Kaamelott : Premier Volet - Critique et analyse

Kaamelott : Premier Volet - Critique et analyse

     Mon avis sans spoilers    

 

     I/ Mes attentes

 

     Voilà, après plus de 10 ans d'attente et de spéculations, c'est fait. La trilogie Kaamelott prend forme (enfin) et ce premier volet amorce les bases du dénouement d'une histoire qui me passionne depuis maintenant 15 ans. Je ne vais pas y aller par quatre chemins : Kaamelott - Premier Volet m'a plu, intensément. Je ne cèderai pas à la tentation de lui chercher des défauts à tout prix, là où j'en ai vu finalement très peu.

Tags Critique analyse explication du film

     Face à une attente parfois insoutenable des amoureux de la série ces dernières années, le pari d'Alexandre Astier était quand même extrêmement risqué et je me suis souvent fait la remarque que ce premier film au cinéma allait nécessairement me décevoir. Pourtant, même si je connais la grande majorité des épisodes par coeur et qu'il m'arrive très régulièrement de regarder la chaine 6ter jusqu'à 2 heures du mat' lorsqu'ils diffusent la série, je ne me qualifierai pas de "fan hardcore" de la série, au sens où je lui voue un certain culte mais que je ne fais pas partie des ces gens pour qui la série semble être une religion dont Alexandre Astier serait le dieu. Je reconnais à l'auteur des qualités incroyables et, certes, je pourrais déclamer à longueur de journée mes répliques préférées de Kaamelott, mais je trouve tout ceci souvent ridicule. Qualifier Astier de génie me parait exagéré, même si je suis souvent d'accord avec ses prises de parole et que je trouve ses talents démesurés, que ce soit en tant que compositeur qu'en tant qu'acteur, dialoguiste ou vulgarisateur. Mais je sais aussi faire la part des choses et reconnaitre que son travail n'est pas toujours parfait.

 

      Bref, c'est donc en tant qu'admirateur de la série que je me suis rendu au cinéma hier soir, et non en tant que fan hardcore qui gueule "c'est pas faux" à tour de bras en arborant fièrement un t-shirt de Perceval. J'y suis allé inquiet, car j'ai récemment lu et vu des dizaines de critiques qui remettaient en question les qualités de ce premier volet, allant même jusqu'à "le détester". Ceci m'a réellement fait peur, mais c'est peut-être également ce genre de réactions qui m'ont permis finalement d'apprécier le film à ce point, en réduisant légèrement mes folles attentes.


 

Kaamelott : Premier Volet - Critique et analyse

     II/ Réintroduire les personnages

 

      Et bon sang, que ça fait du bien de retrouver Kaamelott, avec son esprit intact ! Au-delà du plaisir de retrouver les personnages, qui fut évidemment intense, Kaamelott fourmille de scènes et de répliques fidèles à la série, et ça m'a fait un bien fou de replonger dans cet univers en ressentant de la surprise et de l'excitation. Ces dernières années, lorsque je regardais la série, c'était plus par gourmandise que par plaisir ; comme une tarte aux fraises dont on prend une part supplémentaire malgré le ventre plein, parce qu'on sait que ça va passer crème, que ça va stimuler le plaisir.

Kaamelott : Premier Volet - Critique et analyse

       Mais là, avec Kaamelott - Premier Volet, c'était comme goûter enfin à une tarte aux myrtilles : c'est presque pareil, le principe reste le même, mais c'est nouveau et apporte un goût différent. J'ai dévoré le film et je n'ai pas vu le temps passer pendant 2 heures. Pas une fois je n'ai regardé l'heure pour savoir où on en était, j'étais happé par l'évolution des personnages et de l'histoire et ça m'a ravi.

