Le câlin au cinéma

Le câlin au cinéma

      Voici une nouvelle vidéo sur fond de douceur, une thématique que j'aime beaucoup en ce moment. Le câlin au cinéma est souvent réconfortant, parfois déchirant. Cela faisait des mois que je n'avais pas écouté la musique "Sunlight" de Max Richter, qui est pour moi synonyme d'une période très difficile de ma vie. Je suis ravi de voir que quelques années plus tard, je parviens enfin à écouter cette musique sans replonger dans cette drôle de période. En 2020, j'avais parlé de "Rainlight" qui est une petite merveille signée l'un de mes compositeurs préférés. Cette version, "Sunlight", est quasiment identique, mais un peu moins sombre et légèrement plus optimiste. C'est très subtil, mais la tonalité est un poil différente.

 

     Pour accompagner cette musique sur laquelle je souhaitais réaliser un petit montage, j'ai choisi le câlin dans les scènes de films, ce qui semble convenir à cette composition aussi douce que triste, laissant entrevoir une lueur d'espoir.

 

     Au cinéma, le câlin peut être synonyme de soutien ou de réconfort, comme dans Fight Club, Take Shelter ou Harry Potter, de retrouvailles comme dans Maman l'ai raté l'avion ou Léon, ou au contraire d'adieu comme dans Rencontre avec Joe Black, E.T., Le seigneur des anneaux, Vol au-dessus d'un nid de coucou ou Interstellar. Parfois, le câlin est aussi symbole de gratitude, comme celui de Sept Vies que j'adore tout particulièrement grâce à la douceur de Rosario Dawson. Et puis, bien sûr, le câlin est souvent tout simplement un signe d'amour, comme dans Edward aux mains d'argent, Before Sunrise, ou toute comédie romantique qui se respecte.

 

     Cependant, mon câlin préféré au cinéma reste celui de Will Hunting, puissant et salvateur, dont l'intensité n'a d'égale que le talent de Robin Williams et Matt Damon. Sur ce, je vous laisse regarder cette vidéo, si jamais elle vous intéresse.

 

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S
Salut, c'est drôle que tu parles de Max Richter car j'écoutais encore ce matin un morceau de lui que j'aime bien : On the nature of Daylight. En fait, ça fait plusieurs mois que je traverse une période difficile et j'ai créé une playlist sur Spotify "Sadness" (instrumentale) pour m'accompagner. Dedans, il y a une bonne partie de musiques de film. Je crois qu'on ne parle pas assez des musiques de film.<br /> <br /> Le câlin de Will Hunting est aussi celui que je préfère dans cette vidéo.
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S
Je ne connais que trop bien cette playlist "Sadness" lors des moments difficiles. Max Richter l'avait envahie à une période, j'écoutais en boucle "Return 2", qui est à la fois apaisante et triste. Bref, je parle assez souvent de Richter ici, je crois que c'est mon 3e ou 4e article sur lui. Spring 1 me redonne à chaque fois une sacrée patate.<br /> <br /> "On the nature of daylight" bien sûr est magnifique, même si elle reste associée à Shutter Island dans mon esprit.