Aujourd'hui 22 janvier 2011, c'est la neuvième journée franco-allemande. Pour faire un peu d'Histoire, il se trouve que le 22 janvier 1963 a été signé
un traité, le Traité de l'Elysée, entre le président français Charles de Gaulle et le
chancelier allemand Konrad Adenauer. Il visait essentiellement à accroître la coopération entre la France et l'Allemagne afin d'améliorer les
échanges entre les deux pays. Toujours est-il que depuis 2003, on célèbre tous les 22 janvier la journée franco-allemande. L'occasion pour moi de revenir sur un cinéma que je connais très peu en
mettant à l'honneur quelques films allemands et franco-allemands.
Ca n'a pas toujours été le grand amour entre nos deux pays, mais depuis quelques années le cinéma franco-allemand c'est un peu développé. Bien
sûr, les références à l'Allemagne sont très fréquentes dans les films français depuis la Première et surtout la Seconde Guerre Mondiale avec la quantité impressionnante de films sur le sujet. On
pense à
Truffaut avec son film
Jules et Jim en 1961, qui raconte la grande amitié entre
un allemand et un français du temps de la guerre de 14, ou bien sûr
La Grande Vadrouille de
Gérard
Oury qui a eu un succès colossal en France (on ne sait pas bien pourquoi celui-là plutôt qu'un autre, mais bon pourquoi pas). Sous l'impulsion de
Jacques Chirac et de
Gerard Schröder s'est créée en juin 2000 l'
Académie franco-allemande du cinéma qui a bien favorisé la coopération entre les deux pays en ce qui concerne le 7e art. S'il faut donner des chiffres, on va dire
qu'entre 1994 et 1999, le nombre de co-productions entre la France et l'Allemagne variait entre 1 et 5 films par an, tandis qu'à partir de 2000 la moyenne tournait autour des 10 avec un record de
13 films en 2004. Les relations cinématographiques entre les deux pays sont donc meilleures, pas seulement en terme de co-réalisation mais aussi au niveau de l'exportation. Nos films sont de
plus en plus regardés par les allemands et le contraire est aussi vérifié. Ce n'est pas encore totalement au top niveau mais ça progresse. Chacun des deux pays a d'ailleurs un festival de cinéma
consacré à l'autre. Depuis 1984,
Les Journées du film français se tiennent en Allemagne à Tübingen et Stuttgart et constituent certainement
le plus grand festival de cinéma français. De même,
Le Festival du cinéma allemand a lieu tous les ans à Paris et près de Lyon depuis 1995 et
dure une semaine.
Pour ma part, je ne connais pas encore énormément de films allemands car je n'ai pas beaucoup pris le temps de m'y intéresser, mais
quelques acteurs germaniques sortent vraiment du lot. Je vais citer
Daniel Brühl que je n'ai pas encore vu très souvent mais qui m'a bluffé à
chaque fois. Je l'ai découvert dans
Good Bye Lenin! dont je parlerai un peu plus bas et j'ai été bluffé par son jeu d'acteur qui est à la
hauteur de la qualité du film. J'étais extrêmement ravi de le retrouver récemment dans
Inglourious Basterds et je pense qu'il ne va cesser de
se faire connaître dans le cinéma (il a déjà une belle filmographie derrière lui). Autre bonne révélation :
Ulrich Mühe dans
La Vie des Autres dont je parlerai également plus bas. Un acteur que je ne connaissais pas et qui m'a également épaté. Au niveau des actrices je pensais
notamment à
Franka Potente qu'on a pu voir dans
Lola rennt et (plus connu) la trilogie
Jason Bourne avec
Matt Damon. Une actrice avec du talent que je prends plaisir à revoir
de temps en temps (elle apparaît notamment dans
Dr House). Autre actrice allemande qui s'est admirablement bien exportée, c'est
Diane Kruger. Cette actrice a un talent indéniable et on la voit vraiment partout. Dans d'excellents films français comme
Pour Elle, mais aussi (puisque j'aime le citer)
Inglourious Basterds du génial
Tarantino, la saga
Benjamin Gates qui est plus que correcte,
Good Bye Bafana aux côtés de
Joseph Fiennes,
Troie, ou encore la production franco-allemande
Joyeux Noël que je n'ai malheureusement pas encore
vue. Une actrice qui n'a pas fini de faire parler d'elle.
