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Josée, le tigre et les poissons - Cycle Japanime #1

Josée, le tigre et les poissons - Cycle Japanime #1

     Allez, c'est parti. Je frétille d'avance. J'ai décidé de consacrer une partie des mois d'août et septembre à tous ces films d'animation japonais que je rêve de voir depuis des mois. Depuis ma découverte de Ghibli aux débuts du blog, la japanimation me fait de l'œil et m'attire. La vraie révélation a eu lieu en 2021, année lors de laquelle j'ai découvert successivement Your Name., A Silent Voice, et The Garden of Words.

     Depuis, je fais un peu le timide, comme si j'osais à peine admettre à quel point ces histoires presque adolescentes me touchent et m'embarquent dans un autre monde : celui de l'émotion. Toutes ces romances animées japonaises, un peu à l'eau de rose sur les bords, sont la définition de ce que j'aime au cinéma. Tout y est : la poésie exacerbée, les couleurs et atmosphères magnifiques, les sons et voix qui frisent l'ASMR, la musique envoûtante, les moments suspendus entre nostalgie, amour et tristesse, les gros plans sur les yeux remplis de larmes. La japanimation me prend par les sentiments et je n'y peux rien. Certains trouvent ce style larmoyant et dégoulinant de niaiserie, mais moi, je suis pendu aux lèvres des personnages, mes yeux sont rivés sur les images. Je dois alors attendre le générique final pour sortir de cette bulle, de ce cocon. Puis j'en redemande. 

 

Josée, le tigre et les poissons - Cycle Japanime #1

      Ainsi, j'ai décidé de franchir le pas en découvrant une quinzaine de films issus de la japanime : ceux qui me font du charme depuis déjà quelques années par leurs affiches. Nous commençons ce cycle par Josée, le tigre et les poissons, réalisé par Kotaro Tamura en 2020. Il est actuellement disponible sur Prime (uniquement en VF, malheureusement). 

      Ce long-métrage d'animation recycle tout ce qui fait le succès de ce genre de films : une rencontre poétique et impromptue entre deux êtres que tout sépare, mais qui trouveront en l'autre la force d'avancer dans leur vie. Ici, Josée est une jeune femme de 24 ans en fauteuil roulant qui a peur d'affronter la vie. Sa grand-mère entretient cette peur en lui interdisant de sortir : le monde extérieur est trop dangereux pour elle. Mais un jour, elle fait la rencontre d'un garçon qui décide de lui faire découvrir malgré tout.

 

Josée, le tigre et les poissons - Cycle Japanime #1

      Nous ne sommes pas au niveau d'un Makoto Shinkai ou d'un Mamoru Hosoda, certes, mais Josée, le tigre et les poissons est parsemé de séquences bourrées de poésie qui m'ont tenu vissé à mon siège. Si vous attendez un scénario bien construit et original, il faut en effet passer son chemin, surtout si on a l'habitude des films de ce genre : on sait très bien où ça va, et comment ça y va. Mais si on aime ça, alors on aime ça. Je ne vois pas comment l'expliquer autrement.

     Même si la musique vient appuyer chaque émotion, elle le fait avec délicatesse. Des élans d'émotion et de vie parcourent les personnages et il y a deux séquences que je n'oublierai pas : la première scène sur la plage, et le conte de la sirène. Tamura est parvenu à me toucher au plus profond alors que les personnages ne sont pas si attachants : l'atmosphère, les couleurs et la musique emportent le tout. On est sensible ou on ne l'est pas, mais pour ma part, je tombe dans le panneau à chaque fois.

 

Josée, le tigre et les poissons - Cycle Japanime #1

      Si vous n'aimez pas la romance animée japonaise, inutile de chercher à le voir, vous n'y verrez que clichés et mièvrerie. Mais si c'est votre truc, alors foncez : Josée, le tigre et les poissons est un joli moment parfois très émouvant. 

 

 

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