Certainement le film qui m'a le plus marqué cette année parce qu'il marque mon initiation au western, genre que je ne connaissais absolument pas. Je ne
le connais toujours pas beaucoup car je n'ai pas eu le temps d'en voir beaucoup d'autres, mais je peux dire que j'ai pris mon pied comme pas possible, notamment le trio final très prenant grâce à
la musique marquante d'
. Et puis
Ce film aurait très bien pu prendre la première place tant il m'a marqué. J'ai rarement ressenti de telles choses face à un film, et c'est
ici le cinéma suédois-danois qui me l'a apporté. Une grande claque qui met mal à l'aise, servie par des acteurs pas connus mais incroyables ainsi qu'un format assez inhabituel : le dogme 95 qui
exclut (entre autres) toute musique et tout montage après le tournage. Un repas familial qui tourne au cauchemar en brisant les tabous.
Lui aussi aurait pu prendre la 1ère place, en fait ces trois premiers films se valent et je les ai mis dans cet ordre uniquement parce
qu'il en fallait un. Dans ce tout premier documentaire écologique (pourtant impartial car presque entièrement contemplatif),
nous envahir pour montrer avec humanité et émotion l'évolution effrayante de l'humain
dans l'hémisphère Nord. Immersif, hypnotisant, très très puissant, c'est un énorme chef d'oeuvre.
. Un film
purement jouissif et puissant comme je les aime, avec une voix off frissonnante et une musique du tonnerre. Le thème de la vengeance est traité avec originalité et le twist final est à s'en
décrocher la mâchoire.
.
dépasse les limites avec ce film, mais il le fait merveilleusement bien, avec un scénario à l'envers qui se justifie dans chaque scène, jusqu'à un final qui me parait toujours
à la fois optimiste et pessimiste. Et les acteurs sont parfaits. Clairement l'un des meilleurs films français jamais créés même s'il faut parfois s'accrocher pour supporter la violence (pas
totalement gratuite).
Pour moi, incontestablement le meilleur film sorti au cinéma cette année.
nous offre (en ce qui me concerne) la meilleure interprétation féminine de 2011. Magique, géant, ce
m'a
fait aimer un opéra classique qui ne m'aurait jamais intéressé autrement et c'est une des grandes qualités du cinéma.
Magnifique, bouleversant, profondément humain.
montre tout son génie dans
ce film qui a déjà 30 ans mais n'a pas pris une ride. Un vrai chef d'oeuvre en noir et blanc que j'aurais dû découvrir bien plus tôt.
, et j'ai été incroyablement conquis. Première fois
également que je voyais
et il assume son rôle avec force et conviction. Certes, le déroulement du film est prévisible, mais il ne
devait pas forcément l'être à sa sortie en 57. Encore un merveilleux film en noir et blanc, à voir en VO bien évidemment.
Pure merveille visuelle, c'est le film qui a divisé les critiques. Deux catégories de personnes : ceux qui ne supportent pas tant de lenteur
et se font rapidement chier, et ceux qui raffolent des films contemplatifs. Je fais clairement partie de la seconde moitié parce que de tels films me font frissonner au plus haut point. Beau chef
d'oeuvre pour ma part.
Encore un film qui sort de l'ordinaire pour Lars von Trier. Pas étonnant qu'il fasse partie du top 10 étant donné qu'il fait à la fois
penser à
. En plus de ça,
nous sortent de sacrées interprétations tout au long du film.
Je n'avais jamais vu un film plus de 2 fois au cinéma, et pourtant je suis allé voir
4 fois, notamment pour les 5 dernières
minutes du film qui m'ont fait vibrer avec force à chaque fois. J'ai jamais ressenti un truc aussi puissant au cinéma.
.
J'en étais ressorti ravi lorsque je suis sorti des 4 heures de séance, avec cependant quelques réserves sur certaines longueurs. Mais après
mûre réflexion, ce film de
est sans doute l'un des plus puissants jamais créés, une véritable histoire s'étalant sur des
dizaines d'années, avec un casting et un montage irréprochables, une BO sublime, et un souffle épique rarement égalé.
Gros coup de coeur du début d'année qui après réflexion et un deuxième visionnage a tout de même quelques petits défauts. Mais le film est
une beauté de
, qui correspond visuellement à mon idéal cinématographique. La fin du film sur fond de musique de
est une merveille, très intense.
Mérite-t-il sa 13e place ? Tout de suite, je ne pourrais pas l'affirmer, mais cet unique film réalisé par
devrait à mon avis avoir la reconnaissance qu'il mérite, malgré les critiques parfois méchantes qu'il a reçu (que je ne comprends pas). Très
belle découverte pour ma part,
parle de snuff movies avec finesse, drame et émotion sans jamais tomber dans l'horreur qu'on aurait
pu appréhender.
est une belle claque, un
bijou de réalisation et de scénario que je ne regrette pas d'être allé voir in extremis au cinéma.
...
15. Mr Nobody (2009)
Ca aura été l'année des claques visuelles pour ma part. Après Melancholia, The Tree of Life, Drive, Koyaanisqatsi, Lovely Bones, on
a
Mr Nobody qui visuellement est également parfait. Un film hors du commun porté par
Diane
Kruger,
Rhys Ifans et
Jared Leto (entre autres) avec un scénario de
taré qui nous tient accrochés jusqu'à la fin.
