Quelques films en vrac #12 - Bon.

Quelques films en vrac #12 - Bon.

       Quelques critiques rapides de films vus rapidement. Cet article s'intitule "Bon", pas pour qualifier ces 4 films franchement très moyens mais pour dire "Bon. On arrête les conneries". Récemment, j'ai eu peu de temps à consacrer au visionnage de films donc j'ai opté pour la facilité : trois d'entre eux sont des films courts et, donc, expédiés en 1h20. Quant à OSS 117, il dure deux heures mais la langue française et le ton léger m'ont donné la possibilité de faire autre chose en même temps.

 

      Résultat, je considère avoir perdu globalement mon temps à visionner ces films et je vais maintenant m'attaquer aux choses sérieuses : visionner les 10 films qu'on m'a conseillé dans "Gagne un DVD #1". Je devrais pouvoir annoncer les résultats d'ici 15 jours (ceci est faux).

 

      Petite maman (Céline Sciamma - 2021)

Quelques films en vrac #12 - Bon.

      Un enfer à visionner, alors que le film dure 1h12. Je ne crois pas avoir déjà vu avant un film typiquement franco-français, de ceux que les Inconnus critiquaient dans l'un de leurs célèbres sketches. Clairement, ce n'est pas mon genre de cinéma (pompeux, lourd, artificiel, chiant, mal interprété et insipide) mais je l'avais vu comme conseil dans certains "tops 2021" et, vu la longueur, je me suis laissé tenter. Résultat, ces 1h12 m'en ont parues le double et j'ai trouvé Petite maman sans intérêt. Mais vraiment. Le pitch de base aurait pu être intéressant si cette intrigue avait réellement mené à des révélations ou à quelque chose. Mais ça ne mène strictement à rien. Mention spéciale aux dialogues qui font certainement partie des pires que j'ai pu voir de ma vie. Comment voulez-vous que ces deux gamines aient l'air naturelles si on leur fait prononcer des phrases qu'elles ne peuvent même pas comprendre, et que même un adulte n'énoncerait pas de cette manière ? Tout est faux, artificiel, les dialogues sont des échanges de textes complètement froids et distants. Les "acteurs" attendent gentiment quelques secondes entre chaque réplique, comme pour être sûrs que leur interlocuteur ait terminé sa phrase. C'est horriblement chiant, même sur les plans, qui n'ont aucune forme d'ambition artistique. Bref, à fuir.

 

      OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire (Nicolas Bedos - 2021)

Quelques films en vrac #12 - Bon.

      Je ne m'étendrai pas trop longtemps, tant il n'y a rien à en dire. Plutôt friand des deux premiers volets de Michel Hazanavicius, franchement décalés et rafraîchissants dans leur hommage au cinéma d'antan, je n'ai absolument pas aimé cette continuité proposée par Nicolas Bedos, réalisateur pourtant talentueux. Il y a clairement ici un problème d'écriture qui fout en l'air la saga. L'écriture du personnage principal est désastreuse, OSS 117 n'était plus qu'une sorte de caricature de lui-même ; Jean Dujardin n'y croit jamais et c'est flagrant. Souci d'écriture de scénario également, puisque le film tire vraiment sur la longueur avec une intrigue complètement bidon. Au bout de 30 minutes, j'ai compris que le film ne démarrerait jamais, et j'ai donc préféré faire autre chose en même temps. Je n'ai absolument pas compris le propos, il semblerait que ce troisième volet donne parfois raison aux réflexions racistes ou misogynes d'Hubert Bonisseur de la Bath et je n'ai pas retrouvé le ton décalé qu'offraient les deux premiers opus. L'agent OSS 117 n'est plus vraiment moqué et c'est problématique. J'avais pourtant espoir d'assister à des situations hilarantes avec Pierre Niney, qui avait clairement les épaules pour donner la réplique à Dujardin de manière hilarante. Cet acteur incroyable aurait dû faire la différence avec un personnage absurde ou taquin, mais il ne la fait pas. Il n'est quasiment jamais utilisé à sa juste valeur et c'est parfaitement frustrant. Sans compter que son personnage disparaît subitement sans raison et n'interviendra pas dans la résolution finale. Incompréhensible.

 

      Unfriended (Levan Gabriadze - 2014)

& Unfriended : Dark Web (Stephen Susco - 2018)

Quelques films en vrac #12 - Bon.
Quelques films en vrac #12 - Bon.

      Unfriended, plutôt précurseur dans son idée de réaliser un thriller centré sur un écran d'ordinateur, aurait pu me fasciner si je n'avais pas déjà vu Searching il y a quelques mois. Unfriended et sa suite sont extrêmement similaires dans leur construction même si le propos n'est pas le même (le premier assume un côté paranormal assez amusant tandis que le deuxième appuie sur l'horreur du Darknet et des (in)humains qui le composent). Malgré tout, aucune réelle surprise dans ces deux films qui utilisent la même recette que leurs aînés depuis déjà quelques décennies : faire mourir les personnages les uns après les autres. Il y a certes un côté ludique à suivre ces deux histoires, mais ça ne va pas plus loin qu'une simple attraction pour ados en manque de sensations : on regarde, on oublie, et il y a peu de chances d'avoir envie d'y remettre les pieds un jour. Bref, même si quelques effets sont bien pensés et que le concept est intelligent pour dénoncer les cyber-abus, Unfriended ne fait jamais peur et s'avère souvent assez grotesque... On voir venir la plupart des événements avec de gros sabots. Circulez, y'a mieux à voir.

 

 

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