Irréversible - Une claque signée Gaspar Noé

          Ayant découvert Enter the Void par pur hasard il n'y a pas très longtemps et ayant été superbement ébloui par tant de créativité et d'ingéniosité visuelle, j'ai eu envie de regarder un autre film du cinéaste, et notamment son plus controversé, Irréversible. J'ai pris une seconde gifle monumentale et je sens que ce réalisateur n'est pas prêt de me décevoir (en tout cas, je l'espère). Véritable bijou visuel doté d'effets uniques en leur genre, chose que j'avais déjà adoré dans Enter the Void, Irréversible n'a pas fini de faire parler à cause de deux scènes bien particulières qui ont plus ou moins choqué voire révolté les gens. Je peux comprendre, mais il est dommage d'isoler ces deux passages et d'oublier tout le reste du film.

          Attention, cet article révèle le film dans ses détails.

 

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          Tout comme Enter the Void, ce film de 2001 est une incroyable expérience cinématographique. Ceux qui ne se complaisent que dans le cinéma conventionnel et sans surprises n'aimeront pas Irréversible, qui secoue autant par des scènes violentes que par la beauté du montage des images. Dès le début, on reconnait clairement la patte du réalisateur avec ce générique très bizarre mais génial. Quelques effets stroboscopiques, un fond sonore synchronisé avec l'apparition des noms, écrits en gros, qui clignotent. Nul doute possible : c'est un film de Gaspar Noé qui débute et il est clairement impossible de décoller du siège du début à la fin du film. On ne va pas préparer une tasse de café ou pisser un coup en attendant que le générique passe, non, on est captivé par cette entrée en matière qui met tout de suite dans une ambiance de dingue, limite morbide et terrifiante.
 


irreversible-5.jpg          Puis le film commence "réellement", et là, le style de la caméra, typique d'Enter the Void, m'a encore littéralement scotché. Cinématographiquement, je trouve cette façon de filmer vraiment novatrice et géniale. La caméra se comporte presque comme un être humain (un être humain bourré), sauf qu'elle ne peut pas intéragir avec les personnages, juste les observer. Simple spectatrice de ce qu'elle filme, elle n'en demeure pas moins au coeur de l'intrigue et nous montre tout pratiquement à la première personne, à part lorsqu'elle s'octroie le droit de voyager à travers les murs. Les mouvements de caméra sont vraiment étranges, comme si elle se déplaçait de façon aléatoire, mais néanmoins obligée de suivre les personnages principaux. Elle ne peut pas s'empêcher de bouger, d'aller à droite, à gauche, de tourner, se retourner, regarder en l'air, si bien qu'on a le sentiment qu'elle ne fait que flotter dans une pièce, contrainte à nous montrer ce qui se passe. Ca donne vraiment un effet très spécial au film puisqu'on a l'impression qu'il n'y a personne derrière la caméra, que les plans ne sont pas volontaires alors qu'évidemment, ils sont très soignés. Bref, ça donne une atmosphère de dingue et j'adore totalement. En plus, le fait de filmer de cette étrange façon rend impossible les changements de plans, ce qui fait que le film est composé d'immenses plans-séquences. Et certains d'entre vous savent peut-être à quel point je suis complètement fou des plans-séquences. Je les recherche, je les savoure. Ca donne un côté ultra réaliste à un film en plus de montrer un certain talent de la part de celui qui l'a réalisé et des acteurs. Car ici, les plans sont très pensés, on sent que le réalisateur a beaucoup réfléchi avant de les mettre en bobine, il n'a pas peur de les pousser jusqu'à 10 ou 15 minutes et c'est agréable. En tout cas, c'est beau, car bien sûr, je dis "agréable" mais tout dépend de ce qu'il filme.



          Dans la première partie du film, la caméra ne s'arrête de bouger qu'à un seul moment, à savoir la fameuse scène choc qui a tant remué le public, alors qu'elle s'est bien gardée de ne pas montrer les choses explicitement au début. On ne peut pas nier que Irréversible est impressionnant et assez horrible lors de ces deux scènes qui figurent parmi les plus violentes de toute l'histoire du cinéma, proches de l'ignominie : la scène de l'extincteur et la scène du viol. Personnellement je ne les ai pas non plus trouvées énoooormément insoutenables, mais c'est clair que ça sort de l'ordinaire. Ca secoue et c'est une chose qu'il est extrêmement rare d'expérimenter, émotionnellement parlant. Car ce ne sont pas les pseudo-films d'horreur, aujourd'hui, qui vont nous choquer. Non, Gaspar Noé a bien compris que le plus gros choc possible serait de mettre en scène les actes les plus ignobles qu'un être humain puisse effectuer. Les deux scènes sont tellement réalistes, elles font tellement vraies qu'elles en deviennent extrêmement dures, et je comprends que pour certains se fut à la limite du supportable. Pour ma part, le passage le plus insupportable aura été au début du film, dans la boîte de nuit Le Rectum. Dès le début du film, on nous annonce la couleur avec une scène très longue où le personnage de Vincent Cassel, Marcus, recherche Le Ténia dans Le Rectum (attention aux méprises). La caméra parcourt les tréfonds les plus glauques de la boîte gay sado-masochiste et, même si elle ne montre les choses que par intervalles d'au plus 2 secondes et demie, ce n'est qu'une habile façon de rendre le tout encore plus trash par l'intermédiaire de notre imagination. Le génie de cette scène réside d'ailleurs aussi dans la musique, absolument énorme, gigantesque, intense, signée Thomas Bangalter. L'une des compositions les plus étranges qu'il m'ait été donné d'entendre (dans le même genre j'avais envie de parler de Salad Fingers mais je me rends compte que la comparaison est nulle à chier). Ca foutrait presque les boules mais qu'est-ce que c'est bon :