Daniel Brühl et Katrin Sass (Good Bye Lenin)
Pour ce qui est du cinéma allemand en lui-même, il est vrai que la chaîne de TV
Arte y
fait beaucoup. Chaque année,
Arte utilise 3,5% de son budget annuel (soit 7 millions d'euros) pour co-produire des films au moins
franco-allemands (comme par exemple
Antichrist de
Lars Von Trier), ayant soutenu depuis
le début 500 films soit 270 réalisateurs de 50 nationalités différentes. Le seul truc que je trouve dommage, c'est que lorsqu'il est question d'Allemagne dans un film, ce soit toujours à propos
de la guerre. N'y a-t-il rien d'autre d'intéressant dans ce pays ? Ou alors je ne connais pas les bons films... Je vais faire une brève critique de quelques films allemands ou franco-allemands
que j'ai vu (ou non !), les plus connus. Comme je vais en oublier des tonnes, vous pourrez toujours me gronder dans les commentaires. Tous les synopsis ont été pris sur
Allociné.
Quelques films que j'ai vu...
La Vie des Autres (Das Leben Der Anderen)
(2006)
Allemand
De : Florian Henckel von Donnersmarck
Avec : Sebastian Koch,
Ulrich
Mühe,
Martina Gedeck
Synopsis : Au début des années 1980, en Allemagne de l'Est, l'auteur à succès Georges Dreyman
et sa compagne, l'actrice Christa-Maria Sieland, sont considérés comme faisant partie de l'élite des intellectuels de l'Etat communiste, même si, secrètement, ils n'adhèrent aux idées du
parti.
Le Ministère de la Culture commence à s'intéresser à Christa et dépêche un agent secret, nommé Wiesler, ayant pour mission de l'observer. Tandis qu'il
progresse dans l'enquête, le couple d'intellectuels le fascine de plus en plus...
Un film qui a clairement marqué l'essor du cinéma allemand en France. Très bien reçu par les critiques de la presse comme des spectateurs,
il est assez rare qu'un film exclusivement allemand fasse un aussi gros succès dans notre pays.
La Vie des Autres est vraiment un très bon
film, plein de qualités. L'idée est excellente et donne lieu à une fin très touchante. Une fin de film absolument sublime, dans la sensibilité et l'émotion. C'est donc pour moi
Ulrich Mühe qui s'en sort le mieux, absolument génial dans son rôle de traitre du gouvernement, une très belle interprétation. Le film est passionnant,
on se sent impliqué dans l'histoire. Même s'il souffre de quelques petites longueurs, par ci par là, et qu'il aurait certainement gagné en qualité s'il n'avait duré que 2h, il n'en reste pas
moins l'un des meilleurs de 2007. Un récit surprenant basé sur des faits réels, sur un espion de la stasi qui va agir selon ses propres principes. On suit son évolution par rapport au couple
qu'il écoute quotidiennement et ça donne une ambiance sombre sur un sujet très humain. Il mérite clairement ses nombreuses nominations et notamment l'Oscar du meilleur film en langue
étrangère.
Good Bye Lenin! (2002)
Allemand
De : Wolfgang Becker
Avec : Daniel Brühl,
Katrin
Sass,
Chulpan Khamatova
Synopsis : Alex, un jeune Berlinois de l'Est, apprend la chute du mur alors que sa mère est
dans le coma à la suite d'un infarctus. Celle-ci a toujours été quelqu'un d'actif, participant avec enthousiasme à l'animation d'une chorale. Les mois passent et le coma continue. La ville se
transforme, les voitures occidentales sillonnent les rues, les publicités envahissent les murs. Au bout de huit mois, elle ouvre les yeux dans une ville qu'elle ne peut plus reconnaître. Alex
veut absolument lui éviter un choc brutal que son coeur affaibli ne pourrait supporter. Profitant de son alitement, avec l'aide de sa famille et de ses amis, il reconstruit autour d'elle son
univers familier, convoque les jeunes chanteurs de la chorale, sollicite l'aide d'un ancien cosmonaute, reconverti en chauffeur de taxi, et s'efforce de faire revivre la RDA dans les 79 m² de
l'appartement, remis aux normes socialistes.
Un seul mot : culte. Certainement mon film allemand préféré qui fait penser à
Hibernatus pour le principe (mais simplement pour le principe, bien sûr) et qui est tout simplement génial. On ne voit pas le temps passer et les acteurs
sont tous très talentueux, l'histoire est bien ficelée et bien réalisée. Le scénario est prenant, original et le film ne manque pas d'émotion. Un admirable récit sur un jeune homme qui, à l'aide
de son amie
Lara, va tout faire pour préserver la santé de sa mère en lui faisant croire que rien n'a changé en Allemagne depuis sa sortie du coma.