La critique.
16. Psychose (1960)
Mon premier film d'
Hitchcock, et belle surprise. La façon particulière de filmer
change vraiment de tout ce qu'on voit aujourd'hui et ça fait parfois du bien de découvrir de telles choses. Certes, le film peut aujourd'hui faire un peu dépassé, notamment concernant le jeu
d'actrice exagéré mais assumé de Janet Leigh, mais le film enchaîne les surprises (personnage principal qui meurt rapidement (ça va je ne spoile pas, tout le monde connait cette scène culte),
tueur plus effrayant qu'on ne le pensait), et
Anthony Perkins est génial.
La critique.
17. Reviens-moi (2007)
Je ne pensais pas que j'aimerais autant ce film qui me paraissait à première vue tout juste banal. Mais finalement, j'y ai découvert
un acteur (
James McAvoy) et un réalisateur (
Joe Wright) qui s'en sort à merveille. Je
retiens notamment un sublime plan-séquence de 5 minutes assez émouvant.
La critique.
18. Good Morning England (2009)
La belle découverte de la fin d'année, très drôle pour les amateurs d'humour british, décalé, avec une BO d'enfer et des personnages
loufoques et hilarants. Après
Love Actually,
Richard Curtis nous offre des films à
regarder en cas de déprime : grand sourire garanti en fin de film.
La critique.
19. Pour une poignée de dollars (1966)
Et pour
quelques dollars de plus (1966)
Encore
Sergio Leone, oui, ce réalisateur est clairement ma grosse découverte
de l'année. Je prends mon pied sur chacun de ses films (du moins, les 4 que j'ai vu pour l'instant) et j'ai hâte de découvrir Il était une fois la révolution et Il était une fois dans l'ouest.
C'est le cinéma qui inspire beaucoup
Tarantino et ça se voit. Même plusieurs mois après le visionnage des deux films, je n'arrive pas
départager ces deux films qui sont pour moi légèrement plus faibles que Le bon, la brute et truand, mais ont chacun des qualités que l'autre n'a pas (
Pour
une poignée de dollars a l'avantage de présenter le personnage de
Clint Eastwood pour la première fois, dans un univers
plus intéressant, tandis que
Et pour quelques dollars de plus bénéficie d'un duel final largement supérieur).
Critique et
critique.
20. Funny Games U.S. (2008)
Même après un deuxième visionnage, ce film est une tuerie. Le genre de films que je pourrai certainement voir et revoir des dizaines de
fois sans jamais me lasser, tant il est bien construit, sans fautes de rythme, palpitant, et étrangement drôle. Les acteurs sont de haut niveau, sans exception, j'adore de plus en plus
Naomi Watts et
Tim Roth. Un pur film comme on en fait rarement.
La critique.
21. Le Dictateur (1945)
Cette année, j'ai également découvert
Charlie Chaplin et je compte bien continuer à
le découvrir.
Le Dictateur est un film culte et on comprend pourquoi quand on le voit. Vértiable chef d'oeuvre rempli d'humour et
d'émotion, j'aime.
La critique.
22. Barry Lyndon (1975)
Après Charlie Chaplin, Sidney Lumet, Alfred Hitchcock et Sergio Leone, ce fut l'année où j'ai voulu découvrir, tester les réalisateurs
légendaires. Ca n'a pas loué non plus avec
Stanley Kubrick (même si je ne le "découvre" pas totalement) avec la rétrospective géniale du
Café des Images (mon cinéma du coin). J'avais déjà vu quelques uns de ses films (2001, Shining, Orange Mécanique, Full Metal Jacket) et j'ai été conquis une fois de plus devant
Barry Lyndon, grande épopée magistrale servie par d'excellents acteurs, une réalisation de fou et des musiques classiques vibrantes. Un coup de maître,
encore...
La critique.
23. Deux jours à tuer (2008)
Pour moi l'un des meilleurs films dramatiques français créés à ce jour.
Albert
Dupontel excelle dans l'humour comme dans le drame, mais c'est ici de drame qu'il s'agit et d'une situation qu'on peine à comprendre, révélée en toute fin de film. La scène du
repas est terrifiante et fait penser à du
Festen.
La critique.
24. La Grande Evasion (1963)
Film de
John Sturges que je n'ai pas eu le temps de critiquer sur le blog, je vais
en toucher un mot ici. Depuis le temps qu'on me le conseillait, je n'ai absolument pas été déçu par
La Grande Evasion, aussi culte qu'on le
dit. Même si le scénario ne casse pas des briques (attention jeu de mot inside), la façon avec laquelle il est traité est géniale. Le film regorge d'humour, on en a à la pelle (oui je sais...),
mais surtout d'une multitude de personnage excellents avec qui on passe presque 3 heures sans jamais s'ennuyer. Le personnage de
Steve
McQueen (acteur que j'ai découvert en même temps que le film) est un pur bijou d'humour, grâce bien sûr à son interprète qui nous fait marrer avec sa dégaine, ses répliques, son
gant de baseball, son grand sourire qui cache une certaine insolence et son irrépressible envie de s'évader.