 

 


 


           Ceci dit, et même si j'admets que le début du film contient son lot de scènes difficiles, je ne comprendrai jamais que des spectateurs puissent descendre le film sur ces seuls éléments. Certains ont même abandonné le visionnage du film au bout de 30 minutes et en ont conclu que c'était de la merde. D'accord, on voit un mec se faire déchiqueter la gueule à coups d'extincteur, et c'est vraiment pas beau à voir, mais si on ne garde que cette scène à l'esprit en mentionnant ce film, on passe quand même à côté du reste. Je vais m'expliquer un peu plus tard.



          Le temps détruit tout. C'est avec cette réplique que débute le film, et avec elle qu'il se termine. Irréversible nous le montre bien : tout peut basculer en un rien de temps. En l'espace d'une seule journée, la vie d'au moins 3 personnes a été détruite à cause d'un drame des plus affligeants : le viol d'une femme. Mais ce qui est fort avec Irréversible et qui rend le message percutant, c'est qu'il est monté à l'envers. Ainsi, au lieu de nous montrer la pire journée de la vie des personnages en allant crescendo dans l'horreur, Gaspar Noé nous propose le contraire. A savoir qu'il remonte le temps (de façon intelligente) en commençant par nous montrer les scènes horribles pour finir par la belle vie, la vie "avant le drame". Ce qui est très (très) balaise, c'est que le réalisateur nous balance directement, dès le début, deux personnages qu'on ne connait pas, dont l'un semble particulièrement rempli de haine. On ne sait pas bien qui se passe, on ne sait pas comment ils sont arrivés là, mais on commence par se dire une chose : "Putain, cette scène de l'extincteur est ultra-gratuite et sans intérêt, ce film s'annonce donc inutile". Sauf que l'erreur ultime est de décrocher complètement à partir de ce moment. Dès qu'on se rend compte que les scènes du film ne sont pas montées dans le bon sens, on se dit que, finalement, on va pouvoir mieux connaître ces personnages afin de résoudre le mystère du film : comment en sont-ils arrivés là ? Cette énigme est résolue assez rapidement, à la 42e minute lorsque le personnage de Monica Bellucci, Alex, commence à se faire violer. On peut également se dire que cette scène épouvantable de 11 minutes est totalement gratuite et que le film n'aboutit définitivement à rien d'intéressant. Sauf qu'au moment même où on se pose cette question, on réalise que la scène de l'extincteur, bizarrement, ne nous parait plus du tout gratuite. Car on comprend désormais que si les personnages de Vincent Cassel et Albert Dupontel sont autant remplis de rage, c'est pour une bonne raison ; l'instinct de vengeance. En d'autres termes, Noé se sert d'une horreur pour en couvrir une autre et c'est terriblement malin. Ca prouve également qu'il n'a pas décidé de raconter la trame à l'envers pour "faire genre", mais réellement pour faire évoluer notre ressenti face à tant de violence.



           Le cas de la scène de l'extincteur est donc réglé. Par contre, celui de la scène du viol l'est moins, et c'est là que s'arrête cette réflexion. Car du coup, la scène du viol prend la place de l'autre et nous parait gratuite. Et cette impression là ne disparaîtra pas avant la fin. Cependant, on ne peut décemment pas dire que cette scène est inutile. Avec ce fameux passage, Noé repousse nos limites, il teste ce que nous sommes capables de supporter. Mais pas seulement. Je vais faire un commentaire très bateau mais à travers cette scène, il y a une sensibilisation au viol qui s'impose. Même si tout le monde le sait : violer c'est pas beau, il faut dire qu'en terme de sensibilisation, même les meilleures campagnes n'ont pas fait mieux. Car incontestablement, ça gêne mais ça calme. On prend une gifle hallucinante dont la marque n'est pas prête de s'effacer. Certains crieront, affirmant que la scène est bien trop longue et que le réalisateur a abusé. Mais dans la vraie vie, quand une femme se fait violer, on ne coupe pas la scène en plein milieu. Elle est forcée de subir le supplice jusqu'au bout. C'est atroce mais c'est ainsi, et le film essaie de reproduire la même chose. Ceci dit, je pense quand même qu'avec cette scène, Gaspar Noé savait qu'il exploitait un bon filon à "buzz". Une provocation prononcée à l'égard du spectateur, qui verra ça comme un point positif ou pas. Pour ma part, je trouve que la scène a au moins le mérite de nous "renverser", de nous faire vivre une expérience cinématographique comme jamais on n'en reverra.