Daniel Brühl est parfait et c'est dans ce film que je l'ai découvert. De plus, le film bénéficie d'une BO de très grande qualité grâce au
compositeur
Yann Tiersen qui nous fait frissonner pendant 2 heures. Vous pouvez aller voir
mon article sur cette BO ici.
Cours Lola, Cours (Lola rennt) (1998)
Allemand
De : Tom Tykwer
Avec : Franka Potente,
Moritz
Bleibtreu
Synopsis : Manni est un petit malfrat qui accepte de se mouiller pour un gros coup : en
revendant des diamants volés, il obtient cent mille marks, qu'il doit remettre à midi à un trafiquant. Mais il perd le sac contenant l'argent dans le métro berlinois. En dernier recours, il
appelle sa copine, Lola, vingt ans, les cheveux rouges, fragile mais déterminée. Manni lui résume la situation. Il est onze heures quarante. Si dans vingt minutes, Manni ne récupère pas l'argent,
c'est un homme mort. Désespérée, la jeune femme s'élance dans la capitale. Elle a vingt minutes pour trouver cent mille marks, rejoindre Manni et ainsi sauver l'homme de sa vie...
Certainement le premier film allemand que j'ai vu, où j'ai découvert la géniale
Franka
Potente qu'on a retrouvé récemment aux côtés de
Matt Damon dans
La Mémoire dans la
Peau. Vraiment un très bon film, avec un scénario absolument excellent. Je pense que c'est l'une des meilleures choses qu'aient pu m'apporter les cours d'allemand du lycée.
Franka Potente est géniale, talentueuse, et elle porte presque tout le film sur ses épaules. Le film est tourné de façon très particulière et
la tension est parfaitement ressentie. Basé sur le même système que
Un Jour sans Fin :
Lola revit
toujours la même chose et on suit ainsi plusieurs scénarios différents pour la même intrigue. Il faut qu'elle trouve le bon moyen de s'en sortir correctement. Une véritable course contre la
montre, haletante, pour un film trop peu connu.
Metropolis (1925)
Allemand
De : Fritz Lang
Avec : Alfred Abel,
Brigitte Helm,
Gustav Frohlich
Synopsis : Des ouvriers travaillent dans les souterrains d'une fabuleuse métropole de l'an
2026. Ils assurent le bonheur des nantis qui vivent dans les jardins suspendus de la ville. Un androïde mène les ouvriers vers la révolte.
Chef d'oeuvre allemand de Fritz Lang, ce film est un véritable bijou quasi-archéologique.
Voir mon analyse complète ici.
Valse avec Bachir (2008)
Israélien, Français, Allemand
De : Ari Folman
Avec : Ari Folman,
Ori
Sivan
Synopsis : Valse avec Bachir est un film autobiographique. Ari Folman, metteur en scène
israélien, a rendez-vous en pleine nuit dans un bar avec un ami en proie à des cauchemars récurrents, au cours desquels il se retrouve systématiquement pourchassé par une meute de 26 chiens. 26,
exactement le nombre de chiens qu'il a dû tuer au cours de la guerre du Liban, au début des années 80 ! Le lendemain, Ari, pour la
première fois, retrouve un souvenir de cette période de sa vie. Une image muette, lancinante : lui-même, jeune soldat, se baigne devant Beyrouth avec deux camarades. Il éprouve alors un besoin
vital de découvrir la vérité à propos de cette fraction d'Histoire et de lui-même et décide, pour y parvenir, d'aller interviewer à travers le monde quelques-uns de ses anciens compagnons
d'armes. Plus Ari s'enfoncera à l'intérieur de sa mémoire, plus les images oubliées referont surface.
Film tout d'abord israélien, il marque quand même une jolie collaboration entre la France et l'Allemagne. Clairement mon film d'animation
préféré avec
Le Voyage de Chihiro. En allant le voir, je ne m'attendais pas à un film si beau. Une ambiance extraordinairement magique,
magnifique, et ceci est dû à l'incroyable BO, une des plus magnifiques qu'il m'ait été donné d'entendre (la musique de la remémoration de l'océan, "
The Haunted
Ocean", est absolument frisonnante et sublime, j'ai failli en pleurer d'émotion). J'en étais encore bouleversé deux heures après, c'est vraiment un pur chef d'oeuvre, un coup de
maître. Les dessins sont époustouflants de beauté, les plans de "caméra" sont parfaits, lents et terriblement beaux. On ne peut pas dire grand chose en ressortant d'une telle beauté. Juste
s'émouvoir.