Même si le film joue beaucoup sur l'humour, il n'en demeure pas moins un excellent récit à propos de la Seconde Guerre Mondiale et surtout
de l'évasion en elle-même, puisqu'une très grande partie du film se concentre presque exclusivement sur le creusement de tunnels sous terre. Pas évident de passionner un spectateur avec ça,
mais
John Sturges y parvient à merveille. La dernière partie du film (après l'évasion) a été inattendue pour moi qui croyais qu'il
stopperait juste après l'évasion par le tunnel. Le film est beaucoup centré sur l'évasion du camp, si bien qu'on en oublierait presque la fuite du pays. La fin du film est encore une fois
teintée d'humour ("
Good luck ! - Thank you :D"), et ne nous laisse pas sur notre faim. Et pour conclure, que dire de la musique cultissime à souhaits ? J'ai adoré et ce film montre
avec bien d'autres que les films de 50 ans ont toujours une énorme place aujourd'hui.
25. Eyes Wide Shut (1998)
Peut-être l'un des plus faibles de
Kubrick, mais pourtant l'un des meilleurs films
que j'ai pu voir cette année.
Tom Cruise et
Nicole Kidman, qui sont deux acteurs que
je n'aime pas plus que ça, sont ici parfaits et bourrés de talent. La scène de la secte est l'une des plus marquantes pour moi cette année.
La critique.
26. La Liste de Schindler (1994)
Très émouvant, c'est le 5e film en noir et blanc de ce top 30 et je pense qu'il faut que je continue à en regarder parce que visiblement,
j'adore. La fin du film est un très grand moment d'émotion, je pense que c'est certainement le plus beau film de
Steven Spielberg, qui
s'aventure rarement sur le thème de la guerre.
Liam Neeson est touchant de bout en bout.
Voir la critique.
27. Source Code (2011)
Ca va peut-être en surprendre plus d'un de retrouver ce film ici, juste sur les talons de
La
Liste de Schindler, mais j'ai été terriblement conquis par ce film lorsque je l'ai vu au cinéma, puis en DVD.
Source Code
approche pour moi dangereusement la perfection scénaristique, et j'ai toujours autant de mal à comprendre où on peut bien y trouver des incohérences. La qualité de ce film est plutôt dingue. Le
scénario est totalement fou, on a un divin mélange entre Code Quantum, Un Jour sans Fin, Le Crime de l'Orient Express et surtout
The
Jacket, très similaire dans le principe. Le côté répétitif /
Un jour sans fin est génial, j'adore ce genre de films dans
lesquels un personnage revit toujours la même scène différemment. Y'a de l'émotion, du suspense, beaucoup d'humour, le casting est impeccable et le dénouement est (contrairement à ce qu'on peut
lire) très cohérent et d'une grande beauté avec en plus la mise en place d'une théorie de science-fiction sur les univers parallèles vraiment sublime.
Jake
Gyllenhaal est géant d'un bout à l'autre, émouvant et impliqué dans cette histoire, on suit le film à travers ses yeux et on comprend en même temps que lui ce qui se trame.
Vera Farmiga est superbe, son rôle est rempli de sensibilité et d'humanité, la fin du film est d'ailleurs jouissive. Bref, un chef
d'oeuvre, je trouve, et dont j'ai du mal à trouver des défauts.
28. Le Discours d'un roi (2011)
L'une des belles surprises au cinéma cette année. Un film peut-être un peu trop formaté pour les Oscars, mais ça marche. C'est
pourtant extrêmement difficile d'intéresser les gens avec cette histoire, pourtant elle a ému des millions de personnes. Je pense qu'on oublie trop souvent à quel point il doit être difficile
de créer un film passionnant à partir d'un tel événement historique.
Colin Firth est parfait et le film teinté d'humour, à voir en VO
obligatoirement.
La critique.
29. Toy Story 3 (2010)
Agréablement surpris par la qualité de ce dernier opus de Toy Story, qui est à la fois drôle,
émouvant, nostalgique, bien foutu. L'un des meilleurs dessins animés de ces dernières années, il est difficile de quitter ces jouets qui nous ont tant fait rire. La critique.
30. Harry, un ami qui vous veut du bien
(2000)
Histoire de mettre un peu de film français dans le top 30, sinon ça va gueuler. Encore un film français qui sort de l'ordinaire, à
la fois drôle et angoissant. Du pur bonheur de voir un cinéma français de si grande qualité.
La critique.
31. 300 (2006)
A mon goût pas très loin du chef d'oeuvre,
300 est malheureusement obligé de se
retrouver au pied du top 30 à cause d'un scénario et des dialogues légèrement trop faibles (mais très légèrement). Cependant, c'est du pur bonheur visuel du début à la fin. Clairement l'un des
plus beaux films que j'ai pu voir, une mise en scène et une photographie irréprochables (je salive rien que de repenser à ces ralentis et accélérés somptueux). Gros gros film.
La critique.
32. Taxi Driver (1976)
Certains seront outrés de trouver
Taxi Driver aussi loin dans le classement.