irreversible 2          Voilà pour la violence. Mais attention, comme je l'ai dit il serait totalement abruti de résumer le film à ces deux scènes. On parle d'Irréversible et on pense "ah, oui, la scène du viol...", mais il ne faut pas oublier tous les thèmes sous-jacents et les idées développées dans la suite du film. Car celui-ci ne dure par 53 minutes, non, il en fait 93 ! Après presque une heure assez éprouvante, on tombe subitement dans un cinéma beaucoup plus calme, plus posé. Finie l'horreur, on nous montre maintenant ce qu'étaient nos trois personnages avant le drame qui a radicalement changé leurs vies. En remontant le temps, l'idée du Destin est apparente. Comme si cette terrible journée avait été prévue à l'avance et que les personnages ne pouvaient pas changer leur destin, aussi moche soit-il. On voit les personnages se diriger inélutablement vers un futur qu'on a déjà vu, et ça donne de la profondeur à leurs gestes mais également leurs paroles. Il est amusant de voir à quel point le personnage d'Albert Dupontel tente d'empêcher Alexandra de partir de la soirée, bien qu'il n'ait aucune idée de la tournure de la fin de soirée. Il ajoute même un petit "Et puis à cette heure-là, c'est pas très prudent !", chose qu'on dit toujours, mais qu'on ne prend jamais au sérieux. Irréversible montre alors clairement que ce genre d'horreurs n'arrive pas qu'aux autres, contrairement à ce qu'on a l'habitude de penser hâtivement. On ne pense pas à ces choses-là (et heureusement, sinon on ne ferait rien de notre vie), mais elles peuvent bien nous tomber sur le coin de la goule.



           Le film prend donc soin de s'intéresser au thème du destin. A l'instar de Enter the Void, le personnage de Monica Bellucci est entrain de lire un livre intéressant sur le destin et les rêves prémonitoires. Je ne comprends pas comment certains peuvent qualifier ce film d'ennuyeux, sachant que pratiquement chaque réplique est importante, lourde de sens, que tous les indices et clins d'oeils sont passionnants et qu'on les attend avec impatience. Amusant de constater que le matin même du drame, Alex a rêvé d'un "tunnel rouge qui se brisait en deux", sans savoir qu'elle venait de faire le rêve prémonitoire qui allait conclure sa journée. A un moment, lorsqu'elle a commencé à parler du couloir rouge, je me suis dit "non, on ne va pas me dire que tout ce qu'on a vu jusqu'à maintenant n'était qu'un rêve ?". Heureusement, Noé est beaucoup plus malin que ça (j'aurais été extrêmement déçu par cette révélation à deux balles qui aurait détruit tout ce que le film venait de construire). Intéressant également de voir qu'Alex tient, dans le métro, des propos qu'elle n'est pas prête de reformuler un jour. En gros, "dans le sexe, il faut parfois être égoïste, ne penser qu'à son petit plaisir, et la femme parfois est heureuse à travers la jouissance de son homme". Des paroles qu'elle prononce, comme ça dans la journée, mais à propos desquelles elle risque de changer radicalement d'avis, malheureusement pour elle. Et bien entendu, toutes ces conversations entre les trois personnages se font par l'intermédiaire de magnifiques plans-séquences lors desquels j'ai pris mon pied. Ils donnent vraiment une impression de réalisme absolu, comme si nous écoutions nous-mêmes des passagers dans le métro lors d'une journée banale. Sauf que contrairement à d'habitude, on sait exactement ce qu'il va leur arriver et on ne peut pas s'empêcher d'être pendu à leurs lèvres. D'ailleurs, on constatera que la caméra est plus calme, plus stable et moins hasardeuse.


           La fin du film est également géniale, car elle est synonyme d'espoir. Le personnage de Monica Bellucci décide d'utiliser un test de grossesse avant d'entamer sa journée et se rend compte qu'elle est enceinte. Si elle avait fait ce test le lendemain, elle aurait eu un énorme doute sur l'identité du père, mais non, elle décide de le faire maintenant. A la fin du film, on la voit enceinte (sur fond d'une sublime musique, La 7eme symphonie de Beethoven). Chose étrange, on ne voit pas Vincent Cassel mais passons : visiblement, le drame n'a pas perturbé la grossesse d'Alex. Et ce bébé, symbolisé par l'affiche de 2001 l'Odyssée de l'Espace sur le mur derrière elle, est un synonyme d'espoir qui nous avait presque quitté après toutes ces horreurs. Mais malgré tout ça, malgré l'ambiance glauque et moche que Gaspar Noé nous impose, il prend le soin de conclure son film sur une note positive. Pour nous rassurer. Donc, en fait, à la fin du film la dernière scène réprésente (à mon avis) le futur et non plus le passé. Sinon, la fin est pour moi hautement incohérente. Autre théorie qui me plait tout à fait : Alex serait morte après le viol, et la scène finale sur l'herbe serait un "paradis" pour la femme, où elle serait enceinte au milieu d'enfants. Je ne vois que ces deux théories car selon moi, lorsqu'Alex se touche le ventre, celui-ci est gonflé. Si je me plante et que son ventre est en fait normal, on peut donc considérer une troisième théorie (la plus logique) qui serait que cette scène finale suit directement la scène du test de grossesse. Cette théorie est la plus cohérente car le visage d'Alex n'a pas la moindre cicatrice. Et ça coïncide parfaitement avec l'idée de "le temps détruit tout" proposée par le film.