Voir ma critique
complète.
Le Nom de la Rose (1986)
Français, Italien, Allemand
De : Jean-Jacques Annaud
Avec : Sean Connery,
Christian
Slater
Synopsis : En l'an 1327, dans une abbaye bénédictine, des moines disparaissent. Un franciscain,
Guillaume de Baskerville aidé du jeune novice Adso von Melk mène l'enquête. C'est l'époque ou l'Eglise, en pleine crise, se voit disputer son pouvoir spirituel et temporel. C'est aussi l'apogée
de l'inquisition. Un thriller moyenageux très attendu préparé avec soin pendant trois ans, respectant le mieux possible l'époque et qui a coûté la bagatelle de dix-neuf millions de dollars. C'est
également un film de Jean-Jacques Annaud toujours passionnément entraîné par ses sujets.
Encore un très beau film franco-italiano-allemand signé
Jean-Jacques Annaud. Un
scénario intéressant au coeur d'une époque sombre, avec un
Sean Connery excellent et une BO absolument merveilleuse.
Les Choristes (2003)
Français, Suisse, Allemand
De : Christophe Barratier
Avec : Gérard Jugnot,
Jean-Baptiste
Maunier
Synopsis : En 1948, Clément Mathieu, professeur de musique sans emploi accepte un poste de
surveillant dans un internat de rééducation pour mineurs ; le système répressif appliqué par le directeur, Rachin, bouleverse Mathieu. En initiant ces enfants difficiles à la musique et au chant
choral, Mathieu parviendra à transformer leur quotidien.
Les choristes, énorme succès en France, quand même justifié. Absolument génial,
la musique est vraiment exceptionelle et les acteurs parfaits.
Gérard Jugnot est un des meilleurs acteurs français à mes yeux (quand
même rare de voir un acteur français jouer aussi parfaitement un film comique qu'un film triste et émotionnel). Voilà tout ça pour dire que ce film est un merveilleux boulot, émouvant et
touchant, même si au bout de 2-3 fois, il lasse clairement.
Jean-Baptiste Maunier en fait parfois trop, mais il a été choisi pour son talent
de choriste et il faut avouer que le gamin se démerdait !
Kad Merad et
François
Berléand apportent également leur charme au film.
Antichrist (2008)
Français, Italien, Polonais, Danois, Suédois,
Allemand
De : Lars Von Trier
Avec : Charlotte Gainsbourg,
William
Dafoe
Synopsis : Un couple en deuil se retire à " Eden ", un chalet isolé dans la forêt, où ils
espèrent guérir leurs coeurs et sauver leur mariage. Mais la nature reprend ses droits et les choses vont de mal en pis...
Pas clairement un film franco-allemand, mais comme les deux pays ont participé au film je ne pouvais pas ne pas en parler. Un
esthétisme irréprochable et impressionnant, le réalisateur nous montre des choses très difficiles et parvient à les rendre belles (le suicide d'un bébé en noir et blanc et au ralenti pour ouvrir
le film, ça calme). J'ai déjà suffisamment parlé de ce film dans l
'article
qui lui est consacré ici.
Alexandre (2003)
Allemand, Français, Néerlandais,
Britannique
De : Oliver Stone
Avec : Colin Farrell,
Angelina
Jolie
Synopsis : La vie d'Alexandre le Grand, narrée par Ptolémée : de son enfance à sa mort, des
cours d'Aristote aux conquêtes qui firent sa légende, de l'intimité aux champs de bataille. Fils du roi Philippe II, il soumit la Grèce révoltée, fonda Alexandrie, défit les Perses, s'empara de
Babylone et atteint l'Indus pour établir à 32 ans l'un des plus grands empires ayant jamais existé.
Peut-être êtes-vous surpris de voir ce film dans la liste, et bien j'ai moi-même été amusé de voir que ce film n'était absolument pas
américain (en tout cas pas entièrement). A mon avis, ce film, soit on l'adore, soit on le déteste. Il contient des moments forts en émotion, comme le moment où il renie son père et celui-ci
l'exclut, et l'ambiance qui règne dans ce film est très particulière. La fin triste est également une énorme réussite. Je regrette par contre que la première heure et demie soit si longue et pas
très passionnante, même si la suite est captivante est superbe ! Le film est porté par des acteurs de haut niveau.
