautes ne peuvent s'empêcher de toucher l'étrange objet et on se demande bien quelles conséquences ça va provoquer. La deuxième intrigue, 18 mois plus tard, nous montre l'excursion d'un vaisseau en direction de Jupiter, là où convergent les ondes émises par le monolithe. Le vaisseau spatial est contrôlé par un ordinateur infaillible, HAL 9000. Celui-ci est humain, terriblement humain, mais jusqu'à quel point ? Ce "personnage" est franchement passionnant car il témoigne des inconvénients que pourrait avoir notre technologie (trop ?) avancée. Il ira même jusqu'à avoir des sentiments, une conscience à la toute fin, à l'approche de Jupiter. Je passe rapidement sur cette partie du film : les images sont belles, la réalisation impeccable, un peu de suspense lié au combat de l'homme contre la machine, tout est maîtrisé d'un bout à l'autre. Je voulais en arriver à ce trip final, qui m'avait rasé la première fois et que j'ai ici trouvé plus que supportable, voire génial (comme quoi les ressentis changent). On a une succession d'images qu'on ne comprend pas très bien, mais qui sont vraiment excellentes. Une espèce de délire qui dure un bon moment, jusqu'à la toute fin avec une musique qui monte en puissance.


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          Beaucoup se posent la question : comment comprendre ces images ? Personnellement, ma vision des choses m'évite cette question. Effectivement, tout le mystère de ses images est caché derrière cette unique question : "Qu'est-ce que le monolithe noir ?". Ici, je vais expliquer comment j'ai compris ceci, et ce n'est bien sûr qu'un avis subjectif (de toutes façons, il est clair qu'il n'y a aucune réponse plus valable qu'une autre : Kubrick a créé un film nous poussant à réfléchir et à nous faire notre propre interprétation, quiconque affirme détenir la vérité est donc un peu prétentieux). Bref, d'après ce que j'ai compris, ce monolithe symboliserait l'évolution et la connaissance. D'où vient-il ? Pourquoi est-il ici ? Là encore, toutes les théories sont possibles : il peut être d'origine extraterrestre, voire divine, ou autre. Je ne crois pas qu'il y ait de connotation religieuse dans ce film, je n'aime donc pas la deuxième possibilité. Par contre, s'il vient d'une espèce extraterrestre, je trouve une fois de plus le film extrêmement fin et intelligent. Rares sont les films qui entrevoient une espèce extraterrestre très différente de la nôtre. Souvent, on a droit à des créatures moches, avec des jambes ou des tentacules. Je trouve ça personnellement ridicule. C'est pourquoi 2001 est magnifiquement recherché, car (si on garde l'hypothèse de l'origine extraterrestre vaguement abordée dans le film) on a ici affaire à une chose pratiquement inimaginable par l'être humain : un objet permettant de transmettre la connaissance et l'évolution. C'est magistral, c'est beau, bougrement intelligent et subversif (je sais, je me répète). Bref, et comment se passe donc cette évolution ? Là encore, mon ressenti est le suivant : il y aurait plusieurs "étapes" dans l'évolution, des niveaux de compréhension et de lucidité que le monolithe nous aiderait à franchir. Le monolithe a premièrement aidé les singes à évoluer, en lui offrant l'intelligence suffisante pour utiliser des outils. Puis, l'Homme évolue tranquillement à partir de cette "aide", jusqu'à être capable d'accéder à un autre palier d'évolution. Pour accéder à ce prochain niveau, il doit avoir l'intelligence nécessaire pour accéder au monolithe. Or, celui-ci se trouve à présent sur la Lune. Conclusion : lorsque l'Homme sera suffisamment évolué pour atteindre la Lune, il pourra accéder à un stade d'évolution supplémentaire. C'est ce qui arrive au personnage principal (Dave, joué par Keir Dullea), à la fin du film, en atteignant Jupiter. Et c'est également la raison pour laquelle HAL refuse d'atteindre cet objectif : car il a peur du prochain stade d'évolution. Et voilà également pourquoi on ne comprend plus les images qui apparaissent dans le film. Dave "monte d'un niveau", si on peut dire, c'est-à-dire qu'il acquiert une intelligence et une lucidité plus importantes. Il est tout simplement "éclairé" et voit le monde de façon différente. Mais nous, simples spectateurs, ne comprenons pas ceci car nous n'avons pas l'intelligence nécessaire. Dave voit le monde de façon plus claire, son oeil voit les mêmes images que nous, mais il est le seul à les comprendre entièrement.