irreversible 4          Quoiqu'il en soit, les trois acteurs principaux sont absolument géniaux. Vincent Cassel est poignant comme jamais. C'est la première fois que je le vois aussi émouvant dans un film, notamment lorsqu'il voit sa compagne sur un brancard la tête amochée, et qu'il se paye une mine déconfite. Ou encore ce moment où, les yeux dans le vide, il entend deux mecs lui parler de "retrouver le criminel". De manière générale, l'acteur est à la fois touchant, drôle et surtout vrai. Tout au long des 90 minutes, il est tout simplement génial, incarnant à la perfection le mec cool qui aime faire la fête, un peu gamin sur les bords mais qui se prend une dure réalité de plein fouet. Son évolution est touchante, puisqu'on comprend seulement au milieu du film pourquoi il était à ce point énervé dans la première moitié. Il joue avec un naturel franchement impressionnant, je ne sais pas bien comment le décrire. Quant à Albert Dupontel, il est également parfait et inattendu, dans le rôle du médiateur qui tente constamment de calmer le jeu. Son personnage est extrêmement touché par le drame qui a touché son ex, qu'il adore toujours, et c'est également avec un regard vide et profondément déboussolé qu'il répond aux questions des policiers. Constamment, il incarne le mec sérieux qui essaie de canaliser la colère de son pote, ne cessant de lui répéter qu'il est inutile de se venger, que c'est "animal". Il est marrant de voir qu'à la fin de l'histoire, c'est finalement lui et pas Marcus qui explose dans un excès de rage monumental, renonçant à rester pacifique pour déverser la colère qu'il a contenue pendant des heures. Ca rend le personnage intéressant, surtout quand on ajoute le charisme de Dupontel avec sa voix bien caractéristique. Quant à Monica Bellucci, elle est également parfaite dans un rôle très difficile, notamment bien sûr lors de la scène interminable du viol où elle excelle d'un bout à l'autre, montrant avec violence et réalisme toute l'horreur de la scène. Ce passage n'a pas fini de faire parler par son voyeurisme affreux et cette impression de lâcheté qui nous parcourt l'échine. En effet, on voit à un moment un homme entrer dans le tunnel, voir la femme se faire violer avant de faire demi-tour, par peur. On se demande alors quelle aurait été notre réaction face à une telle horreur, confrontés à la peur qui nous tenaille et la lâcheté immonde, mais néanmoins poussés par le sentiment d'injustice et afin d'éviter de culpabiliser pendant le reste de sa vie. C'est un film qui marque donc par sa forme autant que son fond car il nous fait quand même pas mal réfléchir.



          Bref, pour conclure, je pense avoir résumé tout ce que j'avais à dire sur Irréversible. Quand on ressort d'un tel film (avec bien sûr les effets stroboscopiques clignotants qui vont avec, Gaspar Noé oblige), on ne sait pas trop quoi en penser et surtout : de quelle façon le juger ? Une chose est certaine, je l'ai trouvé très marquant mais dans le "bon" sens du terme, car il nous plonge dans un truc qu'on ne reverra pas de si tôt. Une véritable expérience de taré qui me confirme, après le magnifique Enter the Void, qu'il faut que je regarde les autres films du cinéaste.


 

Pour + de Gaspar Noé :

 

 

 