Je les comprends et je ne suis franchement pas loin d'appeler ce film un chef d'oeuvre, même si néanmoins j'ai ressenti quelques légères longueurs pendant le visionnage. Disons que j'espérais
tellement de ce film qu'il n'a rempli que 85% de mes attentes (ce qui est déjà énorme).
Robert De Niro est juste un acteur grandiose et
Scorsese un réalisateur de génie, même si je n'accroche pas toujours spécialement à leurs collaborations. Peut-être qu'au prochain
visionnage je le qualifierai vraiment de gros chef d'oeuvre, on verra bien.
La critique.
33. Taken (2008)
Beaucoup ne comprendront pas pourquoi j'ai adoré
Taken à ce point (démonté par la
presse sans raison valable), mais j'ai trouvé le film tellement efficace, précis, crédible que j'ai pris mon pied pendant 1h30.
Liam Neeson
est magistral d'un bout à l'autre, émouvant quand il faut. La mise en scène et les cadrages sont très efficaces, tout ce fait rapidement et sans fioritures, c'est du bon cinéma.
La critique.
34. La Vague
(2005)
Excellent film allemand sur la mise en place d'une autocratie au sein d'une école, qui dégénère bien plus que prévu. J'ai vu ce film 2
fois en très peu de temps et il allie émotion, puissance et idées. Vraiment magnifique, d'autant que ça ouvre le champ de recherche sur de telles expériences (entre autres l'expérience de
Stanford).
La critique.
35. Sunshine (2007)
Danny Boyle ne réalise que des bombes et je suis entièrement fan de son cinéma et
de son style. Aidé par la musique envoûtante de
John Murphy (encore une fois après 28 jours plus tard), il signe l'un des meilleurs films
prenant lieu dans l'espace, tout en alliant le fantastique à l'horreur. Sublime !
La
critique.
36. Le Complexe du castor
(2011)
Un des films les plus émouvants de 2011, pour ceux qui ont la chance comme moi d'adorer
Mel
Gibson en tant que comédien. Ce type est génial à la fois devant et derrière la caméra (même si ici ce n'est plus lui, mais
Jodie
Foster qui se tient des deux côtés). Une histoire qui touche également au drame familial et laisse sa petite larme aux plus sensibles.
La critique.
37.
Frozen (2010)
J'aime toujours autant découvrir des films très très peu connus et je réalise qu'ils sont souvent d'excellentes surprises
(Koyaanisqatsi, The Man from Earth, Conversation(s) avec une femme...).
Frozen fait partie de ces surprises qui font plaisir à voir,
racontant l'enfer vécu par 3 jeunes bloqués dans un télésiège. Un scénario à la 127 heures, pas tiré d'une histoire vraie mais on y croirait, avec certaines scènes franchement effroyables.
La critique.
38. Mon nom est Personne
(1973)
Encore pour découvrir un peu plus le western, je me suis attaqué cette fois-ci à
Tonino
Valerii. Le style fait clairement penser à du Sergio Leone qui y a participé, et c'est du bonheur. La différence réside dans les divers gags burlesques de
Terence Hill mais qui font vraiment rire.
Henry Fonda en cow-boy sur le déclin est géant.
La critique.
39. Certains l'aiment
chaud (1959)
Une belle grosse surprise pour ce film que j'appréhendais de
voir. Je ne m'attendais pas du tout à ça car j'avais ce gros cliché de la
Marylin Monroe "poupoupidou" dans la tête et ça me gavait
d'avance. C'était la première fois que je la voyais dans un film et même si elle surjoue beaucoup, je l'ai trouvée excellente dans son rôle. Je ne m'attendais pas à un film aussi drôle, en
fait, surtout en nous proposant deux mecs qui se travestissent (chose qui habituellement me laisse de marbre et me soûle).
Tony Curtis et
Jack Lemmon assurent dans leurs rôles et font marrer, c'est tout ce que je demandais. En plus de ça, le film enchaîne les situations
burlesques et les quiproquos savoureux, j'ai donc passé un superbe moment. Il y a toujours ce thème du "je veux épouser un milliardaire" qui est un peu récurrent dans les films de cette époque,
mais ça ne m'a pas gêné et certaines scènes sont vraiment hilarantes. Je retiens notamment la scène sur le bateau, lorsque "Joséphine" drague Alouette en enchainant les mensonges et que
celle-ci ne se rend compte d'absolument rien, pendant que "Daphné" se fait chier avec un vieux monsieur un peu envahissant. Très drôle et je n'ai eu aucun moment d'ennui pendant 2h.
40. Little Big Man
(1970)
J'ai rarement l'occasion de voir des films avec
Dustin Hoffman et
Little Big Man est une pure merveille. Un poil long peut-être, mais tellement passionnant à suivre qu'on ne voit pas le temps passer. Enormément
d'humour qui passe merveilleusement bien et un côté décalé que j'ai beaucoup apprécié. Merci
Anaïs de m'avoir poussé à le regarder.
La
critique.
41. Misery (1990)
Comme très souvent, une adaptation réussie d'un roman de
Stephen King. Je ne sais
pas pourquoi la quasi intégralité des films provenant de King sont aussi réussis, mais c'est pur plaisir à lire comme à regarder. J'ai légèrement préféré le livre pour
Misery, même si l'ambiance est parfaitement restranscrite, que l'horreur est palpable et que le duo
James Caan /
Kathy Bates est hallucinant.