 

      Je vais commencer tout de suite avec ce qui est, selon moi, le problème (qui en fait, n'en est pas un car il était absolument inévitable, mais qui en a visiblement déçu plus d'un) de ce premier long-métrage : ses premières 45 minutes. Alexandre Astier s'est retrouvé face à un problème majeur : le nombre important de personnages contenus dans la série, qu'il était obligé de faire revenir dans le film d'une manière ou d'une autre. Après 36 heures de série, étalées sur 6 saisons, Kaamelott a multiplié les personnages principaux et secondaires, et le public attendait inévitablement leur retour dans ce film. On parle là d'une trentaine de personnages cultes qu'il était impossible de ne pas faire figurer dans le film, et le souci est alors clair : comment les réintroduire en moins de 2 heures sans avoir l'impression de les faire défiler les uns à la suite des autres ?

 

     Les 45 premières minutes de Kaamelott, donc, consistent essentiellement à faire revenir tout ce monde-là au coeur de l'histoire, 10 ans plus tard. Premièrement, il a fallu expliquer aux néophytes qui ils sont. Deuxièmement, il a fallu montrer aux fans ce qu'ils sont devenus. Je ne sais pas si les spectateurs et critiques se rendent compte du casse-tête hallucinant que cette contrainte a dû représenter. Et pourtant, je trouve qu'Alexandre Astier a su relever ce premier défi brillamment, sans donner l'impression d'un défilé de personnages en continu. A bien y réfléchir, je ne vois pas comment il aurait pu mieux s'en tirer. Toute l'histoire nous est rappelée très rapidement, et tous les personnages nous sont présentés de manière dosée : suffisamment pour ceux qui n'ont pas vu la série, pas trop pour ceux qui la connaissent déjà. Les principaux traits de caractère de chacun sont exposés brièvement, permettant de comprendre la nouvelle situation à la perfection, après dix années du règne tyrannique de Lancelot. Les intentions de la plupart des personnages sont claires, mais il y a également de la place pour le mystère et les questionnements, avec des personnages dont la position n'est pas clairement identifiée (le Père Blaise, notamment, ainsi que le personnage de Guillaume Gallienne, m'ont beaucoup interrogé).

 

     Certains spectateurs ou fans de Kaamelott n'ont pas eu l'air de comprendre que ce premier volet servait surtout d'introduction aux 2 prochains ; pour replacer les bases, pour que tout soit clair avant d'attaquer réellement la suite de cette épopée. Oui, il est normal que certains personnages (comme le Duc d'Aquitaine, Venec ou encore la Dame du Lac) apparaissent puis disparaissent subitement, parce qu'il était évidemment impossible de garder tout le monde constamment sur 2 heures ! Le but m'a paru clair : Astier nous montre que ces personnages existent toujours, qu'ils auront peut-être chacun un rôle à jouer, mais que ce ne sera pas nécessairement dans ce premier volet. Qui plus est, Alexandre Astier est parvenu à ajouter de nouveaux personnages à sa collection déjà impressionnante, permettant ainsi à Kaamelott de prendre une plus grande envergure plutôt que de rester bloqué avec les personnages de son ancien format. C'est très fort.

 

     Et puis, il y a cette scène post-générique... Je n'en dirai rien dans cette partie mais, bon sang, qu'elle est excitante !

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     III/ Bientôt, Arthur sera de nouveau un héros

 

     Une fois passées ces 45 minutes où, finalement, j'ai assez peu ri (mais ce n'était, à mon avis, ni mon attente principale, ni l'objectif principal du réalisateur), le film prend un tournant en entamant (enfin) la suite de Kaamelott. Et là, les scènes géniales s'enchaînent. L'évolution d'Arthur et la façon avec laquelle il reprend petit à petit l'envie de reprendre Excalibur est magnifique. On assiste à des scènes absolument délicieuses comme la première scène de la tour qui est à mon goût l'une des plus réussies du film car elle développe un humour absurde somptueux et cher à Kaamelott, l'armée des Burgondes qui est également redoutable de débilité notamment à travers leurs costumes hilarants, la partie d'un jeu dont on ne comprend pas les règles et qui m'a donné un sacré fou rire avec notamment une réplique géniale d'Arthur ("Mais... je m'occupe de QUOI ?"), la deuxième scène de la tour que je détaillerai plus bas et qui est... folle. Et bien sûr, l'affrontement tant attendu depuis que la bande-annonce a été dévoilée, et qui a satisfait absolument toutes mes attentes.

