Quelques films en vrac #40

Quelques films en vrac #40

     Voici quelques films vus récemment, que je vais critiquer très rapidement. Cette fois-ci, nous avons des choses très différentes : une romance française bien foireuse, un documentaire passionnant, une comédie culte, et un thriller obscur. 

 

Une rencontre (Lisa Azuelos - 2014)

Quelques films en vrac #40

     Je vous déconseille cette comédie romantique bien clichée à la française avec Sophie Marceau et François Cluzet. Si Marceau est excellente comme toujours, rien ne va dans ce film qui enchaîne les scènes en croyant être subversif, mais ne fait que pomper sur les comédies romantiques qu'on a déjà vu mille fois. Une rencontre est détestable pour son propos et pour son personnage principal, interprété par François Cluzet. Encore une fois, voilà un film qui nous présente un beau salaud (on ne s'attarde absolument jamais sur la femme du personnage et tout ce que ceci impliquerait pour elle) qu'on fait pourtant passer pour un romantique gentleman dont la vie est bouleversée. Ridicule. De plus, je trouve que Cluzet n'a jamais été crédible dans des rôles de charmeur et je ne comprends pas pourquoi il est encore casté pour ce genre de personnages. Les raisons pour lesquelles le personnage de Sophie Marceau tombe instantanément amoureuse de lui sont très floues et jamais vraiment justifiées. Passez votre chemin, c'est un film qui se laisse regarder pour Marceau (géniale) mais provoque de longs soupirs d'exaspération pour son intrigue.

 

Dear Zachary : a letter to a son about his father (Kurt Kuenne - 2008)

Quelques films en vrac #40

     Ce documentaire, qui m'a été conseillé par Wendy il y a deux ans sur cet article, est la démarche émouvante d'un homme : Kurt Kuenne, dont l'ami Andrew Bagby est décédé tragiquement. Le crime aurait été commis par la compagne d'Andrew : Shirley Jane Turner, qui a ensuite donné naissance à leur fils Zachary quelques mois plus tard. Kuenne retrace donc la vie d'Andrew à travers des témoignages, dans le but de montrer toutes ces images à Zachary lorsqu'il sera grand. Mais, au fil des années, le documentaire a évolué et s'est transformé en véritable récit de l'enquête menée pour identifier les causes de la mort d'Andrew. Je n'en dévoile pas plus, le film est hallucinant, très documenté et émouvant. On assiste à une bataille pour la garde d'un enfant qui, à peine venu au monde, entame déjà une vie de souffrances. Je vous conseille Dear Zachary qui est passionnant, même si je l'ai trouvé tout de même un peu long.

 

Mais où est donc passée la septième compagnie ? (Robert Lamoureux- 1973)

Quelques films en vrac #40

     On ne présente plus vraiment cette comédie. Malgré toute sa popularité, je n'avais encore jamais regardé La Septième Compagnie, tout comme des tas d'autres comédies françaises à côté desquelles je suis honteusement passé (La saga du Gendarme avec Louis de Funès, par exemple). J'y ai été forcé lorsque l'une de mes classes de Seconde m'a incité à le voir. J'ai alors appris que, oui, il existe des jeunes de 15 ans qui sont fans de La septième compagnie. Pour leur faire plaisir, je l'ai donc regardé et j'ai passé un excellent moment en compagnie de Pierre Mondy, Jean Lefebvre et Aldo Maccione. Bien sûr, on n'est pas sur du chef d'œuvre ultime, mais ce furent 80 minutes très amusantes, avec des scènes et des répliques qui m'ont déroché de jolis rires.

 

Clean, Shaven (Lodge Kerrigan - 1995)

Quelques films en vrac #40

      Un homme, qui entend des voix et semble recherché par la police pour des meurtres d'enfants, recherche sa fille placée en famille d'accueil. J'ai appris l'existence de Clean, Shaven lorsque j'étais en recherche de films très peu connus mais indispensables. Malheureusement, il n'y a rien de nécessaire à voir ce thriller sur fond de schizophrénie. Le jeu de Peter Greene est épatant avec son visage à la Cillian Murphy (il est davantage connu pour son rôle d'antagoniste dans The Mask et de flic violeur dans Pulp Fiction), mais le film en lui-même est assez difficile d'accès et relativement chiant à regarder. C'est ce genre de films un peu expérimentaux, à faible budget, qu'on regarde pour la curiosité mais qui sont assez pénibles à terminer, un peu comme un Pi de Darren Aronofsky. 

 

 

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