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M
le film est intriguant dérangeant sublime mais ce concept de commencer par la fin pour aller au début dénature le film car dés que tu vois le point dramatique du viol ta pas envie de voir le reste car tu as vu la fin et le dénouement du film alors à quoi bon voir le début enfin moi après le viol je voulais pas voir le début car j'avais compris tout le film
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S
Au contraire je trouve qu'il est dommage de ne s'intéresser qu'à la conclusion d'une histoire... Le début de l'histoire permet d'avoir un point de vue encore plus intéressant sur toute la trame et permet aussi au film de se différencier des autres en proposant une évolution originale. Je trouve ce choix parfaitement justifié.
L
Quelle belle analyse! Je partage tout à fait ton avis! <br /> Ce film est un mastodonte du cinéma. D'une violence extrême mais jamais malsain car jamais complaisant. Quant aux acteurs, ils sont tous formidables. <br /> Par contre, le jeu de caméra m'a un peu dérangée au début. On ne sait plus où donner de la tête et j'ai trouvé ça fatiguant pour les yeux, cependant l'effet donne une impression de confusion et de vertige indispensable au film.
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B
Je viens de voir ce film, et je ne sais pas non plus comment interpréter la fin car j'ai aussi vu un ventre rebondi au premier coup d'oeil. J'ai plus l'impression avec du recul que c'est un un rêve.<br /> Et comme l'a dit waka, à la fin de la scène de l'extincteur, on voit le violeur sourire, c'est terrible.<br /> <br /> Pendant le plan-séquence du métro où Dupontel parle beaucoup de sexe, du fait qu'il n'y arrive pas, etc... je me suis moitié attendu à un twist final qui révélerait qu'il serait en fait le violeur ou je sais pas quoi...<br /> <br /> Mais c'est fort comme ce film peut faire réfléchir sur soi-même, sur la légitimité de chacune de nos paroles, et de ce qu'on ferait à la place des personnages.<br /> <br /> Cependant, j'ai préféré Enter the Void, ce film m'obsède.
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W
<br /> <br /> Petite anecdote: dans la scène où se déroule la fête, lorsque Vincent Cassel se présente aux 2 filles qui dansent il dit "Salut je m'appelle Vincent!" puis quelques secondes après "Vous pouvez m'appeler Marcus". Je ne sais pas si c'était spontané ou voulu mais ça ma bien fait rire! Désolé<br /> pour cette petite digression, mais bon je crois que pour le reste du film tout a déjà été dit!<br /> <br /> <br /> <br />
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W
2eme anecdote : le criminel ne meurt pas, celui qui à été violemment mutiler (scène de l'extincteur) n'est qu'un inconnu.<br /> Le criminel est témoin de la scène, il sourit d'ailleurs, on le voit au dernier plan avant que la caméra ne vacille.<br /> Je pense que ça aussi, le fait que le criminel soit le seul indemne, donne à ce film un coté encore plus malsain mais d'un message fort.
S
<br /> <br /> Ah bonne remarque, j'avais pas fait gaffe merci !<br /> <br /> <br /> <br />
Z
<br /> <br /> J'ai vu tous les Noé en deux semaines, donc non, trop de Noé ne tue pas le Noé... Soit t'aimes soit t'aimes pas et si t'aimes... Bin t'aimes x)<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Ouais, enfin de toutes façons j'ai d'autres trucs à voir avant ceux-là :D Mais j'aime.<br /> <br /> <br /> <br />
Z
<br /> <br /> Il te reste surtout à voir, Hélène, et toi aussi Seb d'ailleurs, Carne et Seul contre tous, les deux premiers films de Noé (qui ne font qu'un) avec un Philippe Nahon qui trouve son meilleur<br /> rôle... Plus sobre en termes de réal, mais beaucoup plus violent moralement qu'Irréversible, et surtout SUBVERSIF A MORT!<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Ouais, ils sont également dans ma ligne de mire même si je fais une petite pause en ce qui concerne Noé (trop de Noé tue le Noé ?). Je verrai ça d'ici quelques semaines/mois ! <br /> <br /> <br /> <br />
H
<br /> <br /> Alors ayé je l'ai vu ce fameux film qui a fait des "ravages". Bon moi perso, je ne l'ai pas trouvé si violent, j'ai vu pire comme film. Le defonçage de  crâne est certes assez ignoble, mais<br /> qd on a vu Planète terreur hein? ... mdr... La scène du viol est interminable, mais tellement réaliste. Tout est si bien suggéré sans rien vraiment montrer, beaux jeux d'acteurs... Monica n'est<br /> pas non plus mon actrice préférée, trop hautaine à mon goût mais dans ce film, elle joue bien (comme dans les Larmes du Soleil, elle sait faire passer les émotions quand même). Pour la fameuse<br /> scène de la fin, efffectivement, je ne pense pas qu'elle ait le ventre rebondi. Mon impression à moi, où plutôt comment je l'interprète, c'est qu'elle vient d'apprendre qu'elle est enceinte et<br /> elle imagine son futur, cela ressemble bp à un rêve cette fin, avec un changement complet d'environnement, un peu surréaliste et très saturé. Un futur, qui probalement ne sera pas, puisque la<br /> petite phrase finale : "Le temps détruit tout" est assez parlant. Voilà, donc mon ressenti, un super film, même si au début, la scène de la boite gay m'a donné un peu le tournis, mais c'est<br /> drôlement bien filmé et on pige vite que l'on remonte le temps, les scènes se suivent bien dans leur inverse. Vraiment un très bon film, je ne comprends pas trop comment on peut juger ce film<br /> d'une extrême violence, il fait si vrai, c'est sans doute cela qui a dérangé. Merci Seb, tu vois, j'ai regardé jusqu'au bout, et je n'ai pas été horrifiée...