 

      J'ai réellement eu l'impression de retrouver la série adaptée sur grand écran avec son humour absurde, ses personnages débiles, son roi bougon mais fascinant, ses codes humoristiques et ses ressorts scénaristiques absolument intacts. Les choses n'ont pas pris une seule ride et j'ai cru du début à la fin à cette ambition cinématographique que certains critiques ont tenté de démolir ces derniers jours.

 

     IV/ Kaamelott au cinéma

 

     Car oui, c'était également l'un des nombreux enjeux de Kaamelott : le passage de la télévision au cinéma. Beaucoup ont affirmé que le passage du petit au grand écran n'était absolument pas justifié et qu'Alexandre Astier n'avait aucune ambition cinématographique et, là, je ne peux qu'être en désaccord. De nombreuses séquences justifient à elles seules cette trilogie au cinéma, et je vais en énoncer quelques unes (toujours sans spoiler).

 

     Premièrement, les décors sont grandioses et permettent de "souffler", comparés aux décors de la série qui s'articulaient essentiellement autour des intérieurs et extérieurs du château, s'aventurant parfois plus loin lors des dernières saisons. Mais là, excusez-moi, on a clairement franchi une étape. La caméra Alexa 65 utilisée pour le tournage offre des images absolument somptueuses. Les plans dans le désert, notamment, sont d'une beauté folle. On a enfin droit à des plans larges sur Kaamelott en tant que château, avec une scène de bataille aussi drôle qu'épique. Alexandre Astier, par ailleurs, a réussi à doser à la perfection le mélange comique / tragique qu'on attendait de cette suite, proposant des scènes très sérieuses souvent ponctuées de traits d'humour ou de répliques (brillamment écrites) qui les désamorcent. La seule scène entièrement sérieuse est si belle, si forte, si inattendue qu'elle m'a quasiment fait verser une larme. Bref, je m'égare, mais je disais donc que les décors sont incroyables et que le passage du petit au grand écran ont permis aux spectateurs de découvrir enfin l'étendue du Royaume de Logres.

Kaamelott : Premier Volet - Critique et analyse

       L'image et la couleur m'ont parues magnifiques. La scène de combat notamment, dominée par le bleu, a fait briller mes yeux. Elle regorge par ailleurs de plans intéressants et de mouvements de caméra qu'Astier n'osait pas encore dans la série. L'utilisation des flashbacks, également, est extrêmement intrigante et permet de montrer une partie du passé d'Arthur que nous ne connaissions pas. De quoi alimenter quelques mystères pour la suite de l'aventure. Les effets spéciaux, qui avaient pourtant tendance à me faire peur dans la bande-annonce, sont passés comme une lettre à la poste sur grand écran et j'y ai cru sans problème.

 

     V/ Conclusion avant les spoilers

 

     Pour conclure, visionner Kaamelott au cinéma a été pour moi un ravissement et un soulagement. Soulagé de voir que les talents d'Astier et son envie de raconter cette histoire sont demeurés intacts. Ravi d'en découvrir davantage sur cet univers qui me fascine, me fait rire mais avant tout, commence à m'émouvoir réellement. En tant que fan de Kaamelott, j'ai été comblé. En tant que spectateur cinéphile, j'ai vu l'une des comédies françaises les plus fines et intelligentes de ces dernières années. Mon impatience de découvrir le deuxième volet est maintenant bien plus grande que celle que j'avais de découvrir le premier et Kaamelott, indiscutablement, est en passe de devenir l'une de mes créations préférées, que ce soit dans le domaine de la série TV que du cinéma français.

 

     

Kaamelott : Premier Volet - Critique et analyse

     Partie spoilers    

 

      Si vous n'avez pas encore découvert le film, ne lisez pas cette partie, cela vous gâcherait l'une des plus belles surprises que le long-métrage propose.

 

     I/ Les deux scènes de la tour

 

     Je dois en parler.