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          Et pour ceci, je pense qu'il ne faut pas chercher à comprendre la fin du film, il faut juste la ressentir, car selon moi Kubrick veut nous montrer qu'on ne peut pas les comprendre. Et là encore, je trouve ça infiniment intelligent et fin de la part de Kubrick. Car c'est également une chose à laquelle je pense de temps en temps : le fait que notre intelligence soit encore ultra-limitée, que nous ayons des oeillères qui nous empêchent de comprendre le monde. On croit tout savoir, mais on ne sait pas encore l'immensité de ce qu'il nous reste à comprendre... 2001 : L'odyssée de l'Espace est l'un des films les plus profonds que j'ai pu voir, car c'est bien la première fois que je vois cette hypothèse exposée dans un film, et de façon aussi belle. Kubrick fait preuve d'une ouverture d'esprit purement géniale, et j'adore ça. Le pire, c'est qu'il ne s'arrête pas là puisque visiblement, Dave vieillit au sein d'un monde futuriste (voit-il son propre avenir ? c'est possible, car ses capacités sont démesurées par rapport aux nôtres), puis rencontre le monolithe une seconde fois, au pied de son lit. Suite à quoi il atteint un stade encore supérieur (il est alors deux niveaux d'intelligence au-dessus de nous), et c'est là que le film se conclut avec le trip du bébé dans l'espace. Chose qu'on peut encore moins comprendre que le reste, et c'est ça qui est magique...


          Bref, pour conclure cet article, je trouve que 2001 : l'odyssée de l'espace est un sacré chef d'oeuvre, que ce soit visuel comme philosophique. Il nous montre des images sublimes sur des musiques magnifiques, tout en servant un propos diablement intelligent et pas si complexe que ça. C'est recherché, c'est bon pour les yeux et les oreilles, et c'est une merveille de réalisation (les plans sont travaillés et longs, contrairement aux films de maintenant qui ne cessent de zoomer bêtement sur les visages de ceux qui parlent). Chef d'oeuvre, donc... à côté duquel je suis passé toutes ces années.



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L
Stanley Kubrick était l’un des plus grands réalisateurs de sa génération. Ce film est l’un de ses plus grands succès.
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F
Je te cite :<br /> <br /> &quot;Eh bien par le début : on a tout d'abord droit à quelques minutes de son sans image, une musique assez bizarre qui dure un certain moment. On ne sait pas bien pourquoi, mais on s'en fout&quot;<br /> <br /> Pas tout à fait d'accord.<br /> <br /> Es-tu déjà allé voir un opéra dans un theatre ? Avant que le rideau ne s'ouvre, il fait sombre, et les musiciens jouent une introduction musicale, puis place au spectacle.<br /> <br /> Avec toute la musique classique dans le film, n'y vois-tu pas un rapport ? ;)
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S
Bonne analyse par contre je ne suis pas d'accord avec toi sur un certain point c'est ton interprétation de la fin du film dans lequel tu émet l'hypothèse que Kubrich cherche a nous montrer qu'on ne peut pas tout comprendre car en fait le film ce base sur la philosophie de Nietzch qui parlait de trois étapes de l'evolution de l'Humanité c'est a dire le sous-homme (singe) , l'Homme , et le Sur-Homme. Et donc finalement à la fin quand le personnage meurt dans son lit il accepte le monolith car il le touche et c'est cela qui le fait accéder au stade du Sur-Homme représenté par le foetus astral qui revient sur Terre!