<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Et ben content que tu l'aies vu, et que t'aies aimé ! Après coup je suis totalement d'accord avec vous, je sais pas bien pourquoi j'ai vu un ventre rond à la fin... En plus j'étais allé voir sur<br /> le net ce que les internautes en pensaient et ces cons-là m'ont embrouillé :D<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il te reste à tester Enter the Void, plus éprouvant visuellement mais une claque toute aussi grosse !<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> <br /> pas revu depuis sa sortie... j'avais été à moitié convaincu, mais tes analyses donnent envie de le revoir... j'étais resté mitigé aussi à la vue d'enter the void mais je reconnais parfaitement le<br /> talent plastique de noé... en tout cas j'avais adoré son film "seul contre tous" !<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Ben du coup Seul contre tous me tent bien ouais ! Pour Enter the Void, y'a la beauté et l'innovation visuelles incontestables, mais le film est beaucoup moins provocateur, moins choquant. Il n'y<br /> a presque pas de violence et c'est plutôt une expérience "planante" bien qu'éprouvante. Difficile à expliquer quoi !<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Ohhh ça fait un bail que je veux le voir ce film...mais je pense que ça me serait très difficile, pas trop fan des scènes de viol, je me révolte toute seule dans ma salle à manger<br /> autrement...quant à ma moitié, elle ne peut même pas regarder! Pire que moi! Un jour...peut-être!<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> C'est sûr que cette scène est très difficile à regarder surtout si on ne peut déjà pas supporter à la base (m'enfin, qui le peut ?). A part cette scène, le reste est vraiment super et bien foutu.<br /> Dommage que les gens ne retiennent que 14 minutes du film.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> C'est pas vraiment ça non plus. Gus Van Sant, Larry Clark, Gregg Araki ou même Sofia Coppola délivrent un message assez sombre eux aussi, mais je n'en ressors pas dans le même état d'esprit :<br /> c'est sûrement la forme et l'ambiance qu'il y met qui me gêne. Faire du négatif pour faire du négatif ne m'interesse pas, il y a toujours une porte de sortie possible quand on cherche bien.<br /> <br /> <br /> J'aime Requiem for a dream qui est un grand film, c'est clair. Mais je ne pourrais pas le revoir même si je suis allée jusqu'au bout avec celui là. Peut-être pcq l'histoire était<br /> filmée chronologiquement et que l'adaptation était plus évidente.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Mmmh... Ben écoute c'est ton choix ! Mais c'est dommage <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Comme c'est un ressenti, c'est difficilement justifiable.<br /> <br /> <br /> En étant intolérante je te dirais déjà que je ne supporte pas Monica Bellucci, ça c'est fait. Ensuite me gêne l'univers noir de ce cinéaste, surtout en terme<br /> d'ambiance visuelle.<br /> <br /> <br /> Tu vois je suis une grande fan du cinéma de Larry Clark : les sujets sont lourds, la forme volontairement provocatrice ... mais j'en ressors positive malgré tout. C'est une histoire de<br /> narration, de fraicheur d'acteurs et de B.O. qui fait que le tout est d'une cohésion parfaite (le mec est un ancien photographe faut dire).<br /> <br /> <br /> Après, je passe sûrement à côté de quelque chose de chouette au vu de votre engouement ... pour l'instant c'est blocage !<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> D'accord ! Si je comprends bien tu n'aimes pas ressortir d'un film avec un sentiment "négatif", par exemple j'imagine que tu détestes Requiem for a Dream ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Quant à Monica Bellucci, je ne peux pas vraiment la supporter non plus, mais on ne la voit pas beaucoup dans le film, qui est plus porté par Vincent Cassel. Il est immense. Et puis Dupontel<br /> aussi.<br /> <br /> <br /> <br />
Z
<br /> <br /> C'est justement pour cela que Noé laisse le suspense sur oui ou non son bébé à t-il survécu au viol... Afin que chacun se fasse sa propre interprétation, pour ma part même si je pense que dans un<br /> souci de réalisme je doute fortement que le bébé ait survécu, je pense malgré tout que dans la mise en scène et dans sa narration Irréversible est une oeuvre profondément humaniste et optimiste,<br /> illusion peut-être, illusion qui serait due à un montage original mais personnellement j'y crois, je décèle clairement dans ce film un message sur l'évolution de l'homme, un message sur les<br /> aspects sauvages de l'homme qui malgré son évolution ne disparaissent jamais totalement, d'ailleurs je ne pense pas que ce soit un hasard si le film, que ce soit dans son image ou dans ses<br /> dialogues ne parle que de cul ;)<br /> Personnellement j'interprète la scène de fin comme une scène un peu avant l'avant-dernière, je n'aurai jamais capté cette histoire de ventre gonflé si tu ne m'en avais pas parlé car ce n'est pas<br /> le genre de chose, aussi importantes soient-elles pour toi, auxquelles je fais attention, d'ailleurs je pense que Noé n'y a pas fait attention lui aussi puisqu'il y a des scènes ou elle a le bide<br /> gonflé et d'autres non, mais bon le fait qu'on sache pas quand se passe cette scène prouve que Noé à réussi son coup avec la temporalité. ;) Je ne pense pas d'ailleurs que cette scène soit très<br /> importante, elle sert à mon sens de conclusion, libre à toi de l'interpréter, à mon sens l'optimisme et l'espoir apparaissent en même temps que le bébé et n'est que ici, pas après (avant... x) )<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Ben à la limite, si elle n'a pas le ventre gonflé tout se tient (sauf que dans ce cas, la scène n'est pas antérieure au test de grossesse). Mais personnellement ça m'avait paru évident. Après<br /> revisionnage, effectivement ce n'est peut-être pas le cas.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> EDIT : Et du coup c'est plus cohérent, merci ! Je faisais une fixette sur le ventre gonflé je pense.<br /> <br /> <br /> <br />