 

     La première scène de la tour avec ce personnage absurde d'amoureux "pas si amoureux que ça" est juste exceptionnelle, pour commencer. C'est à ce moment précis que j'ai compris que Kaamelott était réellement de retour, c'est à ce moment que la machine s'est "relancée pour de bon". A partir de cette séquence, j'étais conquis à 100% et personne n'aurait pu me faire changer d'avis sur ce Premier Volet. Les dialogues sont brillants, les personnages sont merveilleusement écrits, et la situation est purement Kaamelottienne. Le comique de situation est absolument dingue. Le fait, par exemple, qu'Arthur laisse le jeune amoureux grimper la tour sans broncher alors qu'il est évident que c'est une idée complètement conne : c'est génial. Le fait que ce dernier ne parvienne pas à escalader efficacement et avoue rapidement que son amour n'est sûrement pas assez grand pour continuer... Le fait qu'Arthur s'agace très vite de la situation et monte par les escaliers, redonnant enfin à ce personnage du nerf. Le fait qu'on assiste littéralement à Perceval tentant par dix fois de "défoncer" la porte et que celle-ci bouge à peine m'a fait mourir de rire. Les retrouvailles rapides et sans fioritures d'Arthur et Guenièvre sont parfaitement dosées. Bref, tout dans cette partie, jusqu'à la mort débile et rapide du personnage qui grimpe la tour, est parfait.

 

     Mais ce n'est rien à côté de LA scène du film, celle qui va indiscutablement faire parler les fans : le moment où Arthur et Guenièvre retournent à la tour malgré le danger évident, parce que cette dernière a oublié une couronne de fleurs sur place. Cette partie est, à mon goût, du pur génie. Arthur et Guenièvre ne se sont pas vus depuis dix ans et cette scène fait office de leurs "vraies" retrouvailles. Et là, il faut bien dire qu'Astier a fait très fort en écrivant cette partie. On ressent l'amour inconditionnel de Guenièvre pour le roi. Son choix de retourner chercher la couronne de son mariage, choix complètement réfléchi et assumé, en est une preuve émouvante. Et puis, bien sûr, la conclusion de cette séquence est... à couper le souffle. Je n'ai pas pleuré pour cette scène, mais je pense que je le ferai lorsque je retournerai voir le film. Arthur grimpant la tour pour reconquérir Guenièvre, avec une musique absolument somptueuse du compositeur, c'est magique. Et ce baiser aussi inattendu que déchirant, il est indescriptible. Dans cette scène sont concentrés tous les talents d'Alexandre Astier, au sommet de tous ses arts. La musique incroyable, l'absence de dialogues, le jeu des deux acteurs... sans parler de l'écriture brillante de cette intrigue qui est au coeur de la série depuis les débuts. C'est formidable, voilà tout. Vous pouvez aller par ici pour lire pour mon article détaillé sur cette scène.

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     II/ Lancelot

 

     J'ai été, comme beaucoup de monde, très déstabilisé par le comportement de Lancelot pendant tout le film. Encore une fois, dix ans ont passé et ce personnage a pris une tournure qu'on n'envisageait pas : il est las, il est désabusé, il ne croit plus en rien. A tel point que ses minces tentatives d'impressionner sont toujours contre-balancées par son costume ridicule et encombrant qui en font finalement un antagoniste bien plus faible que prévu. Le combat entre Arthur et Lancelot est extrêmement bref et ça aussi, c'était inattendu. Mais au fond, il est logique : il ne fait qu'appuyer la faiblesse de Lancelot et son échec à gouverner. Il met également en valeur la puissance d'Arthur et Excalibur, en faisant alors un héros pour de bon. Bref, le traitement du personnage de Lancelot est à première vue décevant, mais au final logique. Après dix ans, il n'a plus de volonté, plus d'ambition. Son combat est vain, et il l'a compris.