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S
Oui, c'est plus ou moins ce que je dis ! Le spectateur, lui, n'est qu'un Homme. Il ne peut donc pas comprendre les visions et la dimension du &quot;Sur-Homme&quot;.
M
Resalut Seb. J'ai 52 ans et pour moi ce film est LE film de Science-Fiction. Heureux que tu l'aimes maintenant et c'est vrai que beaucoup de gens déteste la lenteur et le mystère. C'est un vrai &quot;trip&quot; ce film de Kubrick, qui interpelle notre intelligence, tiré d'un roman de Arthur C Clark. Trop de films aujourd'hui utilisent des bandes-sons tapageuses dans l'espace, lors d'explosions ou des déplacements de vaisseaux spatiaux. Pourtant dans l'espace c'est le vide, le SILENCE. Et c'est ce SILENCE qui rend le suspens si prenant. Seul 2001 de Kubrick l'a compris. Stars-Wars, c'est pour les enfants. À +
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A
En fait,<br /> Pour le bébé à la fin, <br /> le film pourrait être considéré comme un échantillon des étapes de notre évolution, et<br /> si chaque étape de notre évolution a été contrôlée de l'état de cellule à l'état d'Homme capable de voyager dans l'espace.<br /> Serait il improbable de se demander que s'il n'y a qu'une étape qui sépare le singe de L'Homme capable de voyager dans l'espace,qu' à deux étapes de là le bébé soit un embryon planétaire?
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J
Ah... j'ai l'impression d'être le seul à pas DU TOUT avoir apprécié ce film.<br /> Je suis assez déçus de pas comprendre pourquoi. ^^<br /> Mais sinon toujours aussi cool de voir ton avis et tes analyses ! :D
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J
Une seul fois hier soir, J'ai décroché à partir de l'intrigue sur Jupiter. En effet, je pourrait peut être le revoir mais pour l'instant j'ai pas particulièrement envie. ^^' <br /> Sinon c'est vrai que chaque plan est vraiment parfait mais au niveau du rythme, c'est long, trop long selon moi... <br /> Hormis, ce manque de relief, j'ai quand même bien aimé la réflexion avec avec le monolithe.
S
Combien de fois l'as-tu vu ? J'ai détesté la première fois.
M
<br /> Pour ma part mission accomplie ! 2001 est dans mes mirettes, c'est juste comme tu dis : UN CHEF D'OEUVRE !<br /> <br /> <br /> Et plus je vois des films, plus ceux de Kubrick deviennent des évidences, des objets cinématographiques intouchables, maitrisés de bout en bout.<br /> <br /> <br /> Ancien photographe, ceci expliquant "la plastique" irréprochable de son oeuvre. Techniquement parlant, il n'y a pas grand monde à son niveau.<br /> <br /> <br /> Pour le foetus, je pencherais plutôt vers une forme de renaissance éternelle. Le monolithe incarnant la passerelle vers l'éternité ... le summum d'une intelligence supérieure peut se trouver là<br /> non, c'est le graal de toute civilisation l'éternité !<br />
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S
<br /> <br /> Content de voir ton engouement sur ce film ! <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> C'est clair que les Kubrick sautent aux yeux comme des oeuvres magistrales et intemporelles, brillantes etc. Un sacré réal !<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> Ce film est une expérience visuelle et sonore hallucinante. Il traite d'un sujet universel et intemporel, il ne vieillira pas. Il faut clairement aimer la métaphysique pour apprécier ce film au<br /> risque de le trouver ennuyeux, d'autant plus qu'il est assez lent. Mais quand on sait le comprendre et l'aimer, c'est un chef d'oeuvre, un monument du 7ème art!<br /> <br /> <br /> La fin associée à Echoes des Pink Floyd est une tuerie orgasmique!<br />
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S
<br /> <br /> J'suis bien d'accord, j'ai mis du temps à l'apprécier mais maintenant j'ai même hâte de le revoir encore. Et c'est hallucinant comme l'image et la photographie sont nickels pour un film de 1968.<br /> Il est même plus beau et net que la plupart des films d'aujourd'hui.<br /> <br /> <br /> <br />
