Ayant une flemme énorme d'écrire en ce moment, il n'y aura pas d'article avant un petit bout de temps même si j'ai déjà vu depuis le début de l'année un sacré nombre de perles qui mériteraient
que j'en parle : entre autres L'odyssée de Pi, Le monde de Charlie, Philadelphia, Detachment, Oslo 31 août, Billy Elliot, Wanted, 8mm, Le nouveau
monde et évidemment le tout récent Django Unchained qui m'ont tous procuré du grand bonheur cinématographique... J'ai en ce
moment beaucoup plus envie de regarder des films que d'en critiquer, pour ceux qui seraient vraiment en manque (on peut toujours y croire !), j'essaie de mettre le plus souvent possible mes
critiques sur Allociné, visibles en suivant ce lien.
Mais bref, aujourd'hui j'ai envie de parler d'un clip. A mon plus grand étonnement, je ne l'avais pas vu avant alors que je suis raide dingue de la musique de Sigur Rós, mais quoiqu'il en soit l'assemblage de la musique et des images chez ce groupe islandais me fascine toujours autant, tout en me procurant de
véritables moments d'intense poésie. Le clip de Glósóli,
notamment, avec cette montée finale très puissante, représente un peu mon idéal du clip, qui n'est pas à dissocier de mon idéal cinématographique.
Bref, lors de la sortie de leur 6e album Valtari, le groupe Sigur Rós a
demandé à 12 réalisateurs (un pour chaque chanson) de s'occuper des clips, sans aucune contrainte artistique ni thématique. On peut retrouver ces clips sur leur site à cette adresse, mais j'ai envie de m'attarder sur celui qui a fait sensation parmi les 12 : le
clip de Fjögur píanó, réalisé par Alma Har'el et mettant en scène Shia Labeouf. Tout simplement parce qu'il m'a également fait beaucoup d'effet et qu'il mérite d'être partagé. L'acteur semble dernièrement vouloir sortir
du système Transformers/Blockbusters, choix qui l'honore quand on voit le talent qu'il met ici en oeuvre en seulement 8 minutes.