La critique.
42. Watchmen (2009)
Jolie découverte de fin d'année, il fallait le mériter pour voir ce film, qui est passé un soir à la télé à 23h30. Sachant qu'il dure
lui-même pas loin de 2h30, j'ai tenu bon et avec facilité, car le scénario et la mise en scène sont extrêmement prenants. Un excellent film de super héros qui se permet de posséder un visuel
magnifique.
La critique.
43. The Machinist
(2004)
Bon à partir de cette place, le classement ne veut plus dire grand chose car on peut dire que j'ai autant adoré
The Machinist à la 43e place que
A Scene at the Sea à la 51e. Ceci dit, j'ai eu l'énorme bonne
surprise de trouver
Christian Bale génial d'un bout à l'autre, très impliqué dans son rôle avec cette transformation physique presque
terrifiante. Moi qui avait du mal avec cet acteur car je le trouve sans charisme, il m'a vraiment convaincu. Qui plus est, le film est bien foutu, original et prenant.
La critique.
44. Les Sentiers de la Gloire
(1957)
Encore une belle découverte chez
Kubrick, qui traite déjà de la guerre quelques
années avant
Full Metal Jacket. Le film ne m'a pas marqué de bout en bout, à part la scène de plaidoirie par
Kirk Douglas qui reste gravée grâce au talent de l'acteur et la virtuosité de la mise en scène, ainsi que la scène finale qui est une merveille
légèrement lacrymale.
La critique.
45. Metropolis (1927)
Si on exclut les
Charlie Chaplin que je ne critiquerai qu'en 2012, c'est le film le plus vieux
que j'ai vu jusqu'à maintenant. J'ai adoré me plonger dans ce cinéma vieux de presque un siècle et m'émerveiller devant ce monument historique qui passe sous nos yeux. De tous les arts,
le cinéma est l'un des seuls à ne pas posséder beaucoup d'oeuvres de plus d'un siècle. Quand on voit
Metropolis aujourd'hui, on ne peut
qu'être déstabilisé par cette prise de conscience et ça m'a vraiment marqué.
La critique.
46. My Blueberry Nights
(2007)
Déçu par mon premier
Wong Kar Wai (Chungking Express qui est un peu déroutant),
j'ai cette fois-ci adoré de bout en bout
My Blueberry Nights. Peut-être le fait de voir des acteurs plus connus m'a-t-il aidé à mieux
apprécier (Natalie Portman, Jude Law, Rachel Weisz, Norah Jones tous géniaux), mais je pense surtout que le scénario m'a plus emballé. Un très joli film plein de poésie.
La critique.
47. Bienvenue à Gattaca
(1997)
Lui aussi est un sacré film, considéré par beaucoup comme culte, même s'il m'a manqué un tout petit pas pour le qualifier de chef
d'oeuvre. Un je-ne-sais-quoi qui n'était pas présent et aurait dû l'être. Peut-être à cause de l'image parfois trop sombre, de l'émotion qui a du mal à passer, je ne sais pas. Mais toujours
est-il que c'est du pur cinéma à voir absolument (c'est si rare de pouvoir apprécier le somptueux jeu de
Uma Thurman...).
La critique.
48. 127 heures (2011)
Encore
Danny Boyle, encore un superbe film qui peine néanmoins à raconter
des choses. Ceci dit, ce n'était pas facile de faire de cette histoire incroyable un long-métrage, puisque tout se passe au même endroit et que c'est dénué d'action. Par la mise en scène, la
musique,
Danny Boyle parvient à nous transmettre le côté éprouvant de cette épreuve et c'est spectaculaire.
La critique.
49. Le Nom des gens
(2010)
Très drôle, très émouvant aussi, les larmes s'alternent avec les éclats de rire et c'est ce que j'appelle un putain de bon film
français.
Sara Forestier est hilarante par son côté agaçant et
Jacques Gamblin n'a
besoin que d'un regard pour émouvoir.
La critique.
50. Le Bruit des Glaçons
(2010)
Film qui se rapproche un peu de
Deux jours à tuer :
Albert Dupontel + durée 1h20 + film français très original. Je ne sais pas pourquoi Dupontel a tendance à rendre les films français hors du commun,
mais ça fait du bien à voir. Mais faut pas oublier
Dujardin qui excelle. Le film est teinté d'humour noir, très noir et moi ça me fait
rire. Y'a juste quelques petites longueurs et des passages moyens (le fils qui se tape la bonne, je veux pas faire mon Julien Lepers mais "
ah non, je dis non").
La critique.
51. A Scene at the
Sea (1991)
Mon tout premier
Kitano qui m'a vraiment énormément plu. Encore une belle
découverte d'un nouveau réalisateur pour cette année 2011, ça m'a fait plaisir.
A Scene at the sea est sublime, avec une photographie et
une réalisation soignées, tout en silence, en humour décalé et en poésie sur une histoire d'amour entre deux souds-muets et le surf. C'est vraiment somptueux.
La critique.
52. L'homme qui murmurait à
l'oreille des chevaux (1998)
Si je ne m'abuse, dernier film vu cette année (si on oublie Lady Vengeance que je comptabiliserai pour 2012). Un très bon film que j'ai
toujours évité de voir pendant une bonne dizaine d'années. Je pensais l'apprécier moins que ça parce que je m'attendais à un film nian-nian sur les chevaux, et finalement il ne l'est pas tant
que ça. La réalisation de
Robert Redford reste néanmoins assez classique (un peu trop pour moi), avec les musiques ultra-douces et une
histoire très prévisible. Ca n'empêche que le scénario est touchant et bien construit, traitant à la fois le cas de la jeune Grace jouée par la prometteuse
Scarlett Johansson et celui de sa mère Annie, admirablement interprétée par
Kirstin Scott
Thomas. Les deux histoires sont passionnantes et se relient très bien avec la relation mère/fille un peu compliquée. J'ai surtout été ravi de découvrir
Kristin Scott Thomas dans ce rôle, parce qu'avant j'avais des à-priori très négatifs sur cette actrice. Donc une belle révélation pour moi car son
jeu et son regard sont justes et poignants.
Scarlett Johansson est très bien dans son rôle aussi, en gamine chieuse professionnelle mais
évidemment pleine de souffrance à cause de son accident. Quant à
Robert Redford, il brille devant et derrière la caméra même si son rôle
est assez prévisible.
Le gros atout du film est principalement de ne pas tomber dans le cliché du "mari méchant/superficiel" contre "l'amant
romantique et sage" qu'on aurait pu attendre car c'est une sauce qu'on nous ressert sans cesse. Au contraire, ici le rôle du mari (joué par
Sam
Neill) est assez inattendu car il s'avère tout aussi compréhensif et amoureux de sa femme que Tom Booker. Les deux personnages se valent totalement, et ce n'est finalement pas
entre les deux hommes qu'Annie va devoir choisir, mais entre deux modes de vie différents. Le choix final doit être extrêmement difficile pour elle et pour les deux hommes, mais le film se
concluera de façon assez logique et réaliste (on aurait pu s'attendre à une fin cul-cul alors qu'elle est terrible pour au moins 2 personnages). Bref,
L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux est un film magnifique et porté par de sublimes acteurs, alors pourquoi seulement 52e ? Tout simplement
parce que je suis quasiment insensible au monde équestre et que (bien que j'adore ces animaux) j'ai toujours du mal à piger cette fascination pour les chevaux. Je ne vais pas dire que les
scènes de ralentis sur les chevaux au galop dans la plaine m'ont gavé, mais elles m'ont laissé assez insensible et je n'ai pas ressenti ce qu'un admirateur du cheval doit éprouver. Ceci dit,
le film est incontestablement réussi.
53. Buried (2010)
Une bonne surprise pour ce film assez angoissant et claustrophobe. La réussite de ce film tient dans la mise en scène et les cadrages,
qui lui confèrent une atmosphère tendue (on reste quand même presque 2 heures dans un cercueil sans jamais en décoller). Le scénario tombe dans certains petits travers, mais
Buried vaut le coup d'être vu ne serait-ce que pour sa fin immense.
La critique.
54. Le premier jour du reste de ta
vie (2008)
Un excellent film français où, à mon goût,
Jacques Gamblin est celui qui tire le
mieux son épingle du jeu. Drôle, touchant, très bien monté (le film), c'est un excellent moment en perspective avec un casting de haute volée.
La critique.
55. Alien (1979)
Film culte depuis plus de 30 ans,
Alien n'a pas vieilli ou peu, et j'ai été
extrêmement surpris par la qualité incroyable de l'image et de la photographie qui restent intactes aujourd'hui. Le film fout un peu les jetons, sans plus, mais est un bijou de réalisation.
Il arrive malheureusement si loin dans le classement parce que je suis pas fan des effets gores/liquide blanchâtre. Je sais que ça va gueuler, mais j'assume.
La critique.
56. The Fountain (2006)
En voilà un film pas évident à critiquer. Pour simplifier, je vais simplement dire ce que j'en ai pensé, sans chercher à développer les points
sombres du scénario assez complexe. J'ai premièrement beaucoup aimé ce scénario, vraiment très très original par la façon avec laquelle il a été traité. Le film est décomposé selon trois
époques, avec à chaque fois le même personnage. Tout d'abord Tomas, un conquistador du XVIe siècle, puis Tommy, un scientifique de nos jours, et enfin Tom, un astronaute du futur qui voyage
dans l'espace. Tous les trois recherchent la même chose pour différentes raisons : la Fontaine de Jouvence, censée offrir l'immortalité. Qui y parviendra ? Tous ? Aucun ? C'est la question
qu'on se pose jusqu'à la fin, que je ne vais bien sûr pas révéler. Les trois époques sont toutes mélangées au cours du film, nous offrant ainsi plusieurs images absolument pas chronologiques.
La première époque n'est qu'un récit inventé par la femme de Tommy, tandis que la troisième est réellement le futur de Tommy, il s'agit selon moi de la même personne et ça me parait
logique.
Le sujet de la Fontaine de Jouvence est abordé de façon magnifique, puisque tour à tour le personnage principal la recherche pour
différentes raisons (premier cas : par appât du trésor, deuxième cas : pour sauver sa femme gravement malade, troisième cas : pour la rejoindre). Les trois sujets sont traités avec grande
beauté, qu'elle soit scénaristique comme visuelle. J'ai personnellement préféré la partie dans le futur, visuellement superbe, où Tom voyage dans l'univers au centre d'une bulle en compagnie
d'un arbre. Tout le film est vraiment beau et parfois difficile à suivre, mais le final est réjouissant.
Hugh Jackman est tout simplement
parfait dans les trois rôles, tout comme
Rachel Weisz que j'apprécie beaucoup. Du même réalisateur, j'ai quand même largement préféré Black
Swan et Requiem for a Dream. La raison est simple : premièrement The Fountain cherche parfois à être trop tape-à-l'oeil dans son visuel et en fait parfois beaucoup trop, ce qui m'a gêné, et
deuxièmement le film souffre d'une absence d'intensité dans la musique. Dans une BO, on aime souvent que les musiques s'intensifient afin de procurer plus d'émotions, de frissons. Dans The
Fountain, le ton est toujours le même, ce qui est dommage. Un très bon film néanmoins.
57. True Grit (2011)
Clairement pas le meilleur des
frères Coen, mais clairement pas le pire non
plus, j'aime le fait que le western tende à revenir à la mode et
True Grit s'avère drôle, épique malgré des toutes petites longueurs qui
constituent le seul petit hic du film.
La critique.
58. Persepolis (2005)
Ce film ne méritait pas d'être si loin dans le classement, cependant mon souvenir est vague. Je vous remets la critique que
j'avais écrite sur Allociné quand je l'ai vu.
Excellent film, un peu dans la veine de Valse avec Bachir que j'avais également trouvé
succulent. En plus de nous en apprendre plus sur l'histoire de l'Iran et ainsi faire tomber pas mal de préjugés sur ce pays et sa culture, le film regorge d'humour, d'émotion, de poésie. La
réalisatrice Marjane Satrapi a signé ici un sacré petit bijou autobiographique, passionnant et esthétiquement réussi. Le noir et blanc,
parsemé de temps en temps de scènes en couleurs, met en valeur la beauté du sujet traité et on s'attache très rapidement à cette jeune femme et son passé, notamment sa grand-mère très drôle.
Vraiment un film très poétique sur la liberté, l'adolescence, la différence, qui dénonce autant les malheurs qu'elle a pu subir dans son pays d'origine que les préjugés qu'on a en Europe
vis-à-vis de ce pays. C'est à la fois incisif et fin, agréable à regarder et instructif. Que demander de plus ?
59. Brothers (2004)
Trois acteurs de talent réunis au sein de ce film dramatique qui atteint des sommets d'émotion, notamment dans la scène finale. Je
n'attendais pas tant de ce film et ce fut une très agréable surprise.
La critique.
60. Minuit à Paris
(2011)
Je ne savais pas à quoi m'attendre et j'y suis allé la veille des oraux d'agrégation pour me détendre et penser à autre chose. Et ça a
bien marché, j'ai passé un très bon moment à rire (et même à éclater de rire à l'apparition de certains personnages comme Adrien Brody ou Gad Elmaleh). C'est peut-être bien mon film préféré de
Woody Allen pour ce que j'ai vu de lui actuellement.
La critique.
61. Le grand bleu
(1988)
J'ai adoré ce film de
Luc Besson qui nous prouve ici (une fois de plus) qu'il est capable
du pire comme du meilleur. C'est un film que je devais voir depuis longtemps et je n'ai pas été déçu un instant. Accompagné d'une BO sublime signée
Eric
Serra, ainsi que de deux acteurs grandioses,
Le Grand Bleu est un film qui passe tout en douceur au rythme de l'océan, le
véritable personnage du film.
Jean Reno et
Jean-Marc Barr interprètent respectivement
Enzo Molinari et Jacques Mayol, deux hommes profondément attachés à la mer, tellement qu'une véritable compétition d'apnée, une rivalité mais également une profonde amitié vont naître entre ces
deux camarades d'enfance.
Un film humain, beau et très poétique qui m'a passionné du début à la fin. Le dénouement du film est une merveille d'émotion
et de sensibilité, vraiment très symbolique vis-à-vis de l'océan, ainsi qu'une scène que j'ai particulièrement aimé (Mayol dans son lit, oppressé par la mer qui arrive vers lui depuis le
plafond). Humour très présent, notamment grâce à la sublime
Rosanna Arquette que j'ai absolument adoré dans ce film. Cette actrice est un
vrai rayon d'humour et de délicatesse, son rôle est loin de tous clichés et très intéressant, prise "entre deux eaux" comme dirait l'autre, entre la vie qu'elle aimerait vivre avec l'homme
qu'elle aime, et celle que lui voudrait avoir (obnibulé par l'océan). On sent de la complicité entre les deux acteurs principaux, formidables, notamment
Jean-Marc Barr qui ne prononce pas beaucoup de mots mais fait passer beaucoup grâce à son visage innocent. Un grand moment de cinéma, mais qui ne me
passionnera peut-être pas autant la deuxième fois.