Z
<br /> <br /> Seb, je te conseille de voir Solaris d'Andrei Tarkovski, chef d'oeuvre de la science-fiction qui n'est pas sans évoquer 2001 dans son approche lente, contemplative et métaphysique de son sujet...<br /> J'ai adoré cette oeuvre, c'est un vrai chef d'oeuvre et au vu de tes gouts je pense que tu aimeras aussi!<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> J'ai vu celui de 2002 avec Clooney et je l'ai trouvée franchement pas mal, faudra en effet que je teste l'original !<br /> <br /> <br /> <br />
G
<br /> <br /> Je me permet de vous faire partager un petit lien : http://www.kubrick2001.com/<br /> <br /> <br /> Il s'agit en fait d'une animation en 4 partie, qui donne une (je dis UNE et pas LA) interprétation du film.<br /> <br /> <br /> C'est... assez poussé je trouve !<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Merci, c'est un flash plutôt bien foutu et j'suis d'accord avec la plupart des choses décrites dedans. Je connaissais pas !<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> 2001, l'odyssée de l'espace est un excellent film même s'il faut peut être avoir fumé une cigarette qui fait rigoler avant pour comprendre tout, surtout la fin...^^<br /> <br /> <br /> Sinon, une petite anecdote. HAL ne s'appelle comme ça par hasard... HAL est la suite de IBM (grande firme informatique de l'époque). H--->I, A---->B, L--->M<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Intéressant ce petit détail ^^<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> <br /> ah mais, tu peux avoir honte !!! ahahaha !!! carrément !!! <br /> <br /> <br /> je viens régulièrement par ici !... tu m'as fais découvrir pas mal de "trucs" ! c'est une trés bonne adresse !!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Merci Je vais essayer de revenir à un rythme plus important, et surtout de faire plus de petits dossiers sur les<br /> acteurs/actrices/réalisateurs. J'ai plein d'idées mais c'est trop volumineux come travail.<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> <br /> et ben dis donc !!!!!! il est pas trop tôt !!! (et jamais trop tard !)<br /> <br /> <br /> Quand je vous en avais déjà parlé, ou fais allusion à toi et Hélène et que vous parliez de "truc" chiant, de navet etc etc... les bras m'en tombaient !!! ça m'attristait même...<br /> <br /> <br /> Content que tu aies toi déjà revu "la donne" !!!<br /> <br /> <br /> Bye bye !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Tiens tiens, tehri ! Ca fait plaisir de te voir traîner par ici. C'est vrai que 2001, avant d'avoir pu le découvrir sur grand écran je n'hésitais pas à le traiter de "chiant" et de "sans<br /> intérêt", j'avoue que j'ai presque honte...<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Nooon ! Un nouveau cinéphile qui bascule dans l'adoration de 2001 ! J'ai perdu un allié, lol. Je ne renie pas les qualité du film et de Kubrick, mais je reste perplexe quant au trop peu<br /> de pistes laissées pour la compréhension du message, et surtout à l'extrême lenteur, loin de se justifier pleinement. Peut-être un jour, je verrai toute la beauté de ce que beaucoup qualifient de<br /> chef d'oeuvre.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Peut-être, il m'a quand même fallu un visionnage sur grand écran, ça explique peut-être !<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> <br /> Ton article m'a fait sourire, j'ai aussi vu ce film (qualifé de chef d'oeuvre) il y a quelques années maintenant et j'étais assez jeune, et je dois dire que je l'ai trouvé innacessible, lent,<br /> sans aucun sens, presque chiant quoi.<br /> <br /> <br /> Comme quoi je devrais peut être le revisionner......<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Peut-être Je serais intéressé de savoir ce que t'en penses si tu le revois.<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> <br /> En effet, si tu prends 2001 comme une oeuvre unique, on peut interpréter de plusieurs façons.