Z
<br /> <br /> Bon ca me gonfle la torture mentale! x)<br /> Ce n'est pas l'aspect du film qui m'intéresse le plus. Je me suis davantage intérésse à la philosophie qui se trouve derrière ;)<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Bah en fait je viens de lire un truc sur un forum : le livre qu'elle lit dans l'herbe serait celui sur les rêves prémonitoires dont elle parle après dans la journée. Ce qui voudrait dire que<br /> cette scène se passe bien le jour du ténia. Mais dans ce cas on est d'accord (je pense !) pour dire qu'il y a une invraisemblance, puisque Monica Bellucci a le ventre rebondi. Ou alors elle n'a<br /> pas du tout le ventre rebondi, mais dans ce cas c'est fortement suggéré.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Autre chose : tu dis que tu t'intéresses à la philosophie du film, mais comment comprendre cette philosophie si on ne comprend pas la scène finale ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Même en admettant que son ventre ne soit pas "rond" dans l'herbe, et qu'on soit le matin du ténia, ça voudrait dire que le soir même, elle se fait déglinguer le ventre et perd son bébé,<br /> c'est-à-dire qu'on en reviens à la morale finale : "le temps détruit tout", c'est-à-dire que Monica Bellucci finit totalement détruite, son bébé avec. A ce moment-là je ne vois pas où réside<br /> l'optimisme dont tu parlais <br /> <br /> <br /> <br />
Z
<br /> <br /> En quoi c'est nul? Tu l'as dit toi-même un des principes mêmes du film est de passer d'une situation d'horreur absolue à un bonheur absolu, c'est à ça que sert cette scène, à mon sens justement<br /> il faut sortir au maximum de la crasse dans un film tel qu'Irréversible, certes elle à une place prédominante mais il ne faut pas voir la crasse la ou elle n'est pas, quoiqu'on en dise,<br /> Irréversible est une oeuvre très optimiste tout comme tous els autres films de Noé, une oeuvre très humaniste qui mélange habilement la crasse la merde pour aller y chercher des morceaux<br /> émouvants d'humanité... C'est pour cela qu'a mon sens cette scène finale placée avant les évènements me semblent entièrement justifiée, d'arriver à cette situation de bonheur absolue une bonne<br /> fois pour toute!<br /> Mais bon, Irréversible est un film à interprétation, aucune n'est complètement fausse et aucune n'est complètement juste!<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> En fait, je ne la trouve pas "nulle" à proprement parler, mais c'est la façon dont c'est présenté qui me dérange : elle fait un test de grossesse => elle est enceinte de quelques jours, elle<br /> est contente. TRANSITION => elle touche son ventre, visiblement enceinte de plusieurs mois. Sauf que cette grossesse n'a rien à voir avec la précédente, et donc c'est une fausse-transition.<br /> C'est ça qui me gêne.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Après le côté humaniste et optimiste de la chose, je suis d'accord, mais si on replace cette scène quelques mois après les événements je trouve ça bien plus cohérent.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> En fait je me permets de te citer : "Belucci contente de son bébé sort lire son bouquin et regarde les enfants en pensant à son avenir qui sera gaché le soir même par Le Ténia."<br /> <br /> <br /> Et bien justement non ! Cette situation est impossible étant donné que le soir du Ténia, elle n'a pas le ventre rebondi, puisqu'elle est enceinte depuis 2-3 jours, contrairement à la scène sur<br /> l'herbe où la grossesse est à un stade déjà avancé.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Tu es un vrai sage toi, le sais-tu ?<br /> <br /> <br /> Tu parviendrais presque à me faire apprécier du Gaspar Noé ... mais non, définitivement non ... je le ressens comme nocif ce mec (et pourtant artistiquement  je tends plus vers la<br /> controverse que vers le lisse !)   <br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Héhé, si j'y suis presque parvenu, il va falloir que je continue ! Non ? C'est quand même une sacrée expérience visuelle. Mais peux-tu développer : pourquoi tu le trouves "nocif" ?<br /> <br /> <br /> <br />
Z
