Quelques films en vrac #34

Quelques films en vrac #34

      Voici quelques petits films sans prétention que j'ai découverts récemment. En ce moment, j'ai envie de découvrir la filmographie de quelques actrices comme Felicity Jones ou Stacy Martin, je risque donc d'évoquer leurs films sur le blog dans les semaines à venir. Cette envie m'a appris l'existence d'un film sorti en 1996 mettant en scène Keira Knightley et Felicity Jones lorsqu'elles étaient enfants. Apparemment, il s'agit du premier film de Keira Knightley et ça m'a beaucoup surpris car je pensais connaître la filmographie de l'actrice sur le bout des doigts. J'attends donc la réception du DVD avec impatience pour m'en faire un avis, même si je n'en attends pas grand-chose.

 

     En attendant, les quatre films de cet article m'ont tous fait passer un très agréable moment, même s'ils ne sont pas d'incroyables chefs d'œuvre. Ce n'était pas leur vocation.

 

Radiostars (Romain Levy - 2012)

Quelques films en vrac #34

      Moment très agréable en compagnie de cette bande de potes ennemis qui animent une radio. Outre le personnage principal (Douglas Attal) qui est assez mal écrit car très plat et mou, certains personnages sont géniaux, comme celui de Manu Payet qui a toujours le don de me faire rire avec simplicité, ou encore Benjamin Lavernhe qui nous sort son habituel personnage. Clovis Cornillac apporte une certaine puissance à l'ensemble à travers quelques scènes explosives, comme lorsqu'il pète les plombs face à un père qui casse les rêves de son propre fils. Radiostars ne casse pas trois pattes à un canard et on a droit à une construction assez classique d'une bande d'amis qui s'engueulent et se rabibochent, typique du cinéma français, mais les quelques rires ou sourires m'ont suffi.

 

Problemos (Eric Judor - 2017)

Quelques films en vrac #34

      Après une première demi-heure extrêmement drôle, notamment grâce au personnage d'Eric Judor (qui réalise également cette comédie) mais également de Blanche Gardin et Marc Fraize (hilarants), Problemos laisse de côté le ton décalé de ses personnages pour se concentrer sur une intrigue moins drôle et intéressante que la situation de départ. Malgré tout, le film est original et rafraichissant et il est difficile de savoir où il va nous mener, car les idées loufoques s'enchaînent avec une panoplie de personnages parfaitement interprétés. Je conseille donc Problemos qui, malgré quelques faiblesses dans l'écriture de sa deuxième partie, m'a beaucoup fait rire dans sa première. De toutes façons, Eric Judor est l'un des humoristes français qui me fait le plus rire, donc je ne suis pas objectif.

 

La graine (Eloïse Lang - 2023)

Quelques films en vrac #34

      Tout comme les deux films précédents, La graine est une sympathique comédie de 90 minutes qui ne casse pas des briques, mais fait le job en terme de déconnade. Plus je découvre Stacy Martin et plus cette actrice me fascine, je l'ai particulièrement aimée dans ce rôle, il se dégage d'elle une candeur qui fait beaucoup de bien. J'avais déjà adoré cette facette de l'actrice dans La proie d'une ombre qui m'avait retourné en 2021, et on retrouve cet aspect dans La graine, une jolie aventure de deux femmes en quête d'un donneur de sperme pour une PMA. Outre le côté grotesque des situations, le film met le doigt sur la difficulté pour un couple de femmes de faire la démarche d'avoir un enfant de manière légale. C'est à peu près le seul message du film, qui est davantage une comédie légère aux blagues parfois très audacieuses, qu'un pamphlet sur la PMA. Le sujet est donc traité avec fraîcheur et je me suis surpris à rire à gorge déployée pendant de longues secondes lors de certaines scènes. J'insiste là-dessus, car ça fait bien longtemps qu'un film ne m'avait pas provoqué de tels éclats de rire, proches du fou rire (la scène du torse et des cheveux dans le bar m'a écroulé). Bref, La graine est très sympa, même si le discours ne vole pas toujours très haut. Je vous le conseille.

 

Quelques minutes après minuit (Juan Antonio Bayona - 2016)

Quelques films en vrac #34

      Vu avant tout pour découvrir Felicity Jones dans quelque chose de nouveau, ce conte n'est sans doute pas la plus belle performance de l'actrice. A vrai dire, la direction d'acteurs semble un peu étrange car le casting ne brille pas particulièrement. Felicity Jones en fait des caisses en maman cancéreuse douce et optimiste, Sigourney Weaver n'apporte pas grand-chose à l'histoire et l'acteur principal, Lewis MacGougall, est dans la surenchère de regards noirs et de coups d'éclats tout au long du film. Malgré tout, si on laisse de côté les acteurs bancals, Quelques minutes après minuit a su me charmer grâce à la fable qu'il présente. Personnifier les peurs d'un jeune garçon par un monstre n'est pas nouveau, on a parfois l'impression de voir un réchauffé de Guillermo Del Toro, mais l'histoire fait son effet grâce aux idées visuelles et à cet immense if qui prend vie sous nos yeux. Une sensation de puissance traverse certaines séquences, ce qui permet finalement au spectateur de ne jamais s'ennuyer, donnant un film touchant et parfois impressionnant. L'émotion est forcée, sans aucun doute, mais elle touche aussi de manière juste lors de certaines scènes. Felicity Jones a bien failli me faire pleurer, ce n'est pas passé loin.

 

      Voilà tout pour ces quelques films que je peux vous conseiller même s'ils ne sont pas indispensables.

 

Voir aussi :

 

 

 

 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
Tu m'as donné envie de regarder "la graine" que je ne connais pas (tout comme son actrice principal). Je connaissais les trois autres. Je te conseille d'ailleurs du même Juan Antonio Bayona son premier film tourné en Espagne, "l'orphelinat" et le recent "le cercle des neiges" arrivé depuis peu sur Netflix.
Répondre
S
Oui, je l'ai trouvé assez étonnant ! Par contre il ne faut pas en attendre trop notamment en matière de scénario... J'essaierai de voir les deux dont tu parles, merci !