<br /> Pour moi, lors de mes premiers visionnages, les monolithes étaient des "balises" permettant à l'homme de suivre une voie qui menaient au stade de l'homo superior mais également à HAL9000 de<br /> s'émanciper de l'humain en devenant un être indépendant (la fameuse IA cher à Kubrick) !<br /> <br /> <br /> Plus tard, j'ai découvert qu'Arthur C. Clarke en était l'auteur mais qu'également il avait développé 3 "suites" à 2001.<br /> J'ai donc envisagé l'univers de 2001 comme un "début" à quelque chose de beaucoup plus grand...et j'ai obtenu quelques réponses avec 2010 (mais egalement avec les 2 autres romans finaux).<br /> Les réponses apportaient dans 2010 sont les réponses apportées par Arthur C. Clarke dans ces romans, donc, pour moi, l'idée originale de 2001 n'a pas été dénaturée .<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Oui c'est sûr, ça peut être intéressant ! J'ai acheté les bouquins, on verra bien.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Comme quoi le regard est différent avec le temps ! Dans ce sens là c'est bon, mais quand on adule un film et qu'en le revoyant ça nous parait juste moyen c'est désagréable à vivre.<br /> <br /> <br /> Perso pas encore vu 2001 mais ça viendra. Je reste avec un top trois  Full Metal Jacket - Shining - Orange Mécanique ; sans ordre aucun tant ces 3 films sont différents et amènent à des<br /> sensations éloignées les unes des autres.<br /> <br /> <br /> Toujours heureuse de te lire Seb ! <br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Mon top 3 reste Shining - Orange Mécanique - Barry Lyndon (j'ai beaucoup aimé le Full Metal Jacket mais je ne suis pas sûr de vouloir le revoir). Et j'hésite maintenant à mettre 2001 à la 3e<br /> place.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Sinon pour le regard c'est clair que c'est mieux dans ce sens-là, j'ai pas trop d'exemples de "déceptions" mais je suis sûr que certains films que j'ai adoré étant gosse sont finalement moyens...<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> <br /> Ton interprétation du monolithe n'est pas tout à fait exact. Il existe une suite à 2001 qui se nomme "2010 : L'Année du premier contact" qui date de 1984 avec Roy Scheider (le chef Bordy de Jaws)<br /> que tu devrais voir pour parfaire ton interprétation. (2010 est bien sûr loin d'égaler 2001).<br /> Tout ça est tiré d'une série de 4 romans : 2001, 2010,  2061 et 3001.<br /> Dans 3001, on comprend parfaitement la finalité de la présence des monolithes.<br /> <br /> <br /> Je serais trés interessé d'échanger par mails avec toi si ça t'interesses.<br /> <br /> <br /> Bonne journée.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> J'ai pris le film à part, pas comme faisant partie d'une saga, donc effectivement je me suis fait une idée là-dessus. J'ai vu que beaucoup de gens avaient été déçus par les révélations de 2010,<br /> donc je ne sais pas encore si je vais m'y intéresser ;)<br /> <br /> <br /> <br />
H
<br /> <br /> Maginfique analyse qui me fait p-t mieux comprendre le film. Par contre, moi le délire de la fin, je le verrai bien comme une renaissance. Dave (p-t sur son lit de mort) qui se réincarne, une<br /> renaissance p-t de l'être évolué qu'il est devenu et p-t renait pour instruire.<br /> <br /> <br /> Bon, je suis contente que tu aies redécouvert ce film, il me faudra p-t aussi tenter de la revoir après ta vision, je le verrai aussi p-t autrement.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Ouais ça peut effectivement signifier la naissance du Dave super évolué, j'ai l'impression qu'elle est très symbolique cette fin avec le foetus même si je ne comprends pas le message.<br /> <br /> <br /> <br />
V
<br /> <br /> Trop de longeur pour moi ...<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Oui, après c'est vrai qu'il faut rentrer à fond dedans, s'imprégner des images et c'est pas vraiment évident !<br /> <br /> <br /> <br />