<br /> <br /> Je vais répéter plus clairement...<br /> Dans l'édition collector d'IRREVERSIBLE il y a un petit livret ou Gaspar Noé dit clairement que cette dernière scène à lieu avant les évènements du Ténia... ;)<br /> Après, va savoir si c'est en continuité à l'avant-dernière scène ou non, peu importe en soit mais bon cela dit vu qu'il fait sortir sa caméra par le "plafond" et qu'il interromp son plan-séquence<br /> tout porte à croire que ca se passe AVANT la scène qui se trouve avant :)<br /> Chaud comme torture mentale.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Ouais je suis bien d'accord pour dire que comme la caméra se tourne vers le plafond, tout porte à croire que ça se passe bien avant. Mais dans ce cas, si ça se passe avant :<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> - Premièrement, elle n'est pas encore au courant qu'elle est enceinte ! Donc le bébé en question n'est pas le même et on se trouve dans une toute autre histoire.<br /> <br /> <br /> - Deuxièmement, elle est enceinte de plusieurs mois et pas de plusieurs jours, donc ça confirme que ce n'est pas du tout le même bébé.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Résultat : si la scène se passe bien avant le test de grossesse, on nous parle d'un enfant qui a forcément dû accoucher avant Le Ténia et donc la transition entre les deux scènes est pas<br /> cohérente du tout. Alors là on peut y aller dans les extrapolations vu qu'on ne voit aucun gosse pendant tout le film : peut-être qu'elle a fait une fausse couche quelques mois avant le Ténia !<br /> C'est pourquoi ça me parait un peu nul, du coup je préfère rester avec ma première vision des choses, quoiqu'en dise Gaspar Noé <br /> <br /> <br /> <br />
Z
<br /> <br /> Selon moi, le dernier plan est juste la continuité de la dernière scène... Belucci contente de son bébé sort lire son bouquin et regarde les enfants en pensant à son avenir qui sera gaché le soir<br /> même par Le Ténia.<br /> D'ailleurs, Gaspar Noé à dit dans une interview que le film suivait un ordre entièrement chronologique dans sa déchronologie, donc le plan final est bien le début du début du film. ;)<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Alors oui, mais ce que tu oublies c'est que dans cette dernière scène où Monica Bellucci se touche le ventre sur son lit, puis sort dans l'herbe lire son livre, elle est enceinte depuis quelques<br /> mois déjà ! Donc ça ne peut pas être le même jour que Le Ténia.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Donc deux possibilités : soit c'est vraiment anti-chronologique et alors cette scène se passe dans un passé encore plus lointain, ce qui n'a aucun intérêt. Soit cette dernière scène est justement<br /> la seule scène qui déroge à la règle, puisqu'elle se passe plusieurs mois après tous ces événements.C'est ce que j'en pense et ça me va parfaitement ^^<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> J'attendais cette chronique depuis pas mal de temps, donc je suis contente de la lire ce soir ! Perso, j'ai jamais pu rédiger quoi que ce soit sur ce long-métrage, je ne savais pas comment<br /> l'aborder .<br /> <br /> <br /> Irréversible est un film culte pour moi , tout comme "c'est arrivé près de chez vous"(dans un autre genre ) .C'est violent mais certainement pas<br /> gratuit .<br /> <br /> <br /> J'adore le trio cassel-dupontel-belluci (la scène dans le métro est énorme niveau dialogues et jeu des acteurs ), la musique , l'atmosphère opressante et le fameux montage à l'envers .<br /> <br /> <br /> Du très bon cinéma français .<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Et ben t'as pratiquement résumé l'essentiel en à peine 10 lignes ! <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je suis entièrement d'accord avec toi, et effectivement la scène du métro est absolument énorme au niveau du jeu des acteurs, des dialogues, y'a beaucoup d'humour. J'ai adoré.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Sinon il faudrait que je revoie C'est arrivé près de chez vous, un jour. Je me rappelle avoir adoré (qu'est-ce que j'ai pu me marrer) mais avoir trouvé la seconde moitié du film un peu<br /> lassante...<br /> <br /> <br /> <br />
Z
<br /> <br /> Si j'ai bien compris tu penses que le dernier plan ou on voit Belucci allongé sur la pelouse se passe après le drame? Je ne suis pas d'accord mais je me trompe sans doute, merci de m'éclairer!<br /> <br /> <br /> Sinon, je suis globalement d'accord avec toi!! A mon sens Irréversible est l'un des plus grands chefs d'oeuvre de l'histoire, un de mes films préférés pour non seulement la démarche couillue de<br /> Noé (à ce titre, Carne et Seul contre tous (ses premiers films qui n'en forment qu'un) sont très différents de ses deux derniers... Pas d'effets de caméra de fous, pas d'effets stroboscopiques...<br /> Mais à bien des égards son plus trash) mais aussi pour son fond philosophique... D'ailleurs, par rapport à ça, je ne peux que te conseiller de revoir le film pour aller encore plus loin dans<br /> l'analyse, car à bien des égards Irréversible est un film plus profond qu'il n'en a l'air!! ;)<br /> <br /> <br /> Je suis content que tu l'ais vu. :) C'est un film qu'on aime ou qu'on aime pas mais content de voir que tous les deux on aime, certainement pas au même niveau les deux, mais on aime!!<br /> Et la musique de Bangalter est TERRIBLE<br /> La scène de la boite gay est tout simplement une de mes scènes préférées de l'histoire du cinéma.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Oui, j'essaierai de le revoir, mais pas tout de suite je pense. En tout cas, pour la fin du film (lorsque elle est enceinte, puis sur l'herbe), j'ai conclu que ça devait se passer après le drame<br /> car je ne vois pas d'autre explication, si ce n'est pas ça, c'est que je n'ai pas compris cette scène assez bizarre. J'ai lu tes deux critiques et il me semble que tu ne parles pas de ton<br /> interprétation sur ce passage (ou alors j'ai mal lu). Peux-tu également m'éclairer ? <br /> <br /> <br /> <br />