Colin Farrell est tout
simplement parfait,
Angelina Jolie inattendue et on peut même voir apparaître un excellent
Jared
Leto.
Quelques films que je n'ai pas vu (j'en ai honte) mais qui ont clairement marqué le
cinéma allemand et franco-allemand. Je compte les voir prochainement.
La Chute (Der
Untergang) (2004)
Allemand
De : Oliver Hirschbiegel
Avec : Bruno Ganz ,
Juliane Kohler
Synopsis : Berlin, avril 1945. Le IIIe Reich agonise. Les combats font rage dans les rues de la
capitale. Hitler, accompagné de ses généraux et de ses plus proches partisans, s'est réfugié dans son bunker, situé dans les jardins de la Chancellerie. A ses côtés, Traudl Junge, la secrétaire
particulière du Führer, refuse de l'abandonner. Tandis qu'à l'extérieur la situation se dégrade, Hitler vit ses dernières heures et la chute du régime.
Le Pianiste
(2001)
Français, Allemand , Britannique, Polonais
De : Roman Polanski
Avec : Adrien Brody
Synopsis : Durant la Seconde Guerre mondiale, Wladyslaw Szpilman, un célèbre pianiste juif polonais,
échappe à la déportation mais se retrouve parqué dans le ghetto de Varsovie dont il partage les souffrances, les humiliations et les luttes héroïques. Il parvient à s'en échapper et se réfugie
dans les ruines de la capitale. Un officier allemand, qui apprécie sa musique, l'aide et lui permet de survivre.
M le Maudit
(1931)
Allemand
De : Fritz Lang
Avec : Peter Lorre,
Otto
Wernicke
Synopsis : Un sadique assassine des petites filles. La pègre et la police se mettent à le
rechercher.
Les Tontons
Flingueurs (1963)
Français, Allemand, Italien
De : Georges Lautner
Avec : Lino Ventura,
Bertrand Blier, Francis Blanche
Synopsis : Sur son lit de mort, le Mexicain fait promettre à son ami d'enfance, Fernand Naudin, de
veiller sur ses intérêts et sa fille Patricia. Fernand découvre alors qu'il se trouve à la tête d'affaires louches dont les anciens dirigeants entendent bien s'emparer. Mais, flanqué d'un curieux
notaire et d'un garde du corps, Fernand impose d'emblée sa loi. Cependant, le belle Patricia lui réserve quelques surprises !
Joyeux Noël
(2004)
Français, Britannique, Belge, Roumain,
Allemand
De : Christian Carion
Avec : Diane Kruger,
Benno Fürmann
Synopsis : Lorsque la guerre surgit au creux de l'été 1914, elle surprend et emporte dans son
tourbillon des millions d'hommes. Nikolaus Sprink, prodigieux ténor à l'opéra de Berlin, va devoir renoncer à sa belle carrière et surtout à celle qu'il aime : Anna Sörensen, soprane et
partenaire de chant. Le prêtre anglican Palmer s'est porté volontaire pour suivre Jonathan, son jeune aide à l'église. Ils quittent leur Ecosse, l'un comme soldat, l'autre comme brancardier. Le
lieutenant Audebert a dû laisser sa femme enceinte et alitée pour aller combattre l'ennemi. Mais depuis, les Allemands occupent la petite ville du Nord où la jeune épouse a probablement accouché
à présent. Et puis arrive Noël, avec sa neige et son cortège de cadeaux des familles et des Etats majors. Mais la surprise ne viendra pas des colis généreux qui jonchent les tranchées françaises,
écossaises et allemandes...
Le Ruban Blanc (2009) - Palme d'Or 2009
Français, Allemand, Autrichien, Italien
De : Michael Haneke
Avec : Christian Friedel,
Ernst
Jacobi
Synopsis : Un village protestant de l'Allemagne du Nord à la veille de la Première Guerre
mondiale (1913/1914). L'histoire d'enfants et d'adolescents d'une chorale dirigée par l'instituteur du village et celle de leurs familles : le baron, le régisseur du domaine, le pasteur, le
médecin, la sage-femme, les paysans... D'étranges accidents surviennent et prennent peu à peu le caractère d'un rituel punitif. Qui se cache derrière tout cela ?
Voilà voilà, si vous avez d'autres bons films allemands ou franco-allemands à me proposer, je suis preneur !