62. Mosquito Coast
(1987)
Un film avec
Harrison Ford assez méconnu mais que j'ai eu grand plaisir à découvrir
un soir à la télé. Le scénario est irréprochable, le thème abordé intelligent et le dénouement effrayant.
La critique.
63. L'impasse (1993)
S'il arrive si tard dans le classement c'est tout simplement parce que moi et la mafia, ça fera toujours 2. Mais
L'Impasse a clairement quelque chose de plus que les autres films du genre, car il nous présente un personnage principal très attachant et loin des
stéréotypes habituels. La course-poursuite de 20 minutes est du pur bonheur, tout comme le dénouement du film et le générique final, émouvants.
La critique.
64. This is England
(2006)
Un très beau film qui fait incontestablement penser à
American History X sans jamais en
atteindre la puissance. Mais ça fait plaisir de découvrir un film similaire, d'autant que le scénario est presque le même : un gamin va se faire influencer par un type néo-nazi qui sort de
prison. Le film est effrayant, parce que le fait de voir un gosse si jeune se faire entraîner aussi rapidement dans la violence et les idéologies douteuses est assez marquant, d'autant que
visiblement personne dans son entourage ne semble faire quelque chose pour l'aider à se débarrasser de l'emprise de Combo. Combo se sert de la mort du père de Shaun pour le sensibiliser à sa
cause et c'est moche, très moche.
This is England est film qui doit être vu en VO je pense. C'est vraiment le truc qui m'a gêné quand je
l'ai vu, puisque je l'ai vu sur Arte et qu'il passait évidemment en VF. Je sais que Arte est une chaîne franco-allemande, et qu'il est donc normal qu'elle propose le film en VF ou en version
allemande, mais pour une chaîne qui se revendique culturelle, on pourrait au moins avoir la possibilité de choisir la VOST, car ça dégoûte un peu d'avoir à choisir entre deux mauvaises
versions.
Bon, ceci dit le film ne passe pas trop mal non plus et il bénéficie d'un final des plus marquants, lorsque Combo se déchaîne et déverse
toute sa haine la plus forte contre l'un de ses camarades. Ce personnage fait peur mais fait également pitié, car on sent vraiment qu'il ne sait pas lui-même d'où lui vient cette haine, ni
pourquoi il ne peut pas la contrôler.
This is England est donc efficace pour expliquer que la plupart des gens racistes n'ont aucune raison
de l'être. Dans ce film, la raison semble être la jalousie de l'enfance heureuse/malheureuse, et Combo est donc plutôt émouvant au final (même s'il reste un véritable salaud). Deuxième grande
qualité du film, qui n'apparait jamais dans
American History X, c'est que le film nous montre deux "écoles" chez ces skinheads en appuyant
sur le fait que certains d'entre eux sont des gens plus cools et avec de bonnes valeurs. Ca dédiabolise un peu cette communauté qui n'est pas uniquement constituée d'enfoirés racistes et
violents adorateurs d'Hitler comme le veut le cliché. Bref, un bon film qui manque cependant d'une meilleure réalisation (je l'ai trouvée parfois un peu hasardeuse) contrairement à celle
d'
American History X qui est prodigieuse.
65. Sherlock Holmes
(2009)
Encore une excellente surprise qui concluera ce top, même si je reste toujours aussi indécis concernant la manière de traiter le personnage de Sherlock
Holmes. Je ne connais pas bien Sherlock Holmes ni Watson, mais j'ai eu l'impression qu'en leur donnant cette dimension très "actuelle", ça dénaturait les personnages de
Conan Doyle. Si quelqu'un qui s'y connait dans cette littérature pouvait me confirmer que ce film de
Guy
Ritchie ne pose pas de problème vis-à-vis du héros littéraire, ça m'aiderait à ôter ce doute. En fait, je crois que j'aurais adoré ce film au plus haut point si le personnage
principal en avait été un autre et s'il ne désignait pas explicitement Sherlock Holmes. Qui plus est, dans mon esprit Holmes est bien plus grand que Watson (ce qui est peut-être faux et dans ce
cas faudrait que je me renseigne, faut avouer), donc j'ai eu du mal à m'habituer au choix des acteurs.
Néanmoins, le film est une pure beauté visuelle, la réalisation est vraiment marquante et la plupart des scènes sublimes. Les
magnifiques ralentis donnent un souffle épique au film (les explosions qui se produisent à un moment juste à côté de Sherlock Holmes, quel pur bonheur ! De même pour les anticipations de combat
de Holmes avec la voix off efficace, du grand cinéma). Qui plus est, et même si j'ai toujours des doutes sur la bonne adaptation des personnages d'un point de vue "combat", j'ai été subjugué
par l'adaptation sur grand écran de la logique de Sherlock Holmes.
Robert Downey Jr est génial dans son rôle, généralement très drôle, très
classe, impressionnant. Je ne sais pas comment l'expliquer mais à le voir jouer ce rôle, on ressent clairement toute l'intelligence et la logique de Sherlock Holmes, et c'est très fort. Bref,
un excellent film qui verra une suite à la fin du mois. Je me laisserai peut-être tenter.
Si vous cherchez des films à voir absolument, vous pouvez aisément taper dans le top 30 et même pousser à 65, c'est du bon !