 

      A l'aide d'un flashback assez étrange, Arthur renonce à tuer son adversaire. Est-ce à cause du fait que Lancelot l'a sauvé lors de la saison 5, ou à cause de ce souvenir que nous ne comprenons pas encore ? Le mystère reste entier mais présage sans doute de jolies choses pour les films suivants. Enfin, l'un des personnages les plus intrigants et intéressants de la série nous est dévoilé dans la scène post-générique et là, j'ai été complètement sonné. Le retour de Méléagant est terriblement excitant pour la suite de l'histoire et j'ai été intensément ravi de constater que ce personnage n'a pas été oublié dans ce volet. Finalement, la seule absence qui m'aura dérangé est celle de Simon Astier (Yvain), qui était l'un des personnages principaux de mes fous rires pendant la série TV.

 

     III/ L'évolution d'Arthur

 

      Pour finir, j'ai adoré le traitement réservé à Arthur tout au long de ce premier volet. J'ai aimé le fait qu'Arthur se soumette à tout le monde durant une majeure partie du film. D'abord au Duc d'Aquitaine auquel il cédera finalement (le déclic qui le force à reprendre Excalibur, à savoir le fait que Lancelot met à mort des enfants, est brillant et colle à la perfection à la psychologie du personnage ; Arthur est prêt à accepter n'importe quoi, mais toucher aux enfants est intolérable). Il cède ensuite très rapidement face à l'amoureux de Guenièvre en le laissant faire ses conneries sans broncher. Il se soumet également aux règles qu'on lui impose pour se rendre au rocher, en acceptant de jouer au jeu de Perceval et son frère. Là encore, sans discuter. Puis, face à Guenièvre elle-même, en la laissant retourner à la tour sans faire l'effort de la convaincre vraiment. Bref, Arthur est soumis et n'a plus la force de se battre pour ses idées. C'est seulement face à Lancelot qu'il exprimera enfin un peu de rage et va remettre sur le devant de la scène ses qualités de "bon" et de "guerrier", et ça fait plaisir à voir car, enfin, Arthur commence à redevenir un héros. Et ça présage de bonnes choses pour le deuxième volet. 

 

 

      Voilà, je crois que j'ai dit tout ce que je voulais en dire. Au final, j'ai surtout hâte d'aller voir le film une deuxième fois au cinéma, rien que pour mieux en saisir tous les détails et toutes les sous-intrigues, notamment ces souvenirs liés à la jeunesse d'Arthur dont je n'ai pas encore saisi totalement l'importance. Kaamelott fut pour moi une expérience de rire, d'émotion et de soulagement. Un vrai régal.

 

 

 

 

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Y
Très sympa comme commentaire sur le film.<br /> A mon sens, le flashback lors du combat d'Arthur/Lancelot, souligne qu'il a commencé sa vie dans la brutalité de l'armée romaine, et très jeune avec l'assassinat, froid, d'une princesse qui maltraitait son esclave. Il a recononcé à la violence pure, mais pas à ce qui l'animait déjà jeune : la défense des faibles.
Répondre
S
Oui, après l'avoir vu une deuxième fois je pense effectivement que c'est ce qu'Astier a voulu montrer. C'est probablement le moment où Arthur a décidé qu'il ne voulait plus tuer, et peut-être l'origine de son dégoût pour la peine de mort / torture etc. Il continue de vouloir se battre pour la dignité des faibles mais n'est plus capable de tuer de ses propres mains.<br /> <br /> Cependant ce n'est pas assez clair dans le film, qu'il ait été traumatisé par ce meurtre. Dans le film c'est plutôt montré comme un acte héroïque... Du coup, le film suivant reviendra-t-il sur ces événements ou pas du tout ? Mystère...
D
Tout à fait d'accord avec votre critique !! Pour moi c'est la première fois que le cinéma français a accouché d'un exceptionnel film d'héroic fantasy qui peut trônait sans rougir aux côtés du Lord of the ring.
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S
Content de voir que ça vous a plu ! Bon, comparer à Lord of the Rings je n'aurais quand même pas osé : ça joue pas du tout dans la même cour ! <br /> <br /> Mais dans le cinéma français c'est un sacré vent de